DNB 2009 - SE-Unsa

Examen écrit : 3 épreuves ... histoire-géo-éducation civique (coefficient 2).
Examen ... Contrôle continu : total des coefficients selon la série 9, 10, ou 11 (cf A
. du ...

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|DNB 2009 |DNB 2010 |DNB 2011 |
|SERIES(1) |
|3 séries (générale, technologique, |Pas de changement |Pas de changement |
|professionnelle) | | |
|EPREUVES PONCTUELLES(2) |
|Examen écrit : 3 épreuves |Examen écrit : pas de changement |Examen écrit : pas de changement |
| | | |
|Français (coefficient 2) |Oral d'histoire des arts passé en |Oral d'histoire des arts passé en |
|Mathématiques (coefficient 2) |cours d'année scolaire expérimenté |cours d'année obligatoire |
|histoire-géo-éducation civique |comme une option (seuls les points |(coefficient 2) |
|(coefficient 2) |au-dessus de 10 seront pris en | |
| |compte). | |
| | | |
|CONTROLE CONTINU(3) |
|Contrôle continu : total des |Pas de changement |Pas de changement |
|coefficients selon la série 9, 10, | | |
|ou 11 (cf A. du 28-7-2005. JO du | | |
|28-8-2005 | | |
|NOR : MENE0501646A) | | |
|Note de vie scolaire (coefficient 1) (4) |
|VALIDATION DU SOCLE COMMUN (5) |
|Attestation du niveau A2 dans une LV|Pas de changement |Attestation de l'ensemble du socle |
| | |commun requise pour l'obtention du |
| | |brevet |
|Attestation du B2I |Pas de changement | |
| |Qualification en langue régionale |Qualification en langue régionale |
| |niveau A2 inscrite sur le DNB |niveau A2 inscrite sur le DNB |
Les premiers commentaires du SE-UNSA : (1) Pourquoi maintenir 3 séries puisque les classes technologiques
n'existent plus ? On peut même pousser l'interrogation jusqu'à questionner
l'existence de 2 séries, si le socle commun est le même pour tous (ce qui
est son principe fondateur). La difficulté est liée bien sûr aux épreuves
terminales qui doivent permettre de « sanctionner » l'excellence et qui
portent sur les contenus des programmes. Les mêmes épreuves ponctuelles
mettraient en difficulté les élèves de 3ème DP6. (2) Aucun changement sur les épreuves écrites. Pas de valorisation de la
culture scientifique puisque le ministère a renoncé à la quatrième épreuve.
Le Se-UNSA conteste le principe d'un examen séparé, dans une logique
disciplinaire, juxtaposé à la validation du socle. Il était possible de
conserver des « épreuves » ponctuelles, si elles paraissent incontournables
à certains, mais elles pouvaient être intégrées dans la validation des
compétences et des connaissances du socle commun.
L'oral d'histoire des arts doit prendre en compte la dimension
interdisciplinaire de cet enseignement et doit inclure une production
artistique, si possible collective. (3) Principal recul du ministère sous la pression des conservateurs : d'une
proposition de prendre en compte uniquement les points au-dessus de 10 et
donc de valoriser les réussites des élèves, on est passé à un retour à la
bonne vieille sanction des manques des élèves et au handicap négatif que
représente le contrôle continu pour les élèves « faibles ». On continuera
donc à laisser des élèves quitter le système éducatif sans aucune
attestation de leurs acquis... et à distribuer le DNB à ceux qui n'en ont
nul besoin ! (4) Nous rappelons notre opposition à la note de vie scolaire. (5) Validation du socle commun : à noter que qu'il n'est pas noté
expressément, contrairement à l'histoire des arts, que cette nouveauté
pourrait être expérimentée l'an prochain. Oui, vraiment, le ministère
rentre dans la logique du socle commun à reculons !
On pourrait se réjouir de cette attestation du socle en 2011 mais dans la
mesure où on ne change rien par ailleurs, on ne dit pas aux enseignants
quelle logique devra primer à terme. Ils continuent donc à être pris dans
les injonctions paradoxales et ne pourront répondre aux demandes
contradictoires de l'institution. La superposition de deux systèmes
d'évaluation, une évaluation positive par validation progressive des acquis
des élèves qui s'inscrit dans une logique de la réussite de tous
(objectif : 100% de diplômés) et une évaluation traditionnelle dont la
fonction concrète est le classement des élèves dans un groupe à des fins de
sélection/orientation n'est pas viable à long terme. Ce qui est grave,
c'est que le ministère refuse de choisir et de fixer un cap clair, en
contradiction d'ailleurs avec ses engagements européens.