OEA/Ser.W/ CIDI/doc.191/16 rev 2 3 juin 2016 Original : anglais ...

3 juin 2016 ... ... aux prises de décisions concernant le développement durable (ISP). ...
Partenaires: le PNUE, la Commission mondiale du droit de l'environnement ... sur
leurs plans de travail, qu'ils soumettront pour examen aux États membres, ..... des
programmes d'innovation et aux professionnels des secteurs public ...

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OEA/Ser.W/
CIDI/doc.191/16 rev 2
3 juin 2016
Original : anglais PROJET DE RAPPORT ANNUEL DU SECRÉTARIAT EXÉCUTIF
AU DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (SEDI) ADRESSÉ AU
CONSEIL INTERAMÉRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ (CIDI) (2015-2016) (Présenté par le Secrétariat. Reprend les observations des délégations
reçues au 2 juin 2016) ACTIVITÉS DU SECRÉTARIAT EXÉCUTIF AU DÉVELOPPEMENT
INTÉGRÉ (SEDI) PENDANT LA PÉRIODE 2015-2016
INTRODUCTION La Charte de l'Organisation des États Américains, les directives des
Sommets des Amériques et les mandats de l'Assemblée générale de l'OEA et du
Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) à travers leurs
activités sectorielles aux niveaux ministériel et spécialisé ainsi que les
accords conclus par les commissions interaméricaines et le Plan stratégique
de partenariat pour le développement 2006-2009 encore en vigueur, orientent
les travaux du Secrétariat exécutif au développement intégré (le SEDI/OEA),
lesquels consistent à promouvoir le dialogue et la coopération entre les
États membres afin qu'ils parviennent au développement intégré. Le SEDI/OEA appuie les efforts des États membres à deux niveaux :
d'une part, il favorise le dialogue politique au plus haut niveau pour
définir les politiques et fixer les priorités et, d'autre part, il promeut,
coordonne et met en ?uvre des programmes, des projets et des activités de
coopération et de formation dans le domaine du développement social, de
l'éducation, du travail, de la culture, de la science et la technologie, du
commerce, du tourisme et du développement durable. Ces activités visent
principalement le renforcement des capacités humaines et des institutions
dans les États membres, et contribuent ainsi au renforcement de la
gouvernance démocratique. Le SEDI/OEA joue le rôle de catalyseur pour que
des accords politiques se convertissent en mesures concrètes. En tant que forum multilatéral, le SEDI/OEA constitue une occasion
unique de parvenir à des consensus sur la direction que doit suivre la
région et les priorités du Continent. De plus, il fournit des services
consultatifs aux États membres sur des questions spécifiques, il finance,
exécute et/ou coordonne des projets axés sur le développement, aussi bien
avec des ressources du Fonds de coopération pour le développement (FCD/OEA)
qu'avec des ressources extérieures. Le SEDI/OEA sert de pont entre les
responsables de différents secteurs et favorise la coopération
multilatérale, triangulaire, Sud-Sud et bilatérale. Grâce à un travail en
réseau et à l'organisation de séminaires et d'ateliers, les États membres
peuvent connaître et mutualiser des données d'expériences concernant des
politiques publiques efficaces, ainsi que les stratégies actuellement en
cours d'application au niveau national pour affronter les défis auxquels
notre région est confrontée. C'est ainsi que l'Organisation se constitue
réellement en un « pont » bâti sur la reproduction et l'adaptation
d'initiatives qui ont donné de bons résultats dans un État membre,
l'assistance technique afin de travailler en partenariat avec d'autres
organismes internationaux. Les programmes, les projets et les activités mis en ?uvre par le SEDI
sont financés, pour une bonne partie, par des contributions volontaires des
États membres et d'autres donateurs. L'adoption de mandats qui ne disposent
pas de fonds ou dont les fonds sont insuffisants pose un grave défi pour la
mise en application de ce mandat. Dans une certaine mesure, ce manque de
financement est contrebalancé par la mobilisation de ressources. La
mobilisation de ressources est devenue essentiellement une partie
importante du plan de travail du Secrétariat général et notamment du SEDI.
Pour la première fois, le SEDI a exécuté plus de ressources provenant
du Fonds ordinaire ($12,9 millions) qu'il a générées au titre des Fonds
spécifiques ($12,4 millions). Le total des fonds spécifiques comprend
US$699 300 générés en recouvrement des coûts indirects pour le Fonds RCI de
l'Organisation. Le SEDI a reçu environ 51 % des ressources qu'il avait lui-
même générées au titre du RCI et le solde, soit 49 %, a été alloué au
Secrétariat général. Les contributions financières obtenues par
l'intermédiaire du SEDI ont par ailleurs été complétées et renforcées par
des contributions en nature ou des fonds d'une grande valeur.[1] En 2015, les contributions au Fonds de coopération pour le
développement se sont élevées à $ 426 216 et provenaient de 21 États
membres. L'appui financier était complété par une assistance technique
offerte par le truchement de coopération sud-sud. Ce Fonds a été
restructuré en 2014 et a lancé son premier cycle de programmation sous la
nouvelle structure en avril 2015. Le Secrétariat continue à confronter des défis considérables pour
mettre en ?uvre d'une manière adéquate les mandats qui ne sont pas financés
ou qui ne disposent pas de ressources suffisantes. La dotation inadéquate
en personnel continue, elle aussi, à poser de nombreux défis. La structure organique du SEDI/OEA inclut le Bureau du Secrétaire
exécutif (OSE) et trois départements: (i) le Département du développement
humain, de l'éducation et de l'emploi (DDHEE); (ii) le Département du
développement économique (DDE); et (iii) le Département du développement
durable (DDS). De plus, il travaille en étroite collaboration avec des
organisations à but non lucratif rattachées à l'OEA comme la Fondation pour
les Amériques, le Fonds des jeunes entrepreneurs des Amériques (YABT) et la
Fondation panaméricaine pour le développement (FUPAD). Outre ces
partenariats, le SEDI/OEA coordonne ses activités avec d'autres organismes
internationaux; par ailleurs des organisations de la société civile, des
universités, le secteur privé et des représentants des travailleurs
participent à bon nombre de ses activités. RÉSUMÉ La période 2015-2016 a été une période pendant laquelle le Secrétariat
exécutif au développement intégré (SEDI) a obtenu des résultats notoires.
Malgré la profondeur et l'ampleur de ses défis, le SEDI a obtenu des succès
mesurables dans ses initiatives visant à appuyer les activités de
développement durable pour tous dans les États membres. Les synergies au
sein des domaines et entre différents domaines ont été renforcées; le lien
entre les débats politiques et l'activité de programmation a été consolidé;
la capacité actuelle a été utilisée avec efficacité pour tirer profit des
partenariats pour le développement et son positionnement ciblé a contribué
à ce qu'il soit qualifié de véritable plaque tournante pour la coopération
Sud-Sud et triangulaire. i. Avec l'adoption du Programme de développement durable à l'horizon 2030
et des 17 objectifs de développement durable (ODD) et en exécution des
mandats de l'Assemblée générale de l'OEA relatifs aux directives
contenues dans la Vision stratégique, à savoir la hiérarchisation des
mandats, la modernisation administrative et la réorganisation des
procédures du Secrétariat général et en application de la maxime du
Secrétaire général « Plus de droits pour plus de personnes », le SEDI
a réalisé un exercice de planification stratégique afin de mettre ses
programmes davantage en harmonie avec ces directives et de travailler
au renforcement des synergies aussi bien au sein des domaines
thématiques et des départements qu'entre les domaines thématiques et
les départements et d'être en adéquation avec ces décisions mondiales
et avec celles de l'OEA. ii. Plusieurs importants dialogues et processus relatifs aux politiques
qui visent à faire avancer les priorités communes de développement ont
été mis en ?uvre avec succès grâce au soutien du SEDI, notamment : la
réalisation de quatre réunions des ministres et hauts fonctionnaires
chargés du tourisme, de la compétitivité, du travail et du
développement durable ainsi que la tenue de la Réunion de la
Commission interaméricaine de l'éducation et de la Réunion du Comité
exécutif de la Commission interaméricaine des ports; les progrès
accomplis dans les travaux du Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CIDI) et de ses organes sous les présidences
successives de l'Ambassadeur Juan Pablo Lira, du Chili (au deuxième
semestre 2015) et de l'Ambassadeur Andres Gonzalez Diaz, de la
Colombie (au premier semestre 2016). Pour continuer à progresser dans
la direction d'une intégration plus étroite entre les processus
ministériels et les réunions ordinaires du CIDI, le Président du CIDI
a continué de participer activement à toutes les réunions
ministérielles et, chaque fois qu'il en a eu l'occasion, d'engager un
dialogue direct avec les autorités sectorielles, établissant ainsi un
pont important dans le domaine des politiques entre le Conseil et les
différentes réunions ministérielles. Pour renforcer encore cet
objectif, les Présidents des pays accueillant les réunions
ministérielles ont également été invités à présenter des rapports
verbaux devant le CIDI pour faire connaître à toutes les délégations
les résultats et les conclusions des réunions. iii. Par ailleurs, le Secrétariat a appuyé les pays