veille media - Collectif VAN
26 oct. 2007 ... Sans attendre l'examen officiel de l'UNESCO en territoires occupés à ..... du sujet
- nié pars le gouvernement du pays - du génocide arménien? .... LADY
CHATTERLEY, de Pascale Ferran / BÉLGICA, FRANÇA, REINO UNIDO ...... En
vente à partir du 5 novembre 2007 dans toutes les bonnes librairies :
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1 A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
92 ans de déni : ça suffit !
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10 VEILLE MEDIA
Lundi 26 Octobre 2007 Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org 11 TURQUIE/USA/GENOCIDE ARMENIEN
Les U.S.A et la Turquie : l'honnêteté est la meilleure politique Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet
cette traduction d'un article en anglais paru sur Time le 18 octobre 2007.
De nombreux officiels américains (et même l'officiel turc occasionnel)
admettent en privé qu'ils auraient aimé que les U.S.A aient reconnu le
génocide arménien il y a longtemps. Les survivants arméniens meurent, mais
leurs descendants ont promis de continuer la lutte. S'il est essentiel de
s'assurer que la Turquie continue de "bien traiter les Américains," une
relation stable et fructueuse au 21e siècle ne peut pas être construite sur
un mensonge.
Jeudi 18 octobre 2007
TIME
Article de Samantha Power
Les U.S.A et la Turquie : l'honnêteté est la meilleure politique Par SAMANTHA POWER Il y a 90 ans, le régime des "Jeunes Tucs" a donné l'ordre d'exécuter les
leaders civils et les intellectuels arméniens. Les soldats turcs et la
milice ont forcé la population arménienne à partir dans le désert où plus
d'un million de personnes ont péri, soit sous les coups des baïonnettes,
soit de faim. C'est cette horreur qui a stimulé Raphaël Lemkin, un juif
polonais, pour inventer le mot génocide qui a été défini non pas en tant
que l'extermination d'un groupe dans sa totalité, mais plutôt comme
l'effort systématique visant à détruire un groupe. Lemkin voulait que le
terme - ainsi que la Convention Internationale qui en a résulté - englobe
aussi le nettoyage ethnique et l'assassinat d'une partie substantielle d'un
groupe donné. Sinon, il craignait que le monde attende qu'un groupe entier
soit exterminé avant d'entreprendre toute action. Mais ce mois-ci à Washington, ces vérités historiques - concernant des
événements qui se sont déroulés sur un autre continent, à un autre siècle -
déclenchent une controverse parmi les politiciens, comme si les dommages
étaient non corroborés, locaux et récents. L'enjeu, bien sûr, c'est de
savoir si la Chambre américaine des Représentants devrait offenser la
Turquie en adoptant la résolution condamnant le "Génocide Arménien" de
1915. Tous les acteurs de ce débat jouent les rôles qu'ils jouent depuis des
décennies. Le Général turc Yasar Buyukanit a averti que si la Chambre
votait la résolution, "nos liens militaires avec les U.S.A ne seraient plus
jamais les mêmes." Ayant reconnu le génocide lorsqu'il faisait campagne
pour la Maison Blanche, le Président George W. Bush a néanmoins marché dans
les pas de ses prédécesseurs du Bureau Ovale, déplorant, bel euphémisme,
"les souffrances tragiques" des Arméniens, et retournant hommes et femmes
diplomates ou militaires avec l'argument qu'une telle résolution
endommagerait les liens indispensables entre les USA et la Turquie. Au
Congrès, les Représentants des districts à forte population arménienne
soutiennent en général la mesure, tandis que ceux assommés ou trompés par
le Président ou le Pentagone ne la soutiennent pas. La pression officielle
a mené au retrait de nombreux sponsors de la résolution. Une des caractéristiques de ce script vieux de dizaines d'années, est
nouvelle : les menaces turques ont une plus grande crédibilité aujourd'hui
que par le passé. Principalement car la guerre américaine en Irak a
augmenté dramatiquement l'influence turque sur Washington. 70% du cargo
américain en direction de l'Irak passe par la Turquie ainsi qu'environ un
tiers du fuel utilisé par les militaires américains. Si la Turquie devait
réagir négativement à court terme, la reconnaissance du génocide est
garantie pour quatre raisons. Premièrement, la résolution de la Chambre dit
la vérité, et les U.S.A seraient le 24e pays à reconnaître officiellement
le génocide. Si Bush a avancé des arguments contre la résolution, il n'a
pas osé contester les faits. Une Administration qui montre si peu de
considération pour la vérité est ouvertement en train d'exhorter le Congrès
à la rejoindre dans son manque d'honnêteté. Il est inconcevable de penser
que, même à l'époque où les U.S.A estimaient l'Allemagne de l'Ouest comme
un rempart précieux contre l'Union Soviétique, Washington se serait retenu
de condamner l'Holocauste sur ordre de l'Allemagne. Deuxièmement, le temps qui passe ne fera qu'augmenter la taille de l'épine
dans ce qui est effectivement une relation de valeur avec la Turquie. De
nombreux officiels américains (et même l'officiel turc occasionnel)
admettent en privé qu'ils auraient aimé que les U.S.A aient reconnu le
génocide il y a longtemps. Les survivants arméniens meurent, mais leurs
descendants ont promis de continuer la lutte. La véhémence de la diaspora
arménienne est en train d'augmenter et non de diminuer. Troisièmement,
l'influence américaine sur la Turquie est bien plus grande que celle de la
Turquie sur les États-Unis. Les U.S.A ont fait entrer la Turquie dans
l'OTAN, ont bâti sa force militaire et ont soutenu sa candidature à l'Union
européenne. Washington a accordé un statut commercial privilégié à la
Turquie, avec comme résultat quelque 7 milliards de dollars de commerce
annuel entre les deux pays et 2 milliards de dollars d'investissements
américains. Les deux pays qui dépassent la Turquie en matière d'aide
étrangère en provenance des U.S.A sont Israël et l'Egypte. Et,
quatrièmement, pour toute l'aide de la Turquie envers les U.S.A à propos de
l'Irak : Ankara a rejeté la demande de Washington d'utiliser les bases
turques pour lancer l'attaque sur l'Irak, et a ignoré les protestations de
Washington concernant les troupes massées à la frontière irakienne ce mois-
ci, 60 000 soldats, un prélude à une attaque à laquelle tout le monde
s'attend dans le Kurdistan irakien. En d'autres mots, si la Turquie invoque
la résolution sur le génocide comme étant la raison pour ignorer les
souhaits américains, elle a une bien plus longue histoire quant à snober
Washington quand elle le veut. Autrement dit, la Turquie peut invoquer la résolution du génocide comme
étant l'une des raisons d'ignorer les souhaits américains, elle a, en fait,
toujours ignoré Washington quand elle le voulait. En 1915, lorsque Henry Morgenthau, l'Ambassadeur américain en Turquie,
avait protesté auprès du ministre turc de l'Intérieur à propos des
atrocités commises, le Turc avait été perplexe. "Pourquoi êtes-vous si
intéressé par les Arméniens, de toute façon ?" avait demandé Mehmed Talaat.
"Nous traitons bien les Américains." S'il est essentiel de s'assurer que la
Turquie continue de "bien traiter les Américains," une relation stable et
fructueuse au 21e siècle ne peut pas être construite sur un mensonge. ©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN 28 octobre 2007 - 08:30 -
www.collectifvan.org http://collectifvan.org/www.time.com/time/world/article/0,8599,1672790,00.ht
ml Lire le texte original dans la rubrique Anglais Le Déni Américain du Génocide Arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Stephen Zunes signe dans
Foreign Policy In Focus (FPIF) un article essentiel dont le Collectif VAN
vous propose la traduction : "Cela ne constitue pas uniquement un affront
tragique au peu de survivants du génocide et à leurs descendants, c'est
également un tort porté aux nombreux Turcs qui s'étaient opposés à la
politique de leur gouvernement à l'époque et qui avait tenté d'arrêter le
génocide, ainsi qu'aux Turcs de notre époque qui risquent des peines de
prisons dans leur pays, dont le régime est soutenu par les U.S.A, pour oser
reconnaître le génocide. Si la seule super puissance du monde refuse de
reconnaître le génocide, il y a peu de chance que justice soit jamais faite
».
Le Déni Américain du Génocide Arménien
Stephen Zunes | 22 octobre 2007
Editeur: John Feffer Foreign Policy In Focus www.fpif.org Cela continue de nous sidérer, ce que la direction démocrate au Congrès
fait lorsque les Républicains agitent le spectre de les qualifier du label
"Mous envers le terrorisme." Ils approuvent les mises sur écoute sans
mandat judiciaire. Ils permettent la détention illimitée de suspects sans
charge d'accusation. Ils autorisent l'invasion et l'occupation d'un pays à
l'autre bout du monde, qui n'était d'aucune menace pour nous, et puis ils
fournissent un fonds inconditionnel pour la contre rébellion, sanglante et
impossible à gagner, qui a inévitablement suivi. Il semble à présent, que les Démocrates désirent nier l'histoire, même
lorsque cela concerne un génocide.
La résolution non contraignante condamnant le génocide arménien a eu le
soutien de 226 co-sponsors et a été votée par la Commission des Affaires
étrangères de la Chambre. Cependant, il semblerait que la présidente de la
Chambre, Nancy Pelosi - en réponse aux pressions de la Maison Blanche et de
celle des leaders Républicains au Congrès, car cela pourrait nuire à "la
lutte mondiale contre le terrorisme" - empêchera la résolution d'être
présentée pour un vote à la Chambre en session plénière. Appelez cela un génocide Appelez cela un génocide
Entre 1915 et 1918, sur ordre des dirigeants de l'Empire ottoman, deux
millions d'Arméniens, selon les estimations, ont été déportés de force de
chez eux, une région qui faisait partie de la nation arménienne depuis plus
de 2500 ans. Les trois-quarts d'entre eux sont morts, résultat direct des
exécutions, de la faim ou d'autres raisons inhérentes. Henry Morgenthau, alors Ambassadeur américain dans l'Empire ottoman, avait
écrit : "Lorsque les autorités turques ont d