Accident de plongée - Free

Prenons un sac plastique, rempli avec 5 litres d'air (l'équivalent du volume
contenu ...... pas de montée en haute altitude immédiatement après le retour en
surface ...... Une vérification limitée à un examen visuel des parties accessibles
sans ...... de mole d'un constituant quelconque repéré par l'indice i dans le
mélange.

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Niveau II La Théorie |Compétence N° 6 - "Connaissances théoriques élémentaires" |
| |
|Connaissances, |
|savoir-faire et savoir être |
|Commentaires et limites |
|Critères de réalisation |
| |
|Causes, symptômes, prévention et conduite à tenir pour l'ensemble des |
|accidents pouvant survenir dans le cadre de l'autonomie ou de l'espace |
|lointain. |
|Physiologie de base. |
|Le Niveau II n'a pas à connaître les mécanismes fins ni les traitements |
|qui suivront. |
|Une information sur les actes de secourisme peut lui permettre d'aider ou |
|du moins de ne pas gêner l'intervention. |
|Evaluation par oral ou par écrit. |
| |
|Réglementation concernant la protection du milieu, le matériel, les |
|prérogatives et responsabilités du Niveau II. |
|On restera dans ce qui concerne le Niveau II. |
|Evaluation par oral ou par écrit. |
| |
|Utilisation des tables MN 90 actualisées pour les conditions |
|correspondantes à la pratique : plongées simples, consécutives, |
|successives, procédures de remontées anormales, rapides, lentes. |
|Ordinateurs de plongée. |
|Les problèmes doivent rester simples et réalistes. |
|Une information sur la plongée "Nitrox" peut être donnée (sans réalisation|
|de problèmes). La plongée en altitude est exclue (sauf information dans le|
|cas de clubs pratiquant dans cette configuration). |
|Il s'agit de préciser les conditions d'emploi et les limites |
|d'utilisation. |
|Evaluation par écrit. |
|Exactitude du raisonnement et du résultat. |
|La rapidité est un critère secondaire. |
| |
|Notions physiques simples permettant de comprendre les effets du milieu, |
|les principes de fonctionnement du matériel, l'autonomie en air, la |
|flottabilité. |
|Rester à des problèmes de physique correspondant à une pratique de Niveau |
|II |
|Evaluation par écrit. |
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|Matériel. |
|Critères de choix dans l'équipement personnel. |
|Pas de mémorisation des schémas. Le niveau II doit pouvoir commenter des |
|schémas de principes simples. |
|Evaluation par oral ou par écrit. ; analyse et déduction à partir de cas |
|simples. |
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Accident Accident de plongée Loin d'être une activité de loisir dangereuse, la plongée sous-marine, de
par le milieu où elle se pratique et les contraintes physiologiques qu'elle
entraîne recèle quelques risques qu'il est bon d'appréhender avant
d'entreprendre l'activité.
Cet article a pour vocation de recenser les types d'accidents les plus
fréquemment rencontrés en plongée.
Les accidents de plongée sont de plusieurs types :
. mécaniques, dus principalement aux variations de pression, ce sont les
barotraumatisme ;
. toxiques, dus aux réactions biochimiques de notre organisme :
o narcose à l'azote,
o hyperoxie,
o SNHP,
o hypoxie
o hypercapnie
. bio-physiques, dus aux lois de Dalton et Henry (accident de
décompression, maladie de décompression, hyperpression pulmonaire) ;
. autres (en général dus au milieu) :
o noyade
o froid (hypothermie),
o coupures et plaies provoquées lors de la pénétration d'épaves,
o blessures provoquées par des animaux (méduses, murènes, requins,
raies, poisson-pierre, corail, animaux venimeux, etc.)
Si certains de ces accidents sont transposables à la plongée en apnée,
d'autres sont propres à cette dernière discipline, comme celui dû à
l'hyperventilation ou le rendez-vous syncopal des 7 mètres. Barotraumatisme Un barotraumatisme est un accident touchant les tissus du corps humain. Il
est causé par un changement de pression des gaz dans le corps.
Concrètement, un barotraumatisme survient lorsqu'il y a une difficulté
d'adaptation entre la pression d'air à l'intérieur d'une cavité du corps et
la pression externe. Ces variations de pression peuvent survenir lors
d'activités comme la plongée sous-marine, la plongée en apnée ou lors de
voyages en avion. La variation des pressions est énoncée par la loi de
Boyle-Mariotte.
Les dommages sont occasionnés dans les parties du corps humain autour des
cavités car les gaz sont compressibles avec l'augmentation de pression (ils
diminuent de volume) alors que les tissus ne le sont pas.
L'augmentation de la pressions extérieure entraîne une diminution du volume
du gaz qui attire vers le centre de la cavité le tissus formant
l'enveloppe.
Au contraire, la diminution de la pressions extérieure entraîne une
augmentation du volume du gaz qui va avoir tendance à repousse les tissus
(phénomène du ballon de baudruche).
Généralités
Causes En surface, la pression est dite atmosphérique (elle est alors en règle
générale de 1 bar).
À 10 mètres de profondeur, cette même pression est de 2 bars. La pression
double donc dans la zone comprise entre la surface et 10 mètres de
profondeur. Cette variation importante engendre de plus grands risques de
barotraumatismes dans cette zone. Par la suite, la pression augmentant de 1
bar par tranche de 10 mètres, la différence se fait moins sentir. Démonstration . à la descente :
o Prenons un sac plastique, rempli avec 5 litres d'air
(l'équivalent du volume contenu dans les poumons). Si ce sac est
descendu à 10 mètres de profondeur, son volume va être divisé
par deux.
. à la remontée :
o remplissons de nouveau ce sac, à 10 mètres de profondeur cette
fois, avec 5 litres d'air. Une fois remonté à la surface, son
volume aura doublé.
Si en lieu et place du sac plastique, le contenant est une cavité du corps
humain (oreilles, sinus, poumon, dents par exemple), le tissus la tapissant
sera attiré vers le centre jusqu'à la déchirure lors de la descente et
distendu jusqu'à l'éclatement lors de la remontée. Localisation des accidents Liste de différentes zones susceptibles d'être des foyers d'accidents de
type barotraumatique en plongée :
. les oreilles
. les sinus (accident provoquant des sinusites ou des otites
barotraumatiques)
. les poumons (avec risque de surpression pulmonaire)
. les yeux (les variations de pressions de l'air contenu dans le masque
peuvent provoquer un placage de masque)
. les dents peuvent être source de problèmes en cas de mauvais état
. la peau (le port d'une combinaison étanche peut être source
d'accidents cutanés) Prévention Ces accidents peuvent être évités par l'application de précautions simples.
Lors de l'immersion, le plongeur doit descendre doucement, afin de laisser
le temps aux pressions internes et externes de s'équilibrer. En cas
d'impossibilité (sinus bouché par exemple), il faut stopper la descente et
annuler la plongée jusqu'à rétablissement des possibilités d'équilibrage.
Lors de la remontée, il faut veiller à vider de manière continue les
cavités en question afin d'éviter tout risque de gonflement, voire
d'explosion. Squeeze Le mot squeeze désigne le phénomène de diminution des volumes d'air dans
les espaces près de la peau (masque, combinaison étanche) ainsi que la
douleur et les inconvénients qu'il peut induire. Les différents barotraumatismes
Les oreilles Le barotraumatisme peut toucher indifféremment une seul ou les deux
oreilles. Dans le cas d'un barotraumatisme auriculaire, c'est le tympan,
fortement sollicité lors des variations de pression qui peut s'enflammer. Causes Les causes d'un barotraumatisme de l'oreille peuvent être :
. une obturation partielle ou totale d'une ou des deux trompes
d'Eustache dues à des mucosités encombrant les fosses nasales ;
. une obturation du conduit auditif par un bouchon de cérumen ;
. une man?uvre d'équilibrage trop forte ou effectuée trop tardivement.
Le barotraumatisme de l'oreille, provoquant une inflammation du tympan,
peut donner lieu à une otite barotraumatique (congestion du tympan). Cette
otite, si elle est suffisamment grave, peut entraîner une perforation du
tympan.
Un barotraumatisme de l'oreille interne (dû en général à une Man?uvre de
Valsalva trop brutale) est un cas grave car atteignant les centres de
l'audition et de l'équilibre. Elle nécessite une hospi