les credits ects et comment proceder a leur ... - Agence Erasmus

Groupe 3 Il y a deux questions ici par rapport au caractère modulaire des SCCTs.
... s'assurer d'avance que l'arithmétique des crédits est cohérente dès l'entrée ...
unité d'enseignement soit contrôlée par un examen qui lui est spécifique[19].

Part of the document


LES CREDITS ECTS ET COMMENT PROCEDER A LEUR ALLOCATION
2. INTRODUCTION 4. CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES
Cette présentation a été élaborée afin de répondre à une forte demande de
clarification exprimée par de nombreux collègues, dans divers pays
d'Europe, collègues qui se trouvent obligés de procéder à l'allocation de
crédits ECTS à toutes les unités d'enseignement/formation[1] dans leurs
établissements d'enseignement supérieur. Ils se plaignent souvent que, si
la littérature existante explique le caractère fondamental des crédits
ECTS, elle ne leur offre pas un guide pratique assez détaillé sur la
manière d'allouer les crédits aux unités d'enseignement. De plus, ces mêmes
collègues expriment un autre souci bien légitime. Ils voudraient, en effet,
s'assurer que tout le monde en Europe aborde le travail de l'allocation des
crédits sur les mêmes bases, faute de quoi les crédits ne peuvent pas être,
à strictement parler, comparables d'un établissement d'éducation supérieure
à un autre ou d'un pays à un autre. De ce fait, notre texte, a été rédigé essentiellement comme un guide
pratique et assez simple afin de répondre à cette demande pour une
transparence accrue dans cette question de l'allocation des crédits. Il a
été conçu plutôt comme un supplément à d'autres guides, parmi lesquels on
citera avant tout le Guide de l'Utilisateur ECTS, publié par la Commission
Européenne et l'Association des Universités Européennes[2]. Une
bibliographie sommaire des textes touchant à l'ECTS (et à d'autres systèmes
de crédits capitalisables et transférables), et aux Processus dits de
Bologne, d'une part, et de Bruges/Copenhague, de l'autre, se trouve en
appendice à la fin de ce texte. Avant de s'adresser directement aux questions soulevées par l'allocation
des crédits, il est d'abord important de se rappeler que l'ECTS est
composé de DEUX MECANISMES , les crédits et les échelles de notation, et
QUATRE INSTRUMENTS ECRITS, le formulaire de candidature, le contrat
d'étude, le relevé des notes et, enfin (last but not least), le Dossier
d'Information et Catalogue des Cours. Cet ensemble forme un système complet
dont chaque partie constitue un élément indispensable aux autres. Les
diverses méthodes pour allouer les crédits ECTS doivent être étudiées et
comprises dans ce contexte global. De plus, l'ECTS n'est, lui-même, qu'un
élément parmi d'autres d'un " package " beaucoup plus large encore. Ce
" package " est issu de la création de l'Espace Européen de l'Education
Supérieure à l'intérieur du Processus de Bologne. Elément clef du Processus de Bologne, l'ECTS est devenu, à la suite d'un
grand débat, un système aussi bien de capitalisation que de transfert de
crédits. Il n'y a, en vérité, rien d'étonnant à cette issue du débat. Il
est de toute évidence que l'on ne peut transférer des crédits qui n'ont pas
été capitalisés au préalable ! Même pendant la phase pilote de l'ECTS, les
étudiants mobiles capitalisaient, en fait sinon en droit, des crédits dans
les universités d'accueil, même si ces dernières ne se servaient pas
nécessairement du système autrement que pour cette mobilité. Ensuite les
étudiants transféraient ces crédits capitalisables dans leurs universités
d'origine où ils les ont fait capitalisés, même lorsque les universités
d'origine ne se servaient pas, non plus, de l'ECTS en dehors de cette
mobilité. Maintenant, la création de l'Espace Européen de l'Education
Supérieure, obligent tous les établissements d'éducation supérieure dans
les trente-deux pays concernés (ce nombre va sans doute s'augmenter
bientôt) à appliquer, d'ici à l'an 2010, toutes leurs offres de formation,
un système de crédits capitalisables aussi bien que transférables, donc, un
SCCT[3]. Ce système sera ou bien l'ECTS lui-même ou bien un système qui lui
est entièrement compatible. Cette évolution va forcément impliquer un plus
grand pourcentage du corps enseignant et administratif dans le
fonctionnement, au jour le jour, d'un système qui auparavant ne concernait
qu'un nombre restreint d'étudiants en mobilité internationale. Dans ces
conditions-là, l'ECTS n'était souvent qu'une affaire des services des
relations internationales. Enfin, il faut souligner le fait que dorénavant
l'organisation des études, définies par les crédits européens, sera dans
une architecture de diplômes de premier, de deuxième et de troisième cycles
qui aboutiront successivement, dans le cas de la France, à la licence, le
master et le doctorat, dit LMD[4]. Ces trois diplômes serviront de points
de références aux autres diplômes dans un cadre national de diplômes et de
crédits. Notre présentation concerne essentiellement le premier cycle, c'est-à-dire
le cycle qui aboutit à l'obtention de la licence, qui comportera soit 180
soit 240 crédits, après des études allant normalement, pour les étudiants à
plein temps, de six à huit semestres. On discute toujours du nombre total
de crédits qu'il faut attribuer au divers masters dont la période d'études
varie beaucoup[5]. D'autre part, on se demande toujours s'il serait utile
d'attribuer des crédits aux doctorats[6]. De toute façon, les méthodes de
base pour procéder à l'allocation des crédits restent les mêmes depuis un
cycle ou diplôme à l'autre, donc, on peut se concentrer ici sur la licence
qui sera, en plus, le premier diplôme dont les établissements auront,
majoritairement, à s'occuper. 5. CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'ALLOCATION DES CREDITS ECTS
Afin de permettre aux établissements d'éducation supérieure d'exprimer dans
des termes simples le poids qu'ils accordent à leurs diverses unités
d'enseignement, composantes de leurs diplômes, les crédits sont alloués sur
une échelle de 60 crédits pour le travail d'une année scolaire. C'est-à-
dire que 60 crédits au niveau de la licence équivalent à une année scolaire
de deux semestres, dont chacun comporte évidemment 30 crédits[7]. Une année
scolaire de deux semestres comporte environs 38/40 semaines. Même si un
établissement impose du travail supplémentaire à ses étudiants, travail qui
leur fait subir une année scolaire plus longue que la norme, le nombre de
crédits annuels reste le même[8]. Ces 60 crédits restent, donc, un nombre
fixe quel que soit le programme de chaque offre de formation. Nous pouvons,
donc, arriver à une première définition fondamentale, ainsi :- Un crédit ECTS équivaut à un soixantième de la charge de travail d'un
étudiant diplômant pendant une année scolaire dans l'éducation supérieure. Rien de plus simple que cette définition de base[9]. Pourtant, une fois
passé ce point de départ, il reste à aborder le problème pratique
concernant la méthodologie de l'allocation des crédits ECTS. Ceci est
d'autant plus vrai que, par le passé, les établissements se sont servis,
dans les divers pays européens, de critères très variés comme bases de
calcul du poids des composantes de leurs programmes. De ce fait, il est essentiel, en première étape de cette discussion, de
souligner que, quelle que soit la méthodologie appliquée à l'allocation des
crédits ECTS, cette allocation doit être effectuée selon la charge de
travail de l'étudiant. 6. LA CHARGE DE TRAVAIL DE L'ETUDIANT.
Afin de calculer les crédits à allouer aux composantes d'un programme, il
est nécessaire de passer par deux étapes. D'abord, on doit calculer la
charge de travail de l'étudiant diplômant pour chacune des unités
d'enseignement. Ensuite, on doit attribuer les crédits en fonction de la
charge de travail de chaque unité d'enseignement RELATIVE AUX AUTRES unités
d'enseignement du même semestre ou de la même année scolaire[10]. Cette double définition est bien claire. Toutefois, quelle que soit la
méthode que l'on applique pour essayer de mesurer avec précision la
totalité de la charge du travail de l'étudiant, le résultat ne sera jamais
plus qu'une estimation qui manquera d'exactitude totale. Ceci oblige ceux
qui doivent allouer les crédits à aborder ce travail avec beaucoup de
précautions et à employer des mécanismes leurs permettant d'effectuer des
contrôles répétés de l'exactitude relative de ce qu'ils auront décidé. De plus, ils doivent choisir, en fonction de cette double définition du
travail de l'allocation des crédits, une méthode précise afin de procéder à
cette allocation pour chaque offre de formation. Or, la définition des
crédits, offerte dans les premiers guides élaborés, pendant la phase pilote
de l'ECTS par la Commission Européenne était très simple, pour ne pas dire
réductioniste. On a présumé que l'allocation des crédits se ferait dans les
divers pays de l'Europe sur la base d'offres de formation bien structurées,
ce qui permettrait de mesurer avec une certaine facilité le poids relatif
des composantes des programmes. Cette approche présumait, en effet, une
méthode de l'allocation des crédits que l'on appelle 'impositionelle'. Or,
cette méthode (dont nous ferons l'analyse détaillée ci-dessous) s'est
révélé mal adaptée à la culture pédagogique de plusieurs pays européens.
Heureusement, il existait, pour ces pays en question, d'autres méthodes
pour déterminer l'allocation des crédits. En effet, les experts en matière des systèmes de crédits capitalisables et
transférables, qui utilisent la charge du travail de l'étudiant comme base
du calcul des crédits, ont identifié trois méthodes pour déterminer la
façon de procéder à l'allocation des crédits. Elles sont les suivantes:- 2. La méthode dite " impositionelle, " ou " top-down ", par référence
aux composantes d'offres de formati