INTRODUCTION :

1 - Méthodes et protocole d'étude 2. 1.1 - Prelevements 2. 1.2 - Extraction de la
Faune 3. 1.3 - Montage et examen des individus 3. 1.4 - Calcul des indicateurs 4.

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|Etude qualitative et quantitative des sédiments sur les retenues de Labarre|
|et Mercus-Garrabet. Mise en relation de ces caractéristiques avec le |
|fonctionnement physique, chimique et trophique du milieu. |
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|- volet macroinvertébrés du sédiment - |
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|Décembre 2010 |
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|[pic] |Un regard professionnel sur votre environnement |
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| |Girond 07160 MARIAC . Tél : 04 75 29 05 36 . |
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SOMMAIRE 1 - Méthodes et protocole d'étude 2 1.1 - Prelevements 2
1.2 - Extraction de la Faune 3
1.3 - Montage et examen des individus 3
1.4 - Calcul des indicateurs 4
2 - RESULTATS 6 2.1 - Sédiments récoltés 6
2.2 - Oligochètes et indicateur IOBL 6
2.3 - Macroinvertébrés et indicateur Biomac 7
ANNEXES 8 Annexe 1 - Localisation et conditions des prélèvements. Caractéristiques
des sédiments récoltés 9
Annexe 2 - Liste faunistique (oligochètes) et indicateur IOBL 14
Annexe 3 - Liste faunistique (macroinvertébrés) et indicateur Biomac 17
1 - METHODES ET PROTOCOLE D'ETUDE Le protocole d'échantillonnage et de détermination de la métrique
IOBL ainsi que le matériel utilisé respecte celui défini par la norme AFNOR
NF T90-391. Il s'inspire également de la norme AFNOR NF T90-390 (indice
IOBS), de l'étude Inter-Agences de l'Eau n°88 (guide méthodologique de
l'IOBS) et du protocole actualisé de la diagnose rapide des plans d'eau
(Barbe et al., 2003). 1.1 - PRELEVEMENTS Les prélèvements sont réalisés à l'aide d'une benne d'Ekman (fig.1).
Les mâchoires de la benne sont fermées sur le fond du plan d'eau à l'aide
d'un poids (appelé messager) qui coulisse le long de la corde. Les
sédiments bruts récoltés sont remontés jusqu'à la surface à l'intérieur de
la benne puis déposés dans une bassine. Dans le cas où les sédiments
comportent une fraction non négligeable de sable ou de gravier, les
prélèvements sont effectués à l'aide d'une benne Ponar (fig.1). Les
mâchoires de la benne se ferment par la détente d'un ressort qui se produit
lors du choc de la benne à son arrivée sur le fond. |Benne d'Ekman |Benne Ponar |
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|Figure 1 : bennes utilisées pour les prélèvements de sédiments |
Une première concentration de la faune est opérée sur le terrain. Les
particules fines sont éliminées par filtration sur un tamis de 0,3 mm. Si
des éléments grossiers (pierres, galets, morceaux de bois...) sont
présents, ils sont brossés et enlevés individuellement. Si des sables ou
des graviers sont abondants, le contenu du prélèvement est ensuite traité
par décantations successives (opération répétée au moins 10 fois) : après
avoir réajusté le niveau de l'eau de manière à ce qu'il dépasse de quelques
centimètres le dépôt, ce dernier est agité manuellement et l'eau
surnageante chargée de débris organiques et de faune est versée sur un
tamis de 0,3 mm de vide de maille. Le refus du tamis est enfin mis dans un
flacon et fixé au formol en quantité telle que la concentration finale dans
le flacon est égale à 5% (v/v). Le volume total prélevé ainsi que celui des
éléments éliminés (éléments grossiers et sables-graviers) est noté. Un échantillon est constitué des 5 à 20 premiers centimètres (en
fonction du taux de remplissage de la benne) d'une surface de sédiment
d'environ 0,1 m², ce qui équivaut à 4-5 prélèvements à la benne (effectués
à une dizaine de mètres les uns des autres). Les différents prélèvements
constituant un échantillon sont groupés dans le même flacon. Chaque plan d'eau fait l'objet de trois échantillons (fig.2), le
premier à la plus grande profondeur (échantillon appelé "centre") et les
deux autres de part et d'autre du point précédent (échantillons appelés
"latéral 1" et "latéral 2"), à une profondeur d'environ 50% de la
profondeur maximale. Pour les retenues, les échantillons peu profonds sont
réalisés en rive gauche et droite à proximité (maximum 500 mètres) du
barrage. |[pic] |
|C = centre, L1 = latéral 1, L2 = |
|latéral 2 |
|Figure 2 - localisation des trois |
|échantillons d'une retenue | 1.2 - Extraction de la faune L'échantillon fixé est tamisé sur une colonne de deux tamis. Le
tamis du haut a une maille de 5 mm et sert à éliminer les grosses
particules minérales et organiques. Il retient éventuellement des individus
de grande taille qui seront retirés à la pince et incorporés au refus du
tamis du bas. Celui-ci a une maille de 0,5 mm et c'est sur son refus que
s'effectue l'extraction de la faune. Le volume du refus de chacun des deux
tamis est mesuré. Un volume standard de dépôt (refus du tamis inférieur) est
observé dans une coupelle quadrillée sous la loupe binoculaire et les
macroinvertébrés sont extraits au fur et à mesure de leur observation. Dans
le cas où les individus ne sont pas entiers, seules les parties contenant
la tête sont prélevées. Un autre volume, identique au précédent, et choisi
de manière aléatoire, est ensuite analysé de manière identique. En première phase, sont extraits à la fois les oligochètes et
les macroinvertébrés non oligochètes jusqu'à concurrence de 100 individus
par échantillon. Quand ce premier total est atteint, dans une seconde
phase, seule l'extraction des oligochètes se poursuit jusqu'à atteindre un
nouveau total de 100 uniquement pour les oligochètes. Les deux phases de
l'extraction sont conservées séparément. Cette procédure permet donc
d'obtenir d'une part une liste de 100 macroinvertébrés (oligochètes inclus)
pris au hasard qui correspondent à l'ensemble des individus extraits lors
de la phase 1 et d'autre part une liste de 100 oligochètes pris au hasard
qui correspondent aux individus de ce groupe extraits lors des phases 1 +
2. Dans le cas particulier de faibles densités (moins de 100
macroinvertébrés ou 100 oligochètes dans l'échantillon), la procédure
d'extraction se poursuit jusqu'à épuisement de l'échantillon. Le nombre total d'individus dans le dépôt est évalué par une
règle de trois utilisant le rapport entre le volume de dépôt observé et son
volume total. 1.3 - Montage et examen des individus Les oligochètes sont placés entre lame et lamelle dans un milieu de
montage constitué de glycérine. Ils sont posés sur la lame si possible en
position latérale et sont regroupés selon leur taille sur des lames
séparées. Les individus sont ensuite légèrement comprimés pendant 2 jours
avant observation et identification au microscope. Dans les cas (rares) où
des structures internes restent peu visibles (gaine pénienne chez
Ilyodrilus templetoni par exemple), les individus sont placés dans un
milieu de montage constitué pour moitié de glycérine et d'acide lactique et
les lames sont ensuite chauffées à 80°C pendant 30 à 60 minutes.
L'identification se fait ensuite au microscope comme précédemment. Les autres macroinvertébrés sont soit identifiés directement à
la loupe binoculaire soit ils font l'objet de montages pour observation au
microscope (capsules céphaliques de Chironomidae par exemple) avant
détermination. Le niveau d'identification retenu pour les comptages correspond
généralement à l'espèce pour les oligochètes, au genre pour les
chironomides et au niveau préconisé par la norme Afnor XP T90-388 (juin
2010) pour les autres macroinvertébrés. Certains groupes de
macroinvertébrés ne seront pas retenus pour le comptage, il s'agit des
bryozoaires, des spongiaires, des hydrozoaires, des hydracariens et des
nématodes. 1.4 - Calcul des INDICATEURS Le calcul de l'indicateur IOBL est détaillé dans le texte de la norme
AFNOR NF T90-391. Il ne sera par conséquent pas exposé dans ce chapitre qui
sera entièrement consacré au calcul de la métrique Biomac. La charge biodégradable des sédiments d'un échantillon est
déterminée à partir de l'indicateur Biomac. Ainsi, un peuplement très
sensible à la charge biodégradable sera considéré comme indicateur de
sédiments à faible charge et vice-versa. Cette sensibilité est obtenue à
partir de la moyenne de la sensibilité des taxons présents en donnant
davantage de poids aux taxons particulièrement abondants. Le principe général de la méthode, énoncé dans le paragraphe
précédent, a déjà été largement utilisé pour évaluer la qualité trophique
et/ou organique des masses d'eau à partir des macroinvertébrés benthiques.
Citons par exemple l'indice biologique macroinvertébrés officiellement
utilisé en Allemagne dans les cours d'eau depuis une quinzaine d'années
(Saprobienindex, norme DIN 38410-1). En Italie, ce genre d'indice a été
utilisé par ROSSARO et al.[1] pour év