Année 2004 - Association « Les Amis du Père Pedro

Objectifs principaux pour 2005 12. 7. .... Antananarivo, le 15 janvier 2005 ...
adolescents au BEPC puis au baccalauréat; Assurer la formation professionnelle
des ... (42 élèves par enseignants en 2004 surtout dans les classes d'examen),
ainsi ...

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Association Humanitaire
AKAMASOA
MADAGASCAR Rapport d'activités 2004 et objectifs 2005 Janvier 2005 Téléphone : (261) 20 22 700 19
E.mail : akamasoa@dts.mg Site Web : www.perepedro.com COORDONNEES BANCAIRES CODE SWIFT COMPTE AKAMASOA (Euros)
CLM MG MG Code banque : 0005
BM Crédit Lyonnais - Madagascar Code Guichet : 36 003
Adresse : 74 rue du 26 juin 1960 Clef RIB : 28
BP : 174 Antananarivo 101 N° compte : 223 282
4 016 0
SOMMAIRE La lettre du Père Pedro P. OPEKA (15 janvier 2004)
3 1. Objectifs & lieux d'action
4
2. Rétrospective 2000 - 2004
5 à 7
Principaux résultats ; analyse & appréciations ; perspectives
3. Réalisations physiques
8
4. Ressources humaines & résultats
9
5. Facteurs internes & externes de viabilité
10 à 11
6. Objectifs principaux pour 2005
12
7. Evènements importants en 2004
13
8. Remerciements
14
9. Conclusion
15
10. Données 2000 / 2004 (4 annexes)
16 à 21 Chers amis, De l'année 2004, je retiens deux évènements : la cérémonie de clôture des
Jeux Olympiques d'Athènes, et le « tsunami » qui, le 26 décembre denier, a
ravagé les côtes du Golfe du Bengale de l'Océan Indien. Ce fut le passage
de lumière lorsque de jeunes enfants grecs ont transmis la flamme olympique
à de jeunes enfants chinois : signe de vie entre continents et
civilisations. Ces enfants ont alors dit au monde leur espoir de paix. Ce
fut aussi le passage de la mort répandue par une vague terrifiante : signe
de notre petitesse face à la puissance de la nature, qui a soulevé un grand
élan de générosité entre continents et civilisations. Les peuples ont alors
dit au monde leur solidarité. Dans leur contraire de joies et de souffrances, ces deux événement ont un
dénominateur commun que le philosophe Paul Ricoeur résumait ainsi : « La
bonté est plus profonde que le mal. Il nous faut libérer cette certitude ». Le mal se manifeste de deux manières. Il vient d'abord de l'être humain
qui, lorsque qu'il ne maîtrise pas l'égoïsme qui l'habite, crée la guerre,
la pauvreté et l'exclusion. Il vient aussi de la souffrance et de la mort
qui nous emportent. Job exprime notre angoisse devant la mort : « Je ne fais pas le poids... Je
mets ma main sur la bouche. Qui est celui qui dénigre la Providence sans
rien n'y connaître ? Eh oui ! J'ai abordé sans le savoir des mystères qui
me confondent ». Jésus en Croix, a accepté le mystère de notre vie : il a
vécu la joie, il a souffert, il est mort, et il est ressuscité. Entre la
vie sur terre et la Vie Eternelle, il y a le passage. Il ne s'agit pas de
consolations : il s'agit d'une invitation à vivre et mourir dans la lumière
qui porte l'ombre de la vie au-delà de nos pas. La réponse aux cataclysmes naturels, à la guerre, à la pauvreté et à
l'exclusion que nous répandons par imprévoyance et par égoïsme est simple à
concevoir : c'est cette vague de dons, et donc de partages, qu'il faut
créer et entretenir. C'est dur à réaliser. Comme tant d'autres associations humanitaires et tant de bonnes gens
anonymes, Akamasoa affronte chaque jour la vie et la mort. En octobre dernier, nous avons fêté le quinzième anniversaire de notre
association. J'écrivais alors : « Le nombre si dramatiquement important de
pauvres qui nous entourent à Madagascar, et les images que la télévision
nous renvoie d'autres parties du monde, tendent à banaliser la misère. A
force de la côtoyer ainsi, de près ou de loin, une sorte d'habitude
s'installe dans les yeux et dans les c?urs, et cette accoutumance ouvre la
porte à l'indifférence puis à l'acceptation de la fatalité de la pauvreté.
Le scandale humain des enfants de la rue soulève trop peu l'indignation et
la révolte. Qui n'entend pas ces phrases « on n'y peut rien : c'est comme
çà » ? Notre travail à Akamasoa est une des preuves qu'il est toujours
possible d'agir pour que les pauvres se remettent en marche. Nous savons
que là où il y a un problème, il y a aussi une solution. » Notre rapport annuel fait état de nos actions, de nos difficultés et de nos
joies. Cette année, vous y trouverez une rétrospective de nos dernières
années de travail. Ce n'est pas un panégyrique : c'est le témoignage que la
Croix de Jésus n'ouvre pas un vain espoir. Chaque matin, l'être humain doit
se lever pour accomplir, jusqu'au soir, ce qui doit être fait pour lutter
contre la souffrance. Puissent la flamme olympique et la charité encourager
chacune et chacun à humaniser la terre. Père Pedro
Antananarivo, le 15 janvier 2005
1. Objectifs & lieux d'action 1.1. Objectif principal L'association humanitaire « Akamasoa » a été créée par le Père Pedro OPEKA
et de jeunes étudiants malgaches, en 1989. Elle a pour but de contribuer à
la réhabilitation humaine et la réinsertion économique et sociale de
familles issues des rues d'Antananarivo et de ses banlieues. Elle apporte
également sa contribution au développement dans la province de Fianarantsoa
(Vangaindrano où le Père Pedro a commencé sa vie missionnaire en 1972, et
dans le Commune d'Alakamisy - Ambohimaha). Pour atteindre cet objectif principal, nous créons de véritables villages.
1.2. Objectifs spécifiques 1. Faciliter l'accès des adultes à un emploi rémunéré, soit au sein de
l'association soit à l'extérieur (à Antananarivo ou par un retour aux
villages et villes d'origine)
2. Construire des logements familiaux en « dur »
3. Assurer la scolarisation primaire obligatoire et conduire les
adolescents au BEPC puis au baccalauréat
4. Assurer la formation professionnelle des adultes
5. Fournir les soins de santé
6. Faire accéder à nos services les familles vivant dans le voisinage de
nos villages
7. Apporter une aide d'urgence temporaire aux personnes démunies, sans
travail et esseulées et qui sont sans secours humains et matériels (soins
sanitaires, aide alimentaire et dons d'outils) 1.3. Lieux d'actions Province d'Antananarivo 1. Centre d'Antolojanahary (créé en 1989) - RN 4, PK 60 - route d'Ankazobe
2. Centre de Manantenasoa (créé en 1990) - RN 2, PK 8 - route de Toamasina
3. Centre d'Andralanitra (créé en 1991) - RN 2, PK 8 - route de Toamasina
4. Centre de Mahatsara (créé en 1993) - RN 2, PK 12 - route de Toamasina
5. Centre d'Ambatomitokona - Talata Volonondry (créé en 1994) - RN 3, PK 37
- route d'Anjorobe
Province de Fianarantsoa à 400 km au sud de la Capitale 1. Commune d'Alakamisy Ambohimaha - RN 7, PK 30 de Fianarantsoa
2. Safata à 17 kms d'Alakamisy Ambohimaha
3. Vangaindrano à 800 Kms de la Capitale - Côte Sud Est 2. Rétrospective 2000 / 2004 Un bilan de nos actions récentes s'impose pour tracer le chemin qu'il nous
faut prendre. 2.1. Principaux résultats Le détail des données chiffrées figure en annexe à la section 10, pages 17
à 21 2.1.1. Accueil et logements à Antananarivo 1. Entre 2000 et 2004, le nombre de familles accueillies est passé de 3.662
à 3 360 (16.512 à 15.4 personnes). 302 Trois cent deux familles ont
quitté l'association pour rentrer dans leur lieu d'origine.
2. Au cours des quatre dernières années, nous avons construits 671
logements définitifs en brique (dont 63 % en 2003 et 2004) ; ce qui a
permis de réduire fortement le nombre de logements provisoires en bois
(de 905 à 216). 2. Education à Antananarivo 1. Malgré le départ de 302 familles, le nombre total d'enfants scolarisés
est passé de 8.595 à 8.380 enfants et adolescents (- 215) et nous avons
multiplié par 4 le nombre d'adolescents parvenant au baccalauréat.
2. Le nombre d'enseignants a augmenté de 64 % (de 121 à 199) ; le taux
d'encadrement scolaire (nombre moyen d'élèves par enseignant) a été
sensiblement amélioré (42 élèves par enseignants en 2004 surtout dans les
classes d'examen), ainsi que le nombre moyen d'élèves par classe (de 80 à
60).
3. Le taux de réussite scolaire est élevé et se maintient : 91 % en moyenne
pour le CEP ; 43 % pour le BEPC (de 19 % en 2000 et 2001 à 59 % au cours
des trois dernières années) ; 75 % au baccalauréat. 3. Santé dans les provinces d'Antananarivo et de Fianarantsoa 1. Le nombre de personnels de santé a cru de 43 % (de 28 à 40) : l'effort a
porté sur le nombre de médecins (+ 50 %) et d'aides-soignantes (+ 42 %)
2. Les consultations et hospitalisations (ceci incluant le dispensaire et
la maternité de Safata) ont été fortement diminuées : respectivement
moins 80 % et moins 41 %. 4. Emplois au sein de l'association à Antananarivo 1. Entre l'an 2000 et l'an 2004, les emplois productifs sont passés de
3.480 à 2.639 (- 76 %), bien qu'en 2002 nous ayons retrouvé un nombre
sensiblement égal à celui de l'année 2000 (conséquence de la crise
politique et économique)
Cette réduction du nombre d'emplois productifs a été très importante
entre 2003 et 2004 : moins 83 %
2. Les emplois ouvriers dans la carrière ont beaucoup diminué (- 580),
cependant que nous avons développé les emplois dans le secteur de la
construction (20 % de nos emplois internes)
3. Nous avons augmenté de 52 % les emplois de direction et d'encadrement de
l'association (employés t