TRAGAG Emiliano - anatomie implantologie
(37) appliquèrent les principles de l'ostéointégration à l'orthodontie. .... ligature
métallique, ressort titane, traction intermaxillaire voire arc orthodontique. ...
Longueur 9 mm, diamètre 1,5 mm, cols de longueur 0,6 mm et 1,5 mm. ...... Mots-
clés: Minivis, ancrage osseux, ancrage squelettique temporaire, mini-implant,
plaque ...
Part of the document
QUESTA PAGINA IN GIALLO UNIVERSITE JEAN MONNET Pôle santé innovation
FACULTE DE MEDECINE
Jacques LISFRANC
LABORATOIRE D'ANATOMIE
10 chemin de la marandiere
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Année 2015-2016
DIPLOME UNIVERSITAIRE
D'ANATOMIE APPLIQUEE
A L'IMPLANTOLOGIE
Mémoire Présenté par
Docteur Emiljano TRAGAJ
Titre du Mémoire
MINI-IMPLANTS EN ORTHODONTIE
Directeur du Mémoire
Robert GAUTHIER UNIVERSITE JEAN MONNET Pôle santé innovation
FACULTE DE MEDECINE
Jacques LISFRANC
LABORATOIRE D'ANATOMIE
10 chemin de la marandiere
42270 Saint-Priest-en-Jarez
Année 2015-2016
DIPLOME UNIVERSITAIRE
D'ANATOMIE APPLIQUEE
A L'IMPLANTOLOGIE
Mémoire Présenté par
Docteur Emiljano TRAGAJ
Titre du Mémoire
MINI-IMPLANTS EN ORTHODONTIE
Directeur du Mémoire
Robert GAUTHIER Sommaire
INTRODUCTION 4
DEFINITION ET HISTORIQUE 5
ANATOMIE DES MÂCHOIRES 8
CARACTÉRISTIQUES DES MINI-VIS 11
APPLICATIONS CLINIQUES 16
ANCRAGE INDIRECT 19
ANCRAGE DIRECT 22
PREPARATION DU SITE IMPLANTAIRE 25
ASPECT BIOLOGIQUE 30
CAS CLINIQUE 36
CONCLUSION 42
INTRODUCTION
La biomécanique orthodontique est régie par la troisième lois de Newton,
définie par le principe de la réciprocité des forces, « A chaque action,
une réaction d'intensité égale et de sens opposé se produit ». Cette
réaction qui s'applique sur la structure d'appui pour déplacer les dents,
peut entraîner des effets secondaires non désirés. L'orthodontiste
recherche le plus souvent la fixité des dents supports, à partir duquel il
pourra délivrer des forces motrices: la notion d'ancrage est ainsi une
donnée indispensable en orthodontie. Aussi depuis quelques années,
l'apparition des ancrages osseux a fait considérablement évoluer les
concepts de traitement en faisant émerger un nouveau type de mécanique
orthodontique. Spécifiquement conçus pour l'orthodontie, ils permettent
d'améliorer l'efficacité de l'ancrage et d'offrir de nouvelles
possibilities thérapeutiques tout en diminuant la participation du patient
à la réussite du traitement.
Ils constituent d'autre part une alternative intéressante aux ancrages
conventionnels, comme les élastiques inter-maxillaires et les appareillages
extra-oraux, qui sont peu confortables.
Il existe deux types d'ancrage vissé en orthodontie constitué par: les mini-
vis et les plaques squelettiques.
Le but de ce travail est de faire le point sur l'actualité des ancrages
vissés en révisant la littérature scientifique disponible.
. Dans la première partie, après avoir définit le concept
d'ancrage orthodontique, les minivis puis les plaques
squelettiques sont présentées.
. La seconde partie est une revue ordonnée de la littérature
concernant ces deux types d'ancrage osseux, d'abord étudié
individuellement puis comparativement aux ancrages traditionnels
et entre eux. Enfin, une synthèse met en avant l'intérêt
bénéfique et réel à utiliser ces ancrages osseux « absolus »,
tels qu'ils ont été défini par leur plus grand promoteur HEE
MOON KYUNG. L'usage de ses ancrages vissés s'est largement
répandu sous l'impulsion de cliniciens avisés qui par la
présentation des nombreux résultats de traitement ont démontré
l'efficacité incontestable de ce nouvel arsenal orthodontique.
Cependant il existe peu d'essais thérapeutiques permettant de confirmer le
bien fondé de ce que certains n'hésitent pas à appeler « une revolution
orthodontique ». (3) DEFINITION ET HISTORIQUE Auparavant, l'utilisation des ancrages implantaires était sporadique étant
donné le protocole nécessaire à leur mise en place. CREEKMORE est le
premier à utiliser les mini-vis au niveau du secteur antérieur (13),
ROBERTS (35) utilisait les implants rétromolaires, WEHRBEIN (42,43) les
implants palatins. L'avènement des minivis en 1997 est venu compléter le
panel des moyens d'ancrages orthodontiques, grâce à la simplicité de sa
mise en oeuvre, avec KANOMI (20), CORNELIS en 2002 (12) puis NEFUSSI en
1999 (30). C'est en 2002 que KITAI (21) et MELSEN (25,26) ont généralisé
l'usage des mini-vis et ouvert au monde l'accès à de nouvelles
thérapeutiques. Selon le Larousse, l'ancrage est un terme de marine du XV e siècle qui
évolue au XIX e siècle pour devenir plus général et définir le principe «
d'attacher à un point fixe ». L'ancrage joue un rôle primordial en
orthodontie. Il se définit comme l'élément résistant aux mouvements
dentaires indésirables sur lequel s'appuie la force motrice nécessaire aux
déplacements dentaires souhaités. La fixité d'une dent ou d'un groupe de
dent ne peut être retenue de façon absolue. En effet, il n'existe aucun
point fixe dans la cavité buccale, et toute dent se déplace de façon
physiologique. Quelle que soit la méthode orthodontique utilisée, la
biomécanique orthodontique est régie par la réciprocité des forces définie
par la troisième loi de Newton (principe d'action- réaction) (24). Si le
mouvement dentaire obtenu est indésirable, il faudra le supprimer ou au
moins le contrôler avec des systèmes de renfort d'ancrage.
Dans les traitements orthodontiques conventionnels, les déplacements intra-
arcades sollicitent l'ancrage dento-alvéolaire et des systèmes de renforts
d'ancrage tel que des élastiques intra-oraux et des forces extra-orales.
Ces systèmes de renfort d'ancrage sont certes efficaces mais nécessitent la
coopération du patient (24). Cela constitue une perte de contrôle de
l'ancrage par le praticien. Ainsi, l'orthodontiste est en permanence
confronté à la notion de perte d'ancrage. Seul un système d'ancrage
efficace peut s'opposer à ces mouvements indésirables résultant de la perte
d'ancrage (25,17).
Différentes écoles orthodontiques ont donc cherché des moyens pour
améliorer la gestion de l'ancrage.
L'ancrage absolu peut être obtenu en disposant d'un point fixe qui ne peut
être l'organe dentaire. Reste à notre disposition l'os environnant et, plus
précisément, la capacité de l'os cortical à résister à l'action d'une
force. Un système quelconque fixé dans l'os cortical va soit servir à
stabiliser la zone nécessitant un ancrage absolu, soit servir de support
aux auxiliaires permettant les déplacements dentaires. La résistance aux
forces sera directement dépendante des qualités intrinsèques de la
corticale osseuse. L'implant orthodontique est ainsi conceptualisé (4,22).
Dans certains cas, le contrôle de l'ancrage peut devenir une véritable
préoccupation difficile à gérer et peut hypothéquer le succès du
traitement. Plus particulièrement chez les adultes, car l'ancrage naturel
est souvent restreint: le nombre de dents présentes est diminué, les crêtes
alvéolaires sont plus ou moins résorbées et la maladie parodontale,
présente chez les 2/3 des patients adultes, entraîne des mobilités plus ou
moins importantes.
Ces modifications physiopathologiques vont avoir des répercussions
importantes sur l'ancrage ainsi que l'élaboration des systèmes de forces.
Les précautions que l'on doit prendre chez l'adulte doivent être
renforcées, surtout dans le cas d'un parodonte atteint.
En 1945, Gainsforth (18) eut l'idée de tester chez l'animal des vis en
Vitalium dans le cadre d'un traitement orthodontique. Le but était de
renforcer la stabilité des dents servant d'ancrage orthodontique.
Cependant, ces vis insérées à la mandibule et au maxillaire se mobilisèrent
1 mois après leur mise en charge. En 1969, Bränemärk, et al. (8)
démontrèrent qu'il était possible de soumettre des vis ostéointégrées en
titane à des contraintes importantes. En 1984, Roberts, et al. (37)
appliquèrent les principles de l'ostéointégration à l'orthodontie. Ils
utilisèrent des implants comme pilier d'ancrage pour tracter des dents ou
un groupe de dents.
Depuis cette date, l'orthodontie se sert des implants comme ancrage
squelettique
pour repositionner des dents, modifier les arcades dentaires dans leur
forme et leur rapport.
Les deux entités impliquées dans ces mouvements sont :
1. l'entité à déplacer (une dent ou un groupe de dents),
2. l'entité d'ancrage (une dent ou un groupe de dents) qui induit le
movement de déplacement.
En conformité avec la troisième loi de NEWTON, chaque force appliquée sur
un corps produit une réaction égale en intensité et de sens opposé. Lors
des mouvements orthodontiques, des contraintes complexes en directions et
en intensités sont générées. Les unités d'ancrage peuvent donc être
soumises à des mouvements indésirables. Un contrôle précis de la direction
et de l'intensité des forces est donc indispensable.
Plusieurs méthodes ont été proposées pour réaliser des mouvements
orthodontiques complexes et pour lutter contre les mouvements secondaires
indésirables des unités d'ancrage:
1. l'ancrage supplémentaire intra-buccal et/ou extra-buccal ;
2. l'ancrage squelettique. ANATOMIE DES MÂCHOIRES
Le squelette facial est composé d'une mosaïque osseuse dont la mandibule,
mobile,
consti