Terminale S Partie obligatoire

Les examens de madame X ont révélé une glaire cervicale, des ovaires et un
utérus normaux. ..... La reproduction chez les Mammifères et l'Homme. D'après
les ...

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Terminale S Partie obligatoire
I - 6 Procréation Connaissances exigibles
1. Le sexe génétique détermine la mise en place du sexe phénotypique au
cours du développement d'un mammifère .

1.1 Le sexe est génétiquement défini à la fécondation par la présence des
chromosomes sexuels : XX chez la femelle et XY chez le mâle.

1.2 La 1ère étape de l'expression du sexe génétique se caractérise par la
mise en place d'un appareil génital indifférencié.

. . Chez le jeune embryon, la structure de l'appareil génital
est commune aux deux sexes.
. . Les gonades sont indifférenciées.
. . Les voies génitales présentent deux types d'ébauches :
les canaux de Wolff et les canaux de Müller

3. 1.3 Lors de la 2ème étape, au cours du développement embryonnaire,
les gonades se différencient.

1.3.1. L'acquisition du sexe gonadique mâle est déterminée par
l'expression du gène Sry
. . Le gène Sry est localisé sur la portion spécifique du
chromosome Y.
. . Ce gène code pour la synthèse de la protéine TDF.
. . Cette protéine conduit à la différenciation de la gonade
en testicule.

1.3.2. Chez la femelle, en absence du gène Sry, les gonades se
différencient en ovaires.

4. 1.4 Lors de la 3ème étape, au cours du développement embryonnaire, les
voies génitales se différencient.

1.4.1 Chez le mâle, les hormones testiculaires contrôlent la
sexualisation des voies génitales.
. . La testostérone stimule la masculinisation des canaux de
Wolff à l'origine des voies génitales mâles et des organes sexuels
externes.
. . L'hormone antimüllérienne entraîne la régression des
canaux de Müller.

2. 1.4.2 Chez la femelle, l'absence d'hormones
testiculaires conduit à la féminisation des voies génitales.
. . Les canaux de Wolff régressent et disparaissent
. . Les canaux de Müller persistent et évoluent en voies
génitales femelles.

4. 1.5 A la puberté, les appareils génitaux deviennent
fonctionnels.

1.5.1. La concentration plasmatique des hormones sexuelles sécrétées par
les gonades augmente considérablement.
. . Les testicules sécrètent la testostérone.
. . Les ovaires sécrètent les oestrogènes.

1.5.2. Les hormones sexuelles contrôlent le développement des caractères
sexuels secondaires et l'acquisition de la fonctionnalité de l'appareil
génital.

5. 1.6 Les phénotypes sexuels sont définis pas les caractères
sexuels primaires et secondaires.
. . Les caractères sexuels primaires correspondent aux organes
génitaux internes et externes.
. . Les caractères sexuels secondaires correspondent à des
différences morphologiques et comportementales entre les deux
sexes.

2. Le fonctionnement des gonades est contrôlé par un système de régulation

1. 2.1 La concentration plasmatique des hormones sexuelles
produites par les gonades détermine l'aptitude à la procréation en
modifiant l'activité des cellules cibles des effecteurs.

2.1.1 Chez le mâle, le maintien de la concentration de la testostérone
est indispensable à l'entretien des caractères sexuels et au déroulement de
la spermatogénèse.
. . La testostérone est sécrétée par les cellules
interstitielles des testicules, regroupées en populations cellulaires
permanentes.
. . La concentration plasmatique de testostérone résulte d'un
équilibre dynamique entre sécrétion continue d'une part, dégradation
puis excrétion d'autre part.
. . Dans l'espèce humaine, la production de spermatozoïdes et
de testostérone est continue de la puberté jusqu'à la fin de la vie.

2.1.2 Chez la femelle, les variations cycliques de la concentration en
oestrogènes et en progestérone sont indispensables à la fécondation et à la
nidation.
2.1.2.1 L'oestradiol et la progestérone, hormones sexuelles femelles,
sont sécrétées de façon cyclique par des populations cellulaires
temporaires des ovaires.
. . Cette activité est cyclique de la puberté à la ménopause
chez la femme.

2.1.2.2 Pendant la phase folliculaire, première phase du cycle
ovarien, la sécrétion d'?strogènes résulte de l'activité de cellules du
follicule.
. . Les oestrogènes sont sécrétées en quantité croissante au cours
de la maturation du follicule.
. . Les oestrogènes stimulent la prolifération des cellules de
la muqueuse utérine, ce qui prépare la nidation.
. . La concentration croissante d'?strogènes, deux jours avant
l'ovulation, augmente la fluidité de la glaire cervicale, ce qui
facilite le passage des spermatozoïdes.

2.1.2.3 Pendant la phase lutéale, deuxième phase du cycle ovarien,
oestradiol et progestérone sont sécrétées par les cellules du corps jaune.
. . Le corps jaune est issu de la transformation du follicule
qui a libéré le gamète femelle.
. . La progestérone renforce la vascularisation de la muqueuse
utérine et rend les glandes utérines fonctionnelles : la muqueuse
utérine devient apte à la nidation.
. . La progestérone inhibe la contraction du myomètre, ce qui
favorise l'implantation éventuelle de l'embryon.
. . En l'absence de nidation, le corps jaune régresse, les
concentrations plasmatiques d'?strogènes et de progestérone
diminuent.
. . La diminution de la concentration plasmatique des hormones
ovariennes entraîne la destruction d'une grande partie de la muqueuse
utérine ce qui provoque la menstruation chez la femme.

2.2 La régulation de l'axe gonadotrope se fait à trois niveaux : gonades,
hypophyse et hypothalamus.

2.2.1 L'hypothalamus commande la sécrétion des hormones hypophysaires.

. . Certains neurones de l'hypothalamus ont une activité
spontanée.
. . Ce message nerveux commande une libération pulsatile de GnRH
dans le sang par ces mêmes neurones. La GnRH est une neurohormone.
. . La GnRH stimule la sécrétion d'hormones hypophysaires, FSH
et LH.

2.2.2 La variation de la concentration plasmatique des hormones
hypophysaires constitue le message hormonal contrôlant l'activité des
organes effecteurs, les gonades.

2.2.2.1. Les hormones hypophysaires sont appelées des
gonadostimulines.

2.2.2.2 Chez l'homme, la production continue de gonadostimulines
entretient l'activité des testicules.
. . La LH stimule la production de testostérone .
. . La FSH stimule indirectement la spermatogénèse.

2.2.2.3 Chez la femme, la sécrétion cyclique de gonadostimulines
détermine l'activité des ovaires.
. . La sécrétion de FSH permet la croissance des follicules
ovariens.
. . Le pic de LH déclenche l'ovulation.
. . L'importante sécrétion de LH permet la mise en place d'un
corps jaune fonctionnel.

2.2.3 Le complexe hypothalamo-hypophysaire capte les variations de la
concentration plasmatique des hormones produites par les gonades et adapte
en conséquence la sécrétion des gonadostimulines.

1. 2.2.3.1 Chez l'homme, une rétroaction négative suffit à ramener
à sa valeur de référence la concentration de testostérone.

. . Cette valeur de référence constitue la grandeur de consigne
de l'homéostat .
. . Une augmentation de la concentration de testostérone
entraîne une diminution de la sécrétion de LH.
. . La réponse des cellules cibles (cellules interstitielles)
diminue l'activité des cellules qui les commandent (cellules du
complexe hypothalamo-hypophysaire) : c'est une rétroaction négative.
. . Une diminution de la concentration plasmatique de
testostérone lève la rétroaction négative, ce qui entraîne une
augmentation de la sécrétion de LH.

2. 2.2.3.2 Chez la femme, l'alternance de rétroactions négatives et
positive est responsable des cycles sexuels.

. . Au cours d'un cycle sexuel, les grandeurs de consigne
constituées par les concentrations plasmatiques d'?strogènes et de
progestérone de l'homéostat varient.
. . Au cours de la phase folliculaire, de faibles concentrations
d'?stradiol exercent une rétroaction négative sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire qui diminue la production de
gonadostimulines.
. . En fin de phase folliculaire, la mise en jeu d'un
servomécanisme transforme le sens de la rétroaction.
. . La réponse des cellules cibles (les cellules folliculaires)
augmente l'activité des cellules qui les commandent (cellules du
complexe hypothalamo-hypophysaire) : c'est une rétroaction positive.
. . En phase lutéale, l'?stradiol et la progestérone exercent
conjointement une rétroaction négative diminuant de nouveau la
production des gonadostimulines.
. . En fin de phase lutéale, en absence de fécondation, la
diminution des concentrations plasmatiques des hormones ovariennes
entraîne la production accrue de FSH ce qui permet le début d'un
nouveau cycle.

3. L'activité hormonale assure le synchronisme des phénomènes
physiologiques et comportementaux, condition du succès de la procréation

3.1 La rencontre des gamètes résulte d'un comportement sexuel
caractéristique de chaque espèce

3.1.1 Chez les mammifères non hominidés, le comportement sexuel est
étroitement lié à des facteurs hormonaux et environnementaux

3.1.1.1 Chez la fem