Espaces ouverts, sociotopes et intégration des immigrés
Une approche sociale de la gestion d'un périmètre de captage ..... A l'inverse, les
communes qui ont conservé au moins quelques-uns de ces vieux chemins .....
Par calidris dans le 7 Janvier 2011 à 17:38 ...... Pour en savoir plus : utiliser les
mots-clés "Kingsbridge recreation grounds" sur un ...... Le cercle des sociotopes.
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Blog « Sociotopes en France » Recueil des textes publiés du 30 novembre 2010 au 10 septembre 2013 Le premier mémoire sur les sociotopes en France 30 Novembre 2010 à 16:08 Le premier mémoire sur les sociotopes en France a été brillamment soutenu
en septembre dernier par Marie-Lou Mure à l'Institut national de
l'horticulture et du paysage (INHP) d'Angers. Ce travail portait sur la
commune de Ploemeur (56). Vous pouvez télécharger : - le mémoire présenté à l'INHP - la présentation qui en a été faite aux élus de Ploemeur, et qui inclut
des propositions d'aménagement.
Quelles actions pour les sociotopes au niveau communal ? 1 Décembre 2010 à 11:29 Connaître les sociotopes c'est bien, engager des actions concrètes pour les
promouvoir localement, c'est encore mieux ! Les débouchés pratiques de la
méthode des sociotopes dans le cadre d'une révision de plan local
d'urbanisme (PLU) ont fait l'objet d'une petite note que vous trouverez
ici. Le propos est d'identifier aussi clairement que possible ce qui est du
ressort du PLU et ce qui relève d'autres domaines de l'action locale. Cette
note a été établie à partir du cas d'une commune de la région de Lorient,
elle peut être à adapter en fonction de la situation géographique.
Un exemple de carte des sociotopes 1 Décembre 2010 à 19:49 Si vous voulez voir à quoi ressemble une cartographie des sociotopes, à
l'échelle des quartiers d'une ville de 194.000 habitants (en l'occurrence
Uppsala, qui se trouve au nord de Stockholm), vous pouvez vous rendre ici
(sur le site de l'agence Spacescape) et aller tout au bas de la page où se
trouve un lien de téléchargement (là où c'est écrit "ladda ner rapporten").
Vous allez ainsi accéder à un rapport volumineux... et tout en suédois !
Mais pas de panique, ce sont surtout les pages 12 à 32 qui vont vous
intéresser pour le moment (et aussi pages 56 à 58, avec les distances de
marche). Quant à la légende, elle est ici. Ces cartes vous donneront sûrement des idées pour commencer à travailler
sur des quartiers qui vous intéressent. Un petit aperçu ci-contre.
"Trame verte et bleue" et sociotopes : une occasion manquée 2 Décembre 2010 à 15:14 Les lois issues du « Grenelle de l'environnement » ont institué une trame
verte et bleue, qui doit permettre de constituer un réseau écologique
cohérent et d'enrayer la perte de biodiversité. On aurait pu attendre de ce
dispositif qu'il intègre aussi les usages sociaux des espaces naturels,
pour se rapprocher d'une notion de « structure verte » multifonctionnelle.
Il n'est d'ailleurs pas aberrant de penser que là où le passage des gens
est assuré, celui de beaucoup d'animaux l'est également, et vice-versa. Les travaux et débats préparatoires aux deux lois ont par moments fait
apparaître cette préoccupation. Ainsi, le guide n° 1 intitulé « Enjeux et
principes » (10 avril 2009) évoque l'intérêt de la trame pour « la qualité
et la diversité des paysages » ainsi que les services socio-économiques
rendus par les espaces de la trame. Quelques lignes sont consacrées à
« l'amélioration de l'environnement et du cadre de vie des habitants et à
l'accueil d'activités de loisirs, notamment dans les zones périurbaines »,
mais il est bien souligné que la trame verte et bleue « doit satisfaire en
priorité les objectifs de conservation de la biodiversité ». En revanche,
le guide n° 2 intitulé « Appui méthodologique à l'élaboration régional
(sic) de la TVB » (10 avril 2009), ne contient aucune allusion aux usages
sociaux de la trame.
Finalement, la loi du 12 juillet 2010 s'occupe quasi exclusivement de la
biodiversité, en indiquant tout de même que la trame contribue à
« améliorer la qualité et la diversité des paysages ». Même si les travaux
préparatoires ont mis en évidence l'importance du thème de la nature en
ville, ce n'est sûrement pas cette loi qui va aider à travailler ensemble
les projets urbains et la protection des continuités naturelles. C'est bien
français : on reste dans la dichotomie classique entre le monde de la
nature et l'univers de l'urbain, chacun tournant le dos à l'autre. Un
programme européen d'étude des structures vertes sur le thème « Green
structures and urban planning » (Structures vertes et planification
urbaine) avait abouti en 2005 à un rapport extrêmement riche (ici),
témoignant d'expériences locales menées à travers toute l'Europe pour
intégrer cette notion dans les politiques d'urbanisme, souvent en relation
avec la recherche de densification urbaine. Toutes ces volontés de bien
faire, qui emploient des méthodes différentes au service d'une même vision
de la « ville durable », sont autrement plus stimulantes que l'approche de
la loi « Grenelle 2 », qui se distingue par sa rigidité technocratique, son
caractère descendant (de l'Etat vers l'échelon local) et les fâcheuses
approximations scientifiques sur lesquelles elle repose.
On peut donc regretter que la trame verte et bleue à la française,
probablement sous l'influence de certains lobbies des espaces protégés, ait
manqué une occasion de s'ouvrir à des préoccupations modernes de
développement urbain durable. Une approche sociale de la gestion d'un périmètre de captage 3 Décembre 2010 à 10:12 A la demande de la commune de Mellac (Finistère), les bureaux d'études Le
Bihan Ingénierie et Environnement et Société ont réalisé en 2009 un plan
pour la gestion et la mise en valeur d'un périmètre de protection de
captage proche du bourg. La grande originalité de cette démarche est
qu'elle comportait un important volet social, avec un travail d'enquête
auprès des habitants pour connaître leurs attentes vis-à-vis de cet espace
public. Même s'il elle ne repose pas strictement sur la méthode des
"sociotopes", elle s'en approche beaucoup. Vous pouvez télécharger ici la présentation de ce travail (document mis en
ligne avec l'autorisation de la commune de Mellac).
Accessibilité des habitants aux sociotopes 3 Décembre 2010 à 17:12 Une des applications les plus intéressantes de la méthode des sociotopes
est la mise en évidence des distances entre les lieux habités et les
espaces ouverts. Des outils informatiques développés par Spacescape
permettent de calculer la distance de marche depuis chaque habitation. Il
est aussi possible de calculer et de visualiser la complexité des parcours,
qui permet d'expliquer pourquoi certains espaces sont fréquentés et
d'autres non. Ci-dessous, la carte des distances à parcourir depuis les quartiers
d'habitations pour atteindre des espaces ouverts répartis en trois
catégories de taille (petits espaces à gauche, grands espaces à droite).
Réalisation : Spacescape.
Les lieux sans qualités méritent notre intérêt 5 Décembre 2010 à 13:22 La démarche des sociotopes permet d'identifier les espaces perçus comme
sans qualités, de comprendre pourquoi les gens ne les utilisent pas, et
donc d'imaginer des solutions. Dans la commune d'Hedemora (7280 habitants), l'enquête auprès des habitants
a permis d'identifier et de cartographier un certain nombre de lieux à
problèmes (ici). Les jugements émis sont évidemment subjectifs et peuvent
être discutés ; mais au moins, les autorités locales disposent de points de
vue sans complaisance.
Le meilleur sociotope de votre commune... 6 Décembre 2010 à 09:52 ...ou de votre quartier : savez-vous où il se trouve ? C'est un espace extérieur, pas forcément grand, qui réunit le maximum de
valeurs d'usage au vu de l'utilisation qui en est faite. Si vous en avez un bon exemple, envoyez-nous des photos et un petit
descriptif ! Sinon, munissez-vous de la liste des valeurs de sociotope
(ici) et d'un appareil photo, et partez sur le terrain... encore que la
saison ne soit pas forcément la plus favorable. Un de ces jours je vous présenterai le meilleur sociotope de ma commune.
Pour le moment, et à titre d'exemple, voici ce qui est devenu un des
meilleurs sociotopes de la ville de Bordeaux. Il est toujours intéressant
de réfléchir à ce qui fait le succès d'un tel endroit.
Des espaces verts utiles aux habitants : que peuvent faire les PLU ? 6 Décembre 2010 à 16:08 On s'en doutait déjà, mais l'étude de Marie-Lou Mure sur les sociotopes de
Ploemeur l'a confirmé par l'observation : les espaces verts de
lotissements, résultant des obligations réglementaires inscrites dans les
POS et PLU, sont le plus souvent inutilisés par les habitants, parce que
trop petits, mal placés, mal aménagés, etc. Si le résultat des articles 13 des règlements de PLU est aussi déprimant,
pourquoi ne pas essayer de faire évoluer les règles et de placer la barre
un peu plus haut ? Certes, la clé du problème n'est pas seulement dans
l'article 13, il faudrait s'occuper aussi de la forme urbaine, de la
conception des voiries et de la gestion de la voiture. Mais on peut déjà
commencer par cet article, dont la rédaction méritait un bon toilettage
dans la proposition de règlement que la DDTM 56 diffuse auprès des
communes. Une réunion de travail, avec Béatrix Audran, Agnès Goulhen-Lacroix (DDTM
56) et Anne Benz (AudeLor) a eu lieu sur ce sujet. Elle a permis d'avancer
vers une nouvelle proposition de rédaction pour les zones à urbaniser (ici)
"Comment les sociotopes ont changé ma vie " : un témoignage exclusif ! 7 Décembre 2010 à 08:59 Le 8 septembre 2009, lorsqu'Alexander Ståhle tint sa conférence à Ploemeur,
Gérard Vistemboire se trompa de salle de réunion et passa finalement sa
matinée à s'initier aux sociotopes. Un an plus tard, il ne regrette pas
d'être resté :
« Avant, quand je partais en balade, j'avais toujours le nez en l'air, je
regardais le ciel, les arbres et les petits oiseaux. Maintenant, je
m'intéresse aussi aux gens : qui ils sont, ce qu'ils font, d'où ils
viennent et où ils vont. S'il n'y a personne, je regarde les traces, les
indices de passage et d'activités. Je repère les endroits que les gens
aiment bien et où ils sont les plus nombreux. Je vois aussi tout ce qui ne
va pas... et ça, c'est dur, parce que je vois partout des choses mal
foutues qu'il f