Document 1 - Centre de Gestion du JURA
... en pharmacie, le pharmacien acheteur et vendeur, le merchandising (3 x 2h).
6h .... L'UE est notée sur 30 points (dont 40% CC/TD) et fait l'objet d'un examen ...
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Sujet de l'examen professionnel d'Adjoint Administratif de 1ère classe
Document 1 : Types de stratégies développées auprès des publics des
festivals (8 points) |Types de |Risques |Effets attendus |Exemples de |
|stratégie | | |festivals |
|Fidélisation |Vieillissement des|Connaissance du |Auvers-sur-Oise, |
| |adhérents, |public, |Montpellier |
| |festival trop |fréquentation |Danse, |
| |influencé par son |régulière, |Nancyphonies, |
| |premier cercle |captation |Toulouse-les-Orgu|
| | |du primo-spectateur|es |
|Renouvellement |Captation d'un |Rajeunissement, |Biennale de Lyon,|
| |public |nouveau public, | |
| |occasionnel sans |rayonnement |Besançon, |
| |suite, |territorial, |Reims, Ida y |
| |effet d'aubaine |démocratisation |Vuelta, Junas, |
| |pour habitués |culturelle |Vézelay, |
| | | |Fiesta de Sète |
|Développement de |Faibles effets |Attirer un public |Chapiteuf, |
|publics |quantitatifs, |« empêché », |Pablo Casals, |
|spécifiques |relations parfois |l'initiative |Jazzèbre, Thau, |
| |délicates avec les|collective |Uzès Danse, |
| |enseignants |induit à terme une |Voix de la |
| | |pratique |Méditerranée |
| | |individuelle | | Source : www.francefestivals.com/documents/File/Lespublics-Synthese-
generale.pdf 1. Expliciter en quoi consistent les trois types de stratégies. Donner
notamment pour chacune d'entre elles deux moyens à utiliser pour
atteindre le résultat espéré.
(6 points) 2. Expliquer les termes soulignés dans le tableau : « démocratisation »
et « biennale »
(2 points) Document 2 : Finances, programmes, public : les festivals au banc d'essai
(4 points) Le Printemps de Pérouges Plaine de l'Ain
13e édition. Du 2 avril au 1er juillet, autour de Pérouges et à Lyon. (Art
vocal).
16 500 entrées sur 15 dates. Budget : 650 000 E. 75 % d'autofinancement,
dont 35 % de sponsoring. 25 % de subventions : ville de Saint-Vulbas (10
%), Conseil Général et Région (5 % chacun), Communauté de Communes (5 %). Good rockin'tonight
7e édition. Les 24 et 25 avril à Attignat. (Rock'n'roll).
1 800 entrées sur 2 dates. Budget : 45 000 E. 94,5 % d'autofinancement
(billetterie, bar, merchandising). 5,5 % de subventions : Conseil général
(1000 E, plus 1000 E pour un concert au CAT de Marboz), Sacem (500 E). Les Temps chauds
13e édition. Du 22 juin au 18 juillet en Bresse, Dombes et Haut Bugey.
(Musiques du monde).
5 000 entrées sur 7 dates pour le festival proprement dit. Budget : 450 000
E pour l'Estuaire qui gère le festival (50 % du budget global), le Fil de
l'Air avec les écoles et les petites scènes à l'année.
42 % d'autofinancement essentiellement en billetterie. 58 % de subventions
: Conseil Général (103 000 E), Région (55 000 E, plus 5600 E d'aide au
disque), Etat (57 600 E plus 12 000 E au titre de l'action sur le Fil de
l'Air), collectivités 31 000 E. Estivales de Brou
19e édition. Du 1er au 7 juillet à Bourg. (Classique et opérette).
2 000 entrées en 5 dates (+ 30% d'augmentation). Budget : 80 000 E pour le
festival, l'atelier vocal et les productions à l'année. 78 %
d'autofinancement (billetterie et partenariats privés), 22 % de subventions
: Conseil Général (9 500 E), Ville de Bourg (5 500 E), Conseil du Léman
(2 500 E). Swing sous les étoiles
7e édition. Du 3 au 8 juillet à Miribel. (Jazz et carillon).
3 800 entrées sur 5 dates. Budget : 60 000 E. 85 % d'autofinancement, dont
40 % de partenariat privé. Subventions : Conseil Général et Communauté de
Communes (15 %). Artzébouille
6e édition. Les 1er et 2 août à Ceyzérieu. (Arts de la rue).
12 000 entrées escomptées sur 2 dates. Budget : 78 000 E. 83 %
d'autofinancement : billetterie (4 E l'entrée), buvettes et sponsoring. 17
% de subventions : 6 000 E de la Région, 4 000 E du Conseil Général, 3 000
E de la Ville. Festival d'Ambronay
30e édition. Du 11 septembre au 11 octobre. (Musique baroque).
18 000 entrées escomptées sur 33 dates. Budget : 2 700 000 E pour le centre
culturel d'Ambronay qui gère l'Académie baroque, le festival, la formation,
les productions... 1 700 000 E pour le festival proprement dit. 50 %
d'autofinancement, essentiellement en billetterie. 50 % de subventions :
Conseil Général (les 3/4), État et Région (1/4). Source : www.leprogres.fr/fr/permalien/article/1805255 1. Classer les différents festivals dans un ordre croissant selon la
moyenne des entrées par jour. (2 points)
2. Etablir une distinction entre les différentes sources de financement.
(2 points)
Document 3 : Le festival de jazz d'Antibes (8 points) Le festival de jazz fait t-il swinguer l'économie locale ? Alors qu'aujourd'hui a lieu le dernier concert, les professionnels du
tourisme dressent un premier bilan. Seuls les hôtels semblent rester sur
leur faim
[pic]
Difficile de chiffrer les retombées économiques du festival de jazz. Il
n'existe pas d'études sur le sujet (un oubli à rattraper ?). Mais cela
n'empêche pas les professionnels de dresser un premier bilan de l'édition
2009 qui s'achève ce soir. Tout ceci dans un contexte économique
particulier de crise. Où la saison s'annonce de toute façon difficile.
« On travaille bien »
L'événement qui, chaque été, envahit la pinède Gould est un aimant
indéniable. Mais ces spectateurs qui fondent sur la station consomment-ils
? Phillipe Baute, directeur de l'office de tourisme annonce déjà une
fréquentation en hausse de 10 % de places payantes par concert. Ce qui
porte le total sur le festival à environ 21 000 personnes. Autant de
consommateurs potentiels (il faut aussi ajouter les nombreux spectateurs du
off). En billetterie, cela représente plus de 500 000 euros. L'an passé,
les retombées induites dans la presse affichaient 680 000 euros : « ce sera
plus cette année, nous avons eu plus de presse étrangère. Le festival est
un formidable outil de promotion pour la ville ».
Dans les jours qui viennent, il fera un point avec les 30 hôtels
partenaires. Mais, déjà, Henry Mathey, le président de l'Union patronale
des hôteliers avance : « il y a des retombées, mais ça ne nous remplit pas
les chambres. Aujourd'hui, nous ne sommes qu'à 60 % en remplissage. Il n'y
a pas forcément de surplus de clients et déjà que la saison n'est pas
terrible... Le festival est plus que nécessaire mais il n'y a pas assez de
moyens financiers. Il faudrait plus de têtes d'affiche », suggère-t-il.
Côté restaurants et cafés, les retours sont meilleurs. « Les gens
consomment et les restaurants jouent le jeu pour servir après les concerts.
Perdre pour eux le festival, ce serait une gifle », confirme Henry Mathey
qui est aussi leur président. Au bar Crystal, partenaire du festival avec
la venue d'un groupe le soir avant les concerts, on confirme « on travaille
bien ! ». Pour Alain Palamiti, président des plagistes, la conclusion est
la même : difficile de quantifier, mais « c'est sûr, il y a une clientèle
jazz. Sans festival, on souffrirait. Par exemple, j'ai des clients anglais
qui posent leurs vacances exprès pour le festival. Sans celui-ci, ils
iraient sans doute ailleurs ».
La destination Juan-les-Pins s'est aussi vendue avec un package. Dans les
brochures, on proposait des formules hôtel + places de concert. Daniel
Hézard, président 06 du syndicat des agents de voyage et patron de Martini
et Juan voyages a commercialisé ces courts séjours. S'il n'y a pas eu de
rush, « la formule a bien fonctionné. Nous avons eu beaucoup de demandes et
la concrétisation de 10 dossiers contre 5 l'an passé. Ça se met en place.
La crise ne nous a pas aidés ».
Le Garden Beach est l'hôtel officiel du festival. « Nous hébergeons tous
les artistes, commente Frédérique Prat, secrétaire du directeur en charge
de l'hébergement. Toutes les gammes de l'hôtel sont réservées. En revanche,
nos autres clients ne sont pas venus pour le festival. Juste une anecdote ;
une cliente est venue exprès loger chez nous... parce qu'elle savait que
l'on recevait Jeff Beck ! ».
L'an prochain, le 50e anniversaire promet d'être un vrai appel d'air pour
l'économie locale. Henry Mathey formule déjà un voeu. « On compte beaucoup
sur le 50e. Il faudrait avoir la programmation dès l'hiver. Et que l'on
donne plus de moyens aux organisateurs ». Un "monsieur jazz" est déjà en
train de préparer cette édition 2010. Source : www.nicematin.com/ta/restaurant/201813/antibes-le-festival-de-jazz-
fait-t-il-swinguer-l-economie-locale 1. Comment doit-on comprendre le titre de l'article ? Quelles réponses
lui sont apportées par le texte ? (4 points)
2. Quelles sont, de façon plus générale, les retombées que peut avoir un
festival au niveau local ? (4 points)