cr cse 4 novembre 2011 - Snes

4 nov. 2011 ... Prévention des risques psycho sociaux, Darcos 2009, l'EN n'a rien fait. .... d'
examen d'histoire-géographie au baccalauréat général série ...

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Conseil Supérieur de l'Education
4 novembre 2011 Déclarations SNALC-CSEN
Affaire de Béziers, Lise Bonnafous, pas de révolution suite à ce geste
(comme en Tunisie), l'institution la présente comme une personne en
difficulté, curée des médias sur les raisons intimes, parents indignés par
ce geste dans la cours...
Revenir à une « Ecole du savoir au centre » ce sont les propos de son père
lors de la cérémonie. Plus de suicide dans l'EN.
Dégradation des missions, des moyens, travail de sape de l'autorité des
enseignants ...
Le Snalc ne demande pas de Nième débat sur l'école mais une minute de
silence pendant ce CSE FO
3ème syndicat de l'EN et 1ère confédération, abandon des accords de Bercy.
Pénurie d'emplois, réformes et dégradations ... UNSA
Hommage à la collègue de Béziers, un geste intime qui reste un mystère,
souffrance professionnelle, il regrette le manque de moyens en médecine et
accompagnement, et le transfert de médecins scolaires vers la prévention...
Elections : vote impossible malgré des réclamations rapides qui
permettaient des corrections, hommage aux personnels qui ont voté,
imposition d'un scrutin en octobre, listes électorales incorrectes,
électeurs privés de leur droit de vote. Vote à l'urne pas nécessairement
meilleure (exemple des problèmes rencontrés au ministère de la justice).
Choqué par la déclaration de Chatel à Doha, l'EN ne serait pas suffisamment
innovante alors que le MEN diminue les subventions aux associations
pédagogiques, que la formation initiale et continue des maîtres est réduite
ou démembrée, les besoins en ingénierie éducative sont grands ; il faut en
finir avec l'asphyxie des associations pédagogiques. SNIA-UNSA
Renforcement 4/5 sièges, réécriture de la circulaire d'instruction par les
familles appréciée. SNUIPP-FSU
Dispositif d'évaluation en maternelle diffusé, fichage à 5 ans, négation
des différences de maturité et de développement et de la progressivité des
apprentissages. Machine arrière du MEN obligée devant la levée de bouclier.
Déstabilisation professionnelle pour les profs et confusion du
médical/pédagogique, du comportemental/apprentissage, ignore le travail des
professionnels de la petite enfance. Enfin, un travail de concertation est
engagé. Le dialogue social n'est pas un supplément d'âme.
Demande d'éclairage sur les dysfonctionnements des élections pro.
La profession est déstabilisée faute d'être écoutée. FCPE
4 mois sans CSE et pas de dialogue entre. Lieu de concertation ou chambre
d'enregistrement ? La clause de convention sur les mesures de
responsabilité a été retirée par le MEN mais Chatel a dénoncé l'obstruction
des membres du CSE. Pas de vrai travail collectif. Pas de concertation pour
améliorer ce texte.
Dégradation des conditions d'accueil et éviction de plus en plus de jeunes
de la scolarité obligatoire, problème des remplacements non assurés,
renoncement à la lutte conte l'échec, recul de l'Education prioritaire,
effectifs par classe en hausse, ces dénonciations rejoignent les recherches
sur l'école et les constats des failles du système sont partagés.
Rien sur les rythmes scolaires, le rapport aboutit aux mêmes conclusions
que la FCPE. L'enfant et non plus l'écolier au centre de l'école, 5 h
maximum par jour en primaire, 6 h au collège, 7 h en lycée et 90 minutes
pour déjeuner pour tous. Modification du calendrier : 2 semaines à la
Toussaint, mesure qui aurait pu être prise immédiatement..
Les élections des parents, pas de vraie campagne nationale, quand les
résultats seront communiqués ?
Après mai, prochain ministre de l'EN attendu. SNES-FSU
Nous nous associons à la volonté de rendre hommage à notre collègue de
Béziers et à la demande d'une minute de silence. Nous reviendrons en
d'autres temps sur les questions de souffrance au travail des personnels de
l'EN, des enseignants ou des élèves.
Nous sommes le 4 novembre et il s'agit du premier CSE de l'année ! Pour
nous le CSE devrait devenir un lieu d'échange et de réelle concertation.
Vous avez maintenu la date du 11 octobre, pourtant journée d'action
interprofessionnelle et vous avez supprimé la séance de septembre au
prétexte d'une absence de textes.
Pourtant c'était l'occasion :
- de faire un réel bilan de rentrée
- de présenter les grands axes de la politique éducative du ministère
pour cette année scolaire.
En shuntant ce premier CSE, le ministère ne permet pas à cette instance de
jouer pleinement son rôle.
Pourtant, pour le SNES, les points d'achoppement et de conflit sont
nombreux.
Le SNES réclame l'abandon des réformes régressives :
- de stopper la libéralisation de la carte scolaire
- de refonder l'éducation prioritaire
- d'abandonner le livret personnel de compétences
- de remettre à plat les réformes de la voie générale et de la voie
technologique
- de conforter le service public d'orientation de l'Education nationale.
Il exige le respect et la revalorisation des métiers de l'éducation :
- en limitant le nombre d'élèves par classe
- en refusant les méthodes managériales de gestion des équipes
- en revalorisant les salaires pour le rattrapage du pouvoir d'achat.
Le SNES demande d'assurer les recrutements pour l'avenir :
- en ouvrant une entrée progressive dans le métier
- en donnant une réelle possibilité de préparation des concours pour les
AED
- en organisant des pré-recrutements
- en définissant un plan pluriannuel de recrutement.
Enfin le SNES exige la fin des suppressions de postes :
- en rompant avec le dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur
deux
- en mettant en place un plan de développement de l'emploi public dans
le second degré.
Cette liste, non exhaustive, est le résultat d'une absence de véritable
dialogue social et des politiques menées depuis des années. Pour préparer cette séance, en CSL le SNES a posé, plus particulièrement,
deux questions, dont les réponses nous ont été promises à ce CSE :
- le respect de l'esprit des décrets de 50 concernant les obligations
réglementaires de service notamment sur la question des majorations de
service
- les conditions de formation des enseignants lorsque ces formations
sont à l'initiative de l'administration, formations qui, selon nous,
doivent être intégrées au temps de service.
Je voudrais juste ajouter un troisième point : nous tenons à alerter le
Ministre sur la situation extrêmement préoccupante du réseau des CIO.
Déjà en 2010, L'académie de Dijon s'était illustrée en fermant 5 CIO sur 7
en Saône et Loire. Alors que la mission d'orientation des jeunes est de sa
responsabilité, le MEN a fait le choix partout en France, de ne pas
reprendre à sa charge et donc maintenir les CIO dont les conseils généraux
ne veulent plus assurer les dépenses de fonctionnement et d'équipement. Il
va même plus loin puisqu'il décide la fermeture de ses propres CIO d'état !
Donc dans les académies les CIO qui sont pourtant les premiers services
publics de proximité ferment de plus en plus. Avant l'été ce sont 9 CIO de
l'académie de Lille dont on a annoncé la fermeture ou la fusion. Cette fois
ci, c'est l'académie de Poitiers qui s'illustre en proposant la fermeture
de 5 CIO sur 18 soit près du tiers du réseau ! Des postes de personnels
administratifs vont être supprimés et d'autres CIO à brève échéance sont
menacés.
Tout ceci de plus se trame dans l'opacité la plus totale. A Poitiers nos
collègues ont été informés par un article de presse !
Dans le même temps on nous dit qu'il est urgent de mettre en place un grand
service public d'orientation tout au long de la vie. Il est pour le moins
paradoxal qu'il faille d'abord commencer par démanteler le réseau
d'orientation de l'Education Nationale pour y parvenir.
Nous voyons par contre clairement que dans le même temps la procédure de
labellisation qui se met en place fait la part belle aux organismes privés
qui pourront se prévaloir de ce label pour proposer leurs services aux
jeunes et aux familles.
Les conseillers d'orientation-psychologues et les directeurs de CIO
viennent de renouveler leurs représentants dans les CAP et au CT. Ils se
sont largement prononcés pour les candidats proposés par le SNES (FSU) et
pour les revendications qu'il porte. Il faut que le Ministre l'entende Le
SNES ne laissera pas mettre en pièces le réseau des CIO et s'opposera la
mise en ?uvre des procédures de labellisation dans les conditions
actuelles. Il demande la mise en place d'un accord cadre national pour
fixer des conditions plus respectueuses des besoins des élèves et des
parents. SUD
Un siège en CTM, progression en CTA et CTD. Dénonce le mode de scrutin,
affaiblir la représentativité est une volonté patente. Opacité des
modalités de dépouillement, organisme privé, cher. Refus de déverrouiller
les urnes et recours au TA, plus action en justice envisagée.
Impasse dans l'EN, recul de - 5% de la scolarisation des 16-18 ans.
Problèmes pour les élèves issus des classes populaires.
Non titulaires, la nouvelle loi est un outil pour plus de précaires, 17 %
de titularisation seulement.
Plan de rigueur dénoncé. SNESUP-FSU
La formation des enseignants est une catastrophe qui nécessite une totale
révision. Moratoire du CLES et C2I, inégalités entre établissements et
entre étudiants, info relativisant la nécessité du CLES en rumeur sans
clarification officielle, urgence à expliciter. PEEP
Réel dialogue nécessaire car non respect des partenaires, pas invités à
Doha ... SPELC
Accord avec le Snalc à propos du drame de Béziers. S'associe à la demande
d'hommage.
Pas d'association des maîtres dans les négociations des droits syndicaux
entre MEN et Direction de l'enseignement catholique sur le temps de
travail !
Projet d'annualisation du temps de travail, réduction de 3 semaines de
l'année et réduction de la semaine de 2 h, allongement du temps de travail
sans contrepartie. L'Etat est employeur et entreprise utilisateur. Refus de
la d