Les agences des nations unies[42]

... .org,pdr.resource@nrc.gov,lay-o@hotmail.com,m.orrico@iia.cnr.it,burdick@fvtc
.edu, ...... ALCIADA ( CONServatives In ARCHONS) will CRASH OUR
eCONoMEE, ...... @ymca.ca,tc.exams.examens.mtl@tc.gc.ca,raelynn.douglas@
gov.sk.ca ..... com,info-kits@gg.ca,dhowell@edmontonjournal.com,
suzannethomas@upei.ca ...

Part of the document


Introduction L'information récente en provenance du Togo a dénoncé la prise du pouvoir
anticonstitutionnelle du fils du dictateur Kabré, Etienne Gnassingbé
Eyadéma, qui régna 38 ans sur le pays. Mais les pressions internationales
ont contraint Faure Gnassingbé, à abandonner la présidence et à organiser
des élections pour avril 2005. Au cours de l'exercice qui nous est présenté nous allons tenter de proposer
des actions en faveur de la population togolaise. Après avoir retracé un
bref historique du Togo, nous allons présenter, dans une première partie,
une analyse des raisons qui ont poussé la communauté internationale et
surtout africaine à exercer une pression pour le respect de la constitution
au Togo (Question 1). Nous étudierons ensuite les enjeux géostratégiques
que représente le Togo vis à vis de ses voisins et de la France (Question
2). Dans les chapitres suivant seront analysées les effets de la
mondialisation sur l'économie du Togo (Question 3), la question des droits
de l'homme (Question 4). Dans une deuxième partie, après une réflexion sur certaines stigmatisations
(Question 5), nous réfléchirons à la formation d'une association pour la
défense des droits de l'homme et l'éducation à la tolérance (Question 6),
la manière de conseiller des opposants togolais dans leurs démarches pour
une demande d'asile en France (Question 7). Nous envisagerons les actions
prioritaires à engager (Question 8), les données à recueillir pour une
évaluation (Question 9) et suivant quelles méthodes (Question 10). Nous
réfléchirons sur l'utilisation des médias (Questions 11, 12 et 13) Dans une troisième partie nous envisagerons l'établissement d'un programme
de micro crédit et les difficultés qui pourraient se présenter (Questions
14 et 15) et les partenaires éventuels de ces projets (Question 16). En
dernier lieu, nous établirons des propositions pour l'établissement d'un
projet portant sur la prise en charge des enfants orphelins du Sida
(Question 18) Historique Les premières traces de civilisation sur le territoire togolais date du Xe
siècle. Au Sud se forme le royaume de Tado fondé par les Ajatado, dont
descendent les ethnies actuelles du Sud du Togo : Aja et Ewe.
Au XVIIe siècle les premiers comptoirs de traite des nègres apparaissent,
sur la côte actuelle du Togo. Au même moment, à l'Ouest les Gan et Fanti
s'installent. Ils vont donner naissance aux ethnies Guin/mina d'Aného et
Glidji.
En 1850 le commerce de l'huile de palme remplace celui de la traite. Centre
de commerce à la limite de la Gold Coast anglaise, Lomé est fondé en 1880.
L'année suivante, certains chefs lancent un appel, laissé sans réponse,
pour l'installation d'un protectorat français. Finalement c'est avec
l'Allemagne qu'il sera établit en 1884, jusqu'en 1914. Lomé devient la
capitale en 1893. Durant la Première Guerre Mondiale, la France et
l'Angleterre envahissent le Togo. Le territoire est partagé provisoirement
en deux : Lomé revient aux français et Kpalimé aux anglais.
En 1919, les frontières du Togo actuel sont fixées par la déclaration de
Londres. La SDN confie alors le Togo à la France.[1] Le Togo moderne
En 1946, le Togo passe sous la tutelle de la France par les Nations Unies.
Le mandat consiste principalement à mettre en place des organes
démocratiques représentatifs et d'organiser des élections. Plusieurs partis
naissent alors : le PTP[2] de Nicolas Grunitzky un Ewé de l'intérieur
(Atakpamé) qui remportera les élections de 1951, UCPN[3] et le CUT[4] de
Sylvanus Olympio, un Ewé de Lomé.
En 1956, la partie anglaise fait le choix de se rattacher à la Gold Coast,
au Ghana. La même année, le Togo prend le nom de République Autonome du
Togo. La chambre des députés est constituée en 1958. Le CUT remporte alors
les élections et la France transfert ses pouvoirs au gouvernement de
Sylvanus Olympio. La France garde des compétences sur le plan des relations
extérieures, de la défense et de la monnaie.
En 1960 l'indépendance est proclamée et une constitution met en place une
démocratie présidentielle, régime autoritaire qui provoque des
mécontentements surtout au Nord et le sentiment d'être dominé par l'ethnie
Ewé. En 1963, Sylvanus Olympio refuse la réintégration, dans l'armée
togolaise, des militaires (majoritairement du Nord) qui avaient combattus
lors de la guerre d'Algérie. Ces derniers organisent le premier coup d'Etat
de l'Afrique noire, exécutent Olympio et mettent en place Grunitsky, dont
la position sera légalisée par les urnes en 1963, après l'adoption d'une
nouvelle Constitution plus libérale. En 1967, un deuxième coup d'Etat porte au pouvoir le lieutenant-colonel
d'origine Kabré, Etienne Gnassingbé Eyadéma. Il supprime le multipartisme
au profit d'un parti unique, le RPT[5] en s'assurant le soutien des chefs
coutumiers. Il fera ratifier cette formule par référendum en 1972. Kabré,
Etienne Gnassingbé Eyadéma régnera sans partage durant 38 ans jusqu'à sa
mort en 2003, instituant, grâce à l'armée et la gendarmerie, un régime de
terreur où se mêlent violentes répressions, graves atteîntes aux droits de
l'homme et élections truquées[6].
A sa mort, son fils Faure Gnassingbé, soutenu par l'armée, fait modifier la
constitution et prend le pouvoir. La pression de la communauté
internationale et en particulier de celle de la Communauté des Etats
d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui avait pris des sanctions à l'encontre du
régime de Lomé pour le contraindre à un retour à la légalité
constitutionnelle, l'obligera à laisser la place à un de ses proches Abass
Bonfoh, membre du RPT. Ce dernier doit assurer l'intérim présidentiel
jusqu'aux élections. L'ancien président de l'Assemblée Nationale, Fambaré
Ouattara Natchaba, à qui le poste aurait du constitutionnellement revenir,
est toujours réfugié au Bénin.
Question 1 Quels motifs à votre avis peuvent être ceux de cette pression
internationale et notamment africaine ? Depuis le coup d'Etat au Togo, les principaux acteurs de la pression
internationale ont été les Nations unies, l'Union africaine, la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union européenne
(UE), l'Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F), les Etats-
Unis et les Etats de la Zone Franc. Si la pression des bailleurs de fonds
occidentaux pour le respect des principes démocratique peut être considérée
comme traditionnelle, celle dégagée par les Etats africains est moins
habituelle et semble marquer un tournant dans l'histoire du continent. Il
est dans son intérêt de montrer aux bailleurs de fonds que l'Afrique est
capable de se prendre en charge[7]. En 1993, l'UE suspend la majeure partie de son aide à destination du Togo
(environ 75 millions d'euros par an) [8] et l'aide publique au
développement (APD) versé par l'OCDE s'est brutalement réduite[9]. Les
bailleurs exigent une démocratisation du régime, mise à part la France qui
maintient son aide bilatérale. Du coté africain, les arguments juridiques ne manquent pas pour dénoncer
cette prise de pouvoir anticonstitutionnelle :
« (le coup d'Etat) est contraire au Protocole sur la démocratie et la bonne
gouvernance du 21 décembre 2001 de la CEDEAO, à la déclaration des
principes politiques de la CEDEAO du 06 juillet 1991, à la Décision d'Alger
de la 35e session ordinaire des d'Etats et de Gouvernement de l'OUA de1999
sur les changements anticonstitutionnels et de Gouvernement en Afrique
ainsi qu'à la Déclaration de Lomé de l'Union Africaine sur le Cadre »[10]
Le 17 février 2005, fort de ces arguments, l'Etat le plus influent de la
région, le Nigeria, au travers de son président Olusegun Obasanjo, tente,
sans succès, de persuader Faure Gnassingbé, de quitter le pouvoir. Le
lendemain, le président de la commission de l'U.A , Alpha Oumar Konaré ,
sur Radio France Internationale ( R.F.I ), demande fermement à Faure
Gnassigbé ( en menaçant le Togo d'exclusion de l'UA) " de quitter
immédiatement le pouvoir " et de laisser un autre mettre en place des
élections dans un délai de soixante jours[11].
L'OIF, présidée par l'ancien président sénégalais, Abdou Diouf, a également
été extrêmement ferme puisque le Togo a été suspendu de l'organisation. L'Afrique fut longtemps considérée comme le continent des coups d'Etat et
des mercenaires. Mais depuis quelques années, elle semble s'ouvrir vers le
multipartisme et la démocratie, la pression des bailleurs de fond n'y est
pas étrangère. Ainsi, au Sénégal, en mars 2000, la défaite électorale, du
président Abdou Diouf et l'accession au pouvoir de M. Abdoulaye Wade « a
suscité un vaste espoir de changement politique et sociale. »[12]. Le
Burkina, le Mali et le Niger semblent s'inscrire dans ce processus de
démocratisation, tandis que le Gabon, le Cameroun ou le Congo-Brazzaville
observent les évènements d'un ?il attentif. Par ailleurs, selon certains observateurs africains, les récents évènements
en côte d'Ivoire, indiquent qu'au travers de la démocratie, il serait
possible de se dégager de la tutelle de la France[13]. La suite des
évènements au Togo peut déterminer, l'avenir des pays francophones et celui
de la politique africaine de la France qui semble enfin changer de cap.
« Le président français Jacques Chirac a souligné jeudi "la nécessité
d'élections libres et transparentes dans les meilleurs délais" au Togo,
lors d'une conversation téléphonique avec le président du Niger, Mamadou
Tandja, sel