REPOBLIKAN'i MADAGASIKARA

S'il est un sujet qui, dans notre pays, engendre des flots d'encre et de salive, c'est
... ou encore à proximité des choix d'orientation et des examens de fin d'année.
..... de la politique coloniale, de la Tunisie au Tonkin, en passant par Madagascar
. ...... accordée aux disciplines littéraires, et en particulier les mathématiques.

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| | |[pic] |
|[pic] | | | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Institut international de planification de l'éducation (IIPE/UNESCO)
Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA)
et avec le soutien financier de la Coopération italienne pour le
développement,
les fonds norvégien pour l'éducation et de la Banque Mondiale Séminaire ministériel
sur
l'éducation des populations rurales en Afrique - leçons, options et
priorités Sous les auspices du Gouvernement éthiopien Addis Abeba, Ethiopie, 7-9 Septembre 2005
|Rapport de Pays : Madagascar |
| |
|par |
| |
|MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE |
Document de travail
Disponible en français seulement Septembre 2005
REPOBLIKAN'i MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
____ | |
|MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE |
|ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE |
|________ |
| |
|SECRETARIAT GENERAL |
|________ |
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|DIRECTION GENERALE |
|________ |
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|DIRECTION DE LA PLANIFICATION DE |
|L' EDUCATION FONDAMENTALE, SECONDAIRE ET TECHNIQUE |
|________ |
SEMINAIRE MINISTERIEL
SUR L' EDUCATION DES POPULATIONS RURALES
EN AFRIQUE
________
DOCUMENT DE PREPARATION DE LA PRESENTATION
DE MONSIEUR LE MINISTRE
DE L'EDUCATION NATIONALE
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DE MADAGASCAR
________
FICHE N° 1 : LES DISPARITES Les écoles publiques rurales de petite taille Les écoles de petite taille[1] représentent la majorité des établissements
de Madagascar. Elles ont fait l'objet d'un échantillonnage spécifique dans
L'étude sur la progression scolaire et la performance académique à
Madagascar réalisée en 2004 par l'Université Cornell, le MENRS et l'INSTAT.
Cet échantillon, quoique restreint (7 communautés comprenant 8 écoles
publiques) fournit des indications importantes. Il sera élargi et les
résultats confirmés en 2005 par l'addition de 10 communautés
supplémentaires.
Ces écoles sont représentatives de la situation dominante à Madagascar :
- un degré d'enclavement supérieur à la moyenne ;
- un indice de pauvreté élevé des familles ;
- des parents de niveau d'éducation faible.
Leurs indicateurs de fonctionnement et de résultats sont systématiquement
inférieurs à la moyenne nationale, comme l'indique le tableau ci-dessous et
leur amélioration représente le principal défi posé aujourd'hui au système
éducatif malgache. |Indicateurs |Moyenne |Ecoles |
|Année scolaire 2003-2004 | |publiques |
| | |rurales de |
| | |petite |
| | |taille |
|Indice de pauvreté du ménage |-0,3 |-0,6 |
|Chef de ménage de niveau d'éducation |50,6% |78,6% |
|primaire ou moins | | |
|% d'élèves achevant le cycle primaire |69% |44,3% |
|% d'élèves réussissant le CEPE |51% |16% |
|Score au test de français écrit des |0,438 |0,322 |
|enfants de 8-10 ans | | |
|Score au test de math écrit des enfants de|0,399 |0,355 |
|8-10 ans | | |
|Score au test de math oral des enfants de |0,541 |0,458 |
|8-10 ans | | |
|Score au test de lifeskills des enfants de|0,744 |0,703 |
|8-10 ans | | |
|% des écoles ayant reçu des manuels |80,2% |89,3% |
|% des école ayant reçu des cartables |90,2% |84,5% |
|% des écoles ayant reçu des cahiers |66,4% |70,7% |
|% des écoles ayant reçu des stylos |89,7% |84,2% |
|% des écoles fermées durant 1 semaine et |Urbain : |50% |
|plus pendant l'année scolaire écoulée |23,8% | |
| |Rural : | |
| |28,9% | |
|% des écoles publiques avec classes |Urbain : |100% |
|multigrades |4,8% | |
| |Rural : | |
| |31,1% | |
|% des écoles avec enseignant fonctionnaire|Urbain :95|41,2% |
| |,3 | |
| |Rural : | |
| |76% | |
|% des écoles avec enseignant FRAM |Urbain : |52,9% |
| |2,8% | |
| |Rural : | |
| |16,9% | |
|% des écoles avec enseignant vacataire |Urbain : |5,9% |
| |1,9% | |
| |Rural : | |
| |7,1% | |
|% des écoles avec un enseignant muni d'un |Urbain : |0,9% |
|diplôme professionnel |11,6% | |
| |Rural : | |
| |5,8 | |
|% des écoles jugées délabrées par les |33,6% |80,8% |
|parents | | |
|% des écoles avec latrines séparées |Urbain : |40% |
|filles/garçons |52,6 | |
| |Rural : | |
| |55,6 | |
|% des écoles avec des élèves assis sur le |Urbain : |37,5% |
|sol |4,8 | |
| |Privé : | |
| |17,9 | |
|% des écoles dont les parents sont très |60,9% |41,1% |
|satisfaits | | | Les disparités géographiques Elles sont illustrées par les 3 cartes suivantes : Taux de survie Taux de redoublement Ratio
élèves/maître Elles permettent d'observer : . Des différences très importantes entre les CISCO : le taux de survie
scolaire oscille de 21% à plus de 80% ; le taux de redoublement de 11% à
plus de 40% et le ratio élèves/maître de 35 à plus de 70.
. Pas de tendances marquées au niveau des DIRESEB, qui ne s'avère pas une
échelle d'observation pertinente des disparités éducatives. Il s'agit
plutôt de privilégier l'échelle des régions et dans certains cas des
CISCO (situations isolées).
. Des ensembles régionaux a priori en situation plus critique, avec deux
problématiques distinctes : - La côte Est et le Nord, avec des ratios élèves / maître très élevés :
des régions très peuplées et souvent enclavées posant une difficulté de
recrutement des enseignants. Ces ratios sont - en partie - associés à
des taux de redoublement élevés (tendance Nord-Est) et de survie faible
(tendance côte Est).
- Le Moyen-Ouest, avec des taux de survie particulièrement faibles, liés
à la problématique des zones à habitat dispersé (écoles à cycle
incomplet/de petite taille).
FICHE N° 2 : LA REDUCTION DU TAUX DE REDOUBLEMENT Constats La réduction du taux de redoublement a été admise comme priorité dans le
plan d'action EPT en considérant l'inefficacité du redoublement pour
assurer les acquis fondamentaux aux élèves (cf. l'étude EPSPA), les coûts
ajoutés sur le système par le redoublement (cf. textes WB sur
l'inefficacité économique du redoublement) et son impact