Rapport du gouvernement

14 déc. 2009 ... L'examen de la politique commerciale de la Malaisie couvre la période ......
islamiques, banques d'investissement, sociétés d'assurance et ...

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Organisation Mondiale
du Commerce |RESTRICTED | |
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| |WT/TPR/G/225 |
| |14 décembre 2009 |
| |(09-6387) |
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|Organe d'examen des politiques commerciales |Original: anglais |
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|EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES |
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|Rapport de la |
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|MALAISIE | |Conformément à l'Accord établissant le Mécanisme d'examen|
|des politiques commerciales (Annexe 3 de l'Accord de |
|Marrakech instituant l'Organisation mondiale du |
|commerce), la déclaration de politique générale présentée|
|par la Malaisie est reproduite ci-après. | Note: Le présent rapport fait l'objet d'une distribution restreinte et ne
doit pas être communiqué à la presse avant la fin de la première
séance de la réunion de l'Organe d'examen des politiques commerciales
portant sur la Malaisie.
TABLE DES MATIÈRES Page I. ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE 5 II. ÉVOLUTION de la politique commerciale 7
i) Aperçu général 7
ii) Système commercial multilatéral 7
iii) Accords commerciaux préférentiels 8
iv) ASEAN 8
v) Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) 9 III. POLITIQUES SECTORIELLES 9
i) Secteur manufacturier 9
ii) Secteur agricole 10
iii) Secteur des services 10 IV. ORIENTATION ET STRATÉGIE FUTURES 13 ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE L'EXAMEN DE LA POLITIQUE COMMERCIALE DE LA MALAISIE COUVRE LA PÉRIODE 2005-
2009, CARACTÉRISÉE PAR LE RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE ET FINANCIER MONDIAL,
UNE INFLATION ACCRUE, LA HAUSSE DU PRIX DU PÉTROLE ET LA PANDÉMIE DE GRIPPE
A (H1N1). Pour que l'économie malaisienne puisse continuer à surmonter ces
difficultés, le gouvernement a pris différentes mesures, destinées
notamment à accroître la demande intérieure et à atténuer l'impact de la
conjoncture extérieure instable. Celles-ci comprennent des mesures
budgétaires et monétaires ayant pour objet de stimuler une croissance tirée
par la demande intérieure, accroître la compétitivité de l'économie,
stimuler de nouvelles sources de croissance, développer la mise en valeur
du capital humain et diversifier les exportations pour réduire
graduellement la dépendance excessive à l'égard des marchés traditionnels.
Le premier Plan de relance économique, mis en place en novembre 2008, se
chiffrait à 7 milliards de ringgit, et le second, mis en place en
mars 2009, à 60 milliards de ringgit. L'économie malaisienne a enregistré une croissance moyenne de 5,5% pour la
période 2005-2008. La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel, qui
était de 5,3% en 2005, a atteint 5,8% en 2006 et 6,2% en 2007 avant de
redescendre à 4,6% en 2008. Le premier trimestre 2009 a enregistré une
contraction économique de 6,2%, alors qu'une baisse plus faible (3,9%) a
été enregistrée au deuxième trimestre. Une amélioration des résultats
économiques est attendue pour la seconde moitié de l'année, mais le PIB
pour 2009 devrait diminuer de 3,0%, d'après les estimations. En 2008, la flambée des prix des produits de base a entraîné une très forte
hausse du prix des produits alimentaires et du prix de vente au détail des
combustibles et carburants sur le marché intérieur. L'inflation a alors
atteint 8,5%, son niveau le plus élevé depuis 26 ans en juillet 2008.
Toutefois, cette tendance s'est modérée vers la fin de l'année au moment où
la contraction de la demande mondiale et la baisse rapide des cours
mondiaux des produits de base ont entraîné un fléchissement de l'inflation
intérieure à 4,4% en décembre. Pour l'ensemble de l'année, l'inflation
globale a été en moyenne de 5,4% en 2008 contre 3% en 2005. La population active est passée de 11,2 millions en 2006 à 11,7 millions en
2009. La contraction de la croissance en 2009 a entraîné un accroissement
progressif du chômage, qui a atteint un taux relativement élevé de 4,5%. Le secteur des services a enregistré une croissance de 7,9% pour la période
2005-2008, soutenue par une forte expansion du commerce de gros et de
détail, de la finance et de l'assurance, de l'immobilier, du tourisme et
des services fournis aux entreprises. Au cours de la période 2005-2008, la production de produits pour
l'exportation et pour le marché intérieur a contribué à la croissance du
secteur manufacturier qui a été de 4,1%. La croissance des industries
tournées vers l'exportation a été principalement soutenue par une
production accrue des produits électriques et électroniques (E&E), de
produits pétroliers, de produits en caoutchouc et de machines et
équipements. Pour les industries tournées vers le marché intérieur, la
croissance a eu pour origine l'expansion de la production des industries
chimiques et industries connexes, de matériaux de construction et de
matériel de transport. Le secteur agricole a progressé de 3,3%, en raison d'une production accrue
d'huile de palme, de bétail et d'autres produits de l'agriculture pour la
période 2005-2008. Le secteur de la construction a enregistré une croissance de 1,25% pour la
période 2005-2008. Le secteur minier a reculé légèrement, de 0,05%, en raison d'une baisse de
la production de pétrole brut et de gaz naturel en 2007 et 2008. Le secteur privé reste le principal moteur de la croissance économique.
Les investissements privés pour la période 2005-2008 ont progressé de 6,3%
par an et un accroissement des dépenses d'investissement a été enregistré
notamment dans le secteur manufacturier et celui des services. Le taux de
croissance moyen de l'investissement étranger direct (IED) net pour la
période 2005-2008 a été de 11,5%. La consommation privée a progressé de 8,7% par an pour la période 2005-
2008, progression attribuée principalement à une hausse du revenu
disponible et des prix des produits de base. Les investissements publics ont enregistré une croissance moyenne de 5,1%
par an pour la période 2005-2008, principalement en raison de la mise en
?uvre accélérée de projets de développement, alors que la consommation
publique s'est accrue de 7,2% par an suite à une hausse des dépenses
relatives aux rémunérations, aux fournitures et aux services. La Malaisie affiche un excédent commercial depuis novembre 1997. Les
exportations ont enregistré une croissance moyenne de 8,5% pour la période
2005-2008. En 2007, les exportations ont progressé, quoique à un taux plus
faible (2,7%), en raison d'une baisse de la demande de produits
manufacturés. En revanche, la flambée des prix des produits de base a
contribué à faire monter la valeur des exportations de 9,6% en 2008. Les
États-Unis, le Japon, la Chine et les pays membres de l'ASEAN sont restés
les principaux partenaires commerciaux de la Malaisie, avec une part
combinée moyenne de 60,0% de ses exportations totales de 2005 à 2008. Le gouvernement n'a cessé de pratiquer une politique budgétaire avisée,
comme le montre la réduction du déficit budgétaire, qui est tombé de 3,6%
du PIB en 2005 à 3,2% en 2007. Cependant, ce déficit est remonté à 4,8% en
2008 suite à la mise en ?uvre de plusieurs programmes destinés à amortir
l'incidence du renchérissement du pétrole et des denrées alimentaires. En
2009, le déficit budgétaire devrait atteindre 7,4% du PIB en raison de la
mise en ?uvre du deuxième plan de relance. La dette publique a continué de progresser en valeur absolue puisque de
228,7 milliards de ringgit (43,8% du PIB) en 2005 elle est passée à
306,4 milliards de ringgit (41,5% du PIB) en 2008. La dette intérieure
représente 93,4% du total. Durant cette période, la dette extérieure a
continué de baisser, tombant de 30 milliards de ringgit (5,7% du PIB) en
2005 à 20,3 milliards de ringgit (3,8% du PIB) en 2008. L'épargne nationale brute est restée élevée, avec une moyenne de 37,8% du
produit national brut (PNB) en 2005-2008, permettant à la Malaisie de
financer ses activités économiques à l'aide de ressources nationales. La Malaisie a continué d'enregistrer un excédent de la balance des
transactions courantes avec un bon niveau de réserves. Lors du dernier
examen, le niveau des réserves s'élevait à 265,3 milliards de ringgit, soit
70,2 milliards de dollars EU (31 décembre 2005). Depuis, les réserves
internationales de la banque centrale (Bank Negara Malaysia) ont atteint
334,3 milliards de ringgit, soit 96,0 milliards de dollars EU
(septembre 2009). Ces réserves suffisent pour financer 9,5 mois
d'importations non réexportées et représentent 3,9 fois la dette extérieure
à court terme. Les taux de croissance soutenus de ces quatre dernières années ont fait
passer le revenu par habitant de 20 911 ringgit (5 700 dollars EU) en 2006
à 25 722 ringgit (7 716 dollars EU) en 2008, soit une augmentation annuelle
moyenne de 10,5%. Depuis la réforme du régime de change qui a remplacé un taux de change fixe
par un système de flottement contrôlé en juillet 2005, le ringgit tend
globalement à s'apprécier. En avril 2008, le ringgit avait subi une
appréciation cumulée de plus