Réponses au Q.C.M. EPU 2005

10 ? la mécanique vibratoire laryngée définit : ... d) l'amplitude de la vibration
cordale ... a) Présence ou absence de la vibration des cordes vocales ..... 5 - L'
imagerie anatomique et fonctionnelle pourraient devenir des examens
pronostiques ...

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Réponses au Q.C.M. établi par les divers orateurs de l'EPU 2005,
parues dans le n° 3 des CAHIERS DE L'AUDITION (Vol.19 - Mai/Juin 2006).
A - PRODUCTION DE LA PAROLE
Anatomie et physiologie de la phonation
Dr C. RUAUX, Oto-Rhino-Laryngologiste, Phoniatre, Rennes 1 - au plan phylogénétique la fonction principale du larynx est :
a) respiratoire 2 - le diaphragme est un muscle :
a) inspiratoire 3 - le seul cartilage pair, symétrique et mobile du larynx est :
c) l'aryténoïde 4 - les fibres constitutives des muscles intrinsèques du larynx sont
essentiellement de type :
b) résistantes et rapides (IIa) 5 - le muscle constitutif de la corde vocale est le :
a) thyro-aryténoïdien
6 - le rapprochement des cordes vocales lors de la phonation réalise un
mouvement :
d) d'adduction 7 - l'effet Bernoulli [?(v2/2) + ?gz + ?], appliqué aux fluides en
mouvement, est un principe physique de conservation :
a) d'énergie 8 - dans la phase phonatoire l'effet Bernoulli ne participe pas :
b) à l'écartement des cordes vocales 9 - l'énergie introduite intervient dans la fréquence de battement :
b) d'un oscillateur à relaxation 10 - la mécanique vibratoire laryngée définit :
d) un registre 11 - le réglage de l'intensité vocale est fonction de :
d) l'amplitude de la vibration cordale 12 - la fonction de transfert du conduit vocal (création des formants) :
b) appauvrit le signal acoustique laryngé
B - PHONETIQUE ARTICULATOIRE
G. BESCOND, Orthophoniste, Rennes 1- L'aiguillage du passage de la voix aux résonateurs est contrôlé par :
a) Le passage vélo-pharyngal 2- Les voyelles sont différenciées des consonnes par quel critère :
b) L'obstruction de la voix 3- Le lieu d'articulation des voyelles est caractérisé par les mouvements
de la langue :
c) Sur l'axe horizontal 4- Quel schéma permet un classement des voyelles ?
a) Trapèze vocalique 5- Si l'occlusion linguale est effectuée sur l'axe médian du palais :
b) Un passage latéral de l'air est produit 6- Quel schéma permet un classement des consonnes ?
b) Tableau consonantique 7- Le voisement des consonnes dépend de :
a) Présence ou absence de la vibration des cordes vocales 8- Les semi-consonnes ont une petite aperture en mode articulatoire mais
possèdent en analyse acoustique, des formants proches de ceux des :
c) Voyelles 9- Comment appelle-t-on une personne dont la langue maternelle ou l'accent
est différent de celle qui est parlée dans l'endroit où la personne se
trouve :
b) Allophone 10- Quel est le versant de l'articulation responsable de la variabilité
des unités phonétiques :
a) La coarticulation
C - ACOUSTIQUE DE LA PAROLE
X. RENARD, Lille
F. LEFEVRE, Rennes
1 - Dans les voyelles, la composition formantique est :
a) Indépendante de la fréquence du fondamental laryngé
2 - On enregistre un locuteur émettant une voyelle tenue. Puis on supprime
la zone fréquentielle du fondamental laryngé. A l'écoute de la voyelle
modifiée :
c) La voyelle initiale est quasiment réentendue à l'identique 3 - L'observation par 1/3 d'octave du spectre d'une voyelle :
c) Dessine assez bien les contours des « champs fréquentiels » du F0 et
des formants
4 - La zone du 2ème formant du /i/ se situe vers :
c) 2.500 Hz 5 - Dans le contexte VCV « apa », la durée du silence qui suit le 1er
/a / jusqu'à l'explosion du /p/ est de l'ordre de :
c) 200 ms 6 - La liquide /l/ est une latérale, très semblable aux voyelles.
b) Facile à identifier, elle est en outre très repérable grâce à 2 zones
fréquentielles situées de part et d'autre de 2.000 Hz (1.500 et 2.500 Hz).
7 - Le spectre du /s/ s'étend approximativement de :
b) 3.000 à 11.000 Hz
8 - Le spectre du /f/ correspond au spectre :
c) D'un bruit blanc avec un très léger renforcement spectral vers 10.000
Hz 9 - La constrictive médiane sonore qui correspond à la constrictive
médiane sourde /s/ est :
a) /z/ 10 - On enregistre un mot émis à une intensité de voix moyenne. Puis on
supprime de l'enregistrement tous les éléments stables des divers phonèmes
émis pour ne garder que les zones de transitions phonétiques qui sont, de
la sorte, mises bout à bout. La durée d'émission du mot a ainsi
considérablement diminué. On fait entendre le mot ainsi modifié à un
auditeur étranger à l'expérience.
a) L'identification phonétique est parfaitement possible malgré le débit
accéléré 11 - Un locuteur prononce les mots « pa », « pap », « papi », papillon »,
avec une voix moyenne et un débit identique. La durée du /a/ du mot « pa »
est mesurée. L'adjonction de phonèmes surnuméraires au « pa » initial :
b) Diminue la durée du 1er /a/ de 25% environ dès le 1er phonème ajouté,
avec des variations ultérieures moindres avec l'ajout de nouveaux phonèmes 12 - Si on analyse les spectres à long terme de la parole en valeurs crête,
on observe que la taille de la dynamique comprise entre voix chuchotées et
voix fortes n'est pas identique dans toutes les zones fréquentielles. Au
maximum de 13 dB sous 250 Hz et de 15 dB au delà de 2500 Hz, elle est, pour
la zone comprise entre 250 et 2.500 Hz, de l'ordre de :
b) 20 à 30 dB 13 - Sur un graphique d'audiogramme tracé en dB HL, le spectre à long terme
de la parole en valeurs crête se situe, de 250 à 4.000 Hz :
c) Vers 55 dB, soit au niveau de la médiane de la dynamique théorique
monaurale de l'entendant 14 - Le trait acoustique permet de décrire :
c) un phonème 15 - Le 1er formant est :
d) un indice acoustique
D - ENVELOPPES TEMPORELLES DE LA PAROLE
H. BISCHOFF, Paris
E. BIZAGUET, Paris
1 - La voix a une constitution :
a) impulsionnelle 2 - L'enveloppe temporelle d'un signal correspond à l'ensemble des
modulations d'amplitude :
c) allant de 4 à 50 Hz 3 - La compression temporelle permet :
b) d'éliminer des fragments du message 4 - Le message ayant été comprimé par compression temporelle :
a) permet une meilleure rétention de l'information globale
5 - Qu'est-ce que l'acuité temporelle :
b) la capacité à détecter des changements dans la structure fine de
l'enveloppe temporelle 6 - Soit deux sons A et B ayant des niveaux équivalents de pression
identique, si A est croissant et B décroissant :
a) La sonie de A > sonie de B
7 - L'enveloppe temporelle se compose de trois phases, l'attaque (1), la
tenue (2) et la résonance (3). Classer ces trois phases par ordre
d'importance :
b) 1 - 3 - 2 8 - Lorsque le VOT est négatif :
a) La voix démarre avant l'explosion de la consonne
9 - Le Voice Onset Time :
c) La distribution du VOT se fait selon deux frontières perceptives 10 - Le Voice Onset Time :
b) La durée du VOT dépend du lieu d'articulation et du contexte vocalique
E - DONNEES FREQUENTIELLES ET TEMPORELLES DE LA PERCEPTION DE LA PAROLE
B. AZEMA, Paris
C. RENARD, Lille 1 la structure fine de la parole est indispensable à l'intelligibilité :
a) Dans le bruit 2 - la portion la plus importante de la dynamique d'intensité donnant 100%
d'intelligibilité de la parole est contenue entre :
c) 6 et - 9 dB 3 - les bandes fréquentielles les plus importantes pour l'intelligibilité
sont comprises entre :
c) 1500 et 3000 Hz 4 - le fonctionnement du système auditif central est :
b) Asymétrique en faveur de l'hémisphère gauche qui reçoit les informations
de l'OD
c) Asymétrique en faveur de l'hémisphère droit qui reçoit les
informations de l'OG
F - BOUCLE AUDIOPHONOLOGIQUE
Boucle audiophonatoire, prosodie, lecture labiale
G. GUILLARM, Audioprothésiste, Orthophoniste, Rennes
1 - Les liens qui existent dans la boucle perception et production de la
parole relèvent de :
b) l'approche motrice de la parole
2 - Le contrôle audiophonatoire se met en place :
b) vers six mois
3 - Parmi les mots suivants, lequel fait partie du domaine de la prosodie :
b) la mélodie
4 - La perception de la parole relève d'un triptyque concernant :
b) audition, articulation et lecture labiale
G - IMPACT DE L'ENVIRONNEMENT SUR LE SIGNAL DE PAROLE
(débit, distance, bruit, réverbération, clarté, téléphone, télévision)
B. HUGON, Paris
S. LAURENT, Lorient 1 - Répartition énergétique de la parole. Le sommet de cette courbe passe
par :
b) 400 Hz 2 - Courbe de contribution à l'intelligibilité. Le sommet de cette courbe
passe par :
b) 2000 Hz 3 - Le débit moyen de la parole est de 5 à 7 syllabes par seconde. La
fréquence de modulation d'amplitude induite par la production des syllabes
est donc de 5 à 7 Hz.
La fréquence de modulation induite par un gap de 30 ms est de :
a) 30 Hz 4 - L'effet de masque agit essentiellement sur les fréquences supérieures.
Un son de 400 Hz à 60 dB provoquera une élévation du seuil de perception du
2000 Hz de :
a) 20 dB 5 - L'Indice d'Articulation est la moyenne pondérée par octave du rapport
Signal sur Bruit. Le facteur de pondération maximum se trouve dans la bande
:
c) 2000 Hz 6 - Le RASTI définit la conservation de l'intelligibilité en un point d'une
salle. Le modèle de parole utilisé consiste en un 500 Hz modulé à 0,7 Hz,
1,4 Hz, 2,8 Hz, 5,6 Hz et 11,2 Hz et un 3000 Hz modulé à 1, 2, 4 et 8 Hz.
Cette méthode est fiable car :
c) elle s'appuie sur le spectre de modulation d'amplitude de la parole
H - NEUROPSYCHOACOUSTIQUE DE L'audition normale
(Apport de l'imagerie fonctionnelle cérébrale. Traitement cérébral du
signal, différences inter-individuelles et selon l'âge)
A. COEZ, Paris 1 - La tomographie par émission de positons est une technique :
c) qui permet d'obtenir une image de la fonction d'un organe 2 - L'imagerie par résonance magnétique nucléaire utilise :
b) les propriétés magnétiques de la matière 3 - Les indices psycho-acoustiques de temps sont analysés par le cerveau :
b) de façon préférentielle dans l'hémisphère gauche 4 - Le réseau attentionnel auditif englobe :
b) un large réseau cérébelleux gauche et fronto-temporo-pariétal droit 5 - Le cortex auditif sensible au langage est :
c) n'est pas activé par des sons environnementaux I - IMPACTS DE