systemes d'information et management des organisations - Lirsa

3.2 L'ineffable dans le langage du Dictionnaire Intégral .... (1991), c'est une «
théorie visant à rendre compte des phénomènes signifiants dans le langage ». ...
Dans la phrase l'aide-comptable a sorti un bilan complet alors même que le
brouillard n'a ...... L'examen de nos principales sources de référence montre que
celles-

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Emile EDINGUELE
DESS DSO Année 2004/05 « SYSTEMES D'INFORMATION ET MANAGEMENT DES ORGANISATIONS » de
Robert REIX
L'AUTEUR ET SON ?UVRE
POSTULATS HYPOTHESES
DEMONSTRATION
RESUME DE L'OUVRAGE
PRINCIPALES CONCLUSIONS
ACTUALITE DE LA QUESTION
BIBLIOGRAPHIE COMPLEMENTAIRE
L'AUTEUR ET SON ?UVRE Robert REIX est directeur honoraire de l'IAE de Montpellier et professeur
émérite en sciences de gestion à l'université de Montpellier II.Fondateur
du centre de recherches en gestion des organisations (CREGO), il
s'intéresse plus particulièrement aux problèmes du changement
organisationnel lié à l'usage des technologies de l'information et à ceux
de l'évaluation des systèmes d'information. Il a publié de nombreux
ouvrages et articles en informatique de gestion et en gestion des
organisations
« Systèmes d'Information et Management des Organisations » est un ouvrage
important dans l'?uvre de Robert Reix. Ce traité soutient la distinction
entre les deux ressources : l'information et la technologie. Il est le
produit d'une observation studieuse de l'évolution des technologies de
l'information et de leur impact sur le fonctionnement des organisations. En
effet, par les questions qu'il aborde, celles du poids de l'information, de
la gestion des systèmes d'information notamment et de l'utilisation
efficace et efficiente des technologies de l'information, il se positionne
aussi comme un ouvrage de gestion stratégique. Orienté vers les
gestionnaires et exhaustif, il est devenu ouvrage de référence. POSTULATS HYPOTHESES Comme le constataient Cyert et March (1970 , p.95), « l'une des principales
contraintes qui pèsent sur l'entreprise est sa capacité limitée à
rassembler stocker et utiliser les connaissances ». R.Reix pour sa part
déplore l'insuffisance du modèle actuel qui il n'y a pas si longtemps
encore, considère l'informatisation des entreprises comme un problème
simple d'automatisation des tâches administratives.
Pour lui, cette vision est devenue obsolète à une époque ou compétition
intense rime avec progrès technologique ; aujourd'hui, il faut surtout
répondre à deux questions essentielles mais combien récurrentes qui
interpellent les décideurs lorsqu'ils ont des choix à faire en terme de
système d'information :
- La définition d'un usage adapté aux objectifs de l'entreprise
- Comment faire en sorte que les ressources affectées à cet usage soient
utilisées de manière efficiente ?
En tant que support de la mémorisation, le Système d'Information de
l'organisation est l'instrument idéal pour améliorer son aptitude
fonctionnelle et structurelle.
Son positionnement stratégique en fait même un actif au même titre que le
capital.
DEMONSTRATION Robert Reix utilise pour démontrer son hypothèse deux approches croisées.
D'une part, il cite quelques auteurs des théories de management qui ont
proposé des définitions du système d'information, comme pour s'en inspirer
ou encore pour les utiliser comme socle de sa propre définition du système
d'information : « Ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel,
personnel, données, procédures... permettant d'acquérir, de traiter, de
stocker des informations (sous forme de donnée, textes, images, sons, etc.)
dans et entre des organisations ».
Il étaye sa démonstration d'un exemple très représentatif de système
d'information (le SI d'un garage)
D'autre part, à travers une métaphore tirée sans doute de l'observation de
divers environnements il souligne l'aspect multidimensionnel du système
d'information, (informationnel, technologique et organisationnel)
(possiblement déséquilibré par la dimension technologique), et montre les
enjeux engendrés par les systèmes d'information.
Il nous gratifie au passage du « but » d'un système d'information qui
serait selon lui : « Apporter un soutien aux processus de travail dans
l'organisation selon trois modalités principales : fournir de
l'information, assister le travail humain et automatiser le travail ». Il applique enfin dans une seconde partie, l'ensemble des concepts du
management des systèmes à la compréhension du fonctionnement des différents
systèmes d'aide (décision, communication, gestion des connaissances) d'une
part, les problèmes de stratégie liés aux SI d'autre part.
RESUME DE L'OUVRAGE
L'objet tridimensionnel Le système d'information peut être assimilé à un objet multidimensionnel
de traitement de l'information, susceptible d'être caractérisé selon 3
dimensions principales :
1. Une dimension informationnelle
2. Une dimension technologique
3. Une dimension organisationnelle
I.1 ) La dimension informationnelle 1 la notion de représentation « Une représentation est une image du monde réel : cette image est
composée de signaux pouvant être perçus par nos sens »
Toute représentation est créée dans une intention d'utilisation et dans
ce sens elle assure différentes fonctions :
- conservation de l'information
- communication (échange d'informations)
- concrétisation en rendant accessible, des concepts, des modèles 2 La notion d'information C'est un ensemble de données qui permettent de modifier la perception que
l'on a de l'environnement. 1 La création de données La circulation de l'information dans l'Entreprise s'effectue à l'aide de
données numériques ou alphabétiques, décrivant des objets ou des
évènements. Ces chiffres, ces lettres, ces dessins ou photographies ou
pour faire court et simple, ces symboles représentent une information
potentielle et la question essentielle est celle de la correspondance
entre ce que l'on veut décrire et les symboles utilisés pour le décrire
sans biais. Le passage du réel à la donnée s'effectue selon 3 modalités :
- la dénomination : processus où l'on va attribuer un nom , des
propriétés à un objet
- le classement, sorte de mesure ordinale (pour comparer le rang de
plusieurs objets).
- la mesure cardinale, valeurs qui permettent d'effectuer
différentes opérations sur les données.
I.1.3 les risques de distorsion : bruit et biais
Représenter le réel par des signaux constitutifs suppose qu'il existe une
correspondance entre eux ; la notion de « fonction d'information »
permet de mieux comprendre certains problèmes liés au processus de
production des représentations.
D'une manière schématique, la fonction d'information exprime la relation
entre les états du réel à exprimer (x) et les signaux qui le représentent
(y). Elle peut donc être décrite sous forme d'un tableau où un 1 à
l'intersection d'une ligne et d'une colonne signifie : « Si l'Etat du
monde xi est réalisé, alors, le signal yi est perçu »
| |y1 |y2 |... |yj |yn |
|x1 |1 |0 |... |... |0 |
|x2 |0 |1 |... |... |1 |
|.... |0 |0 |... |1 |0 |
|xj |1 |1 |... |0 |0 |
|xn |0 |0 |... |1 |0 |
Cette représentation correspond à une fonction sans bruit, à une fonction
déterministe ; assez souvent, la fonction d'information peut comporter du
bruit ; ce bruit traduit des influences variées sur la production des
signaux qui représentent alors en plus de l'objet réel, d'autres
phénomènes.
La représentation de la « fonction d'information » peut alors être
modifiée et correspondre à la forme générale suivante :
| | Signaux (yi) |
| |y1 y2 ... |
| |yj ... yn |
|EtEtats du | |
|monde (x) |P1 P11 P12 ... |
|x1 |P1j ... P1n |
| | |
|x2 |P2 P31 P22 ... |
|x3 |P2j ... P2n |
|xi |Pi1 ... |
| |Pij Pin |
|xn | |
| |P3 Pnj ... |
| |Pnj Pnn |
Où Pij traduit la probabilité d'apparition du signal yj lorsque l'état du
monde réel est xi.
Il est pertinent de prendre en compte la présence ou pas de biais ou de
bruit dans l'utilisation des représentations.
I.1.4 L'utilisation des représentations Selon R. Reix le passage du symbole à la connaissance s'effectue selon un
procesus cognitif ; d'où l'emprunt qu'il fait du terme information « ce qui
modifie notre vision du monde, qui réduit notre incertitude vis à vis d'un
phénomène » ; en ce sens, elle crée une différence et plus simplement nous
renseigne.
Ce faisant, il positionne le terme connaissance par rapport à
l'information ; ainsi, nous apprenons que pour passer de la représentation
(données, symboles, etc.) à l'information il faut de la connaissance,
formalisée ou tacite qui se réduit en fait à de « l'information traitée
dans le cerveau par un processus d'interprétation, de mémorisation,
d'apprentissage ; c'est un stock d'informations maîtrisées par une entité »
La relation entre données, informations et connaissances est illustrée dans
le tableau ci-après ;
Cette relation a des conséquences sur plusieurs plans :
- caractère relatif de la notion d'information
- le style cognitif[1]( dimension qui permet de distinguer la façon dont
les individus appréhendent, organisent et traitent l'information)
- l'aspect récursif de la définition des données
- les risques de