Energie Eolienne

Examen de chacun des moyens palliatifs à l'instabilité des prévisions. ... Laquelle
nouvelle puissance d'origine éolienne devrait, en toute logique, se substituer ...

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COUP D'OEIL IMPERTINENT SUR LE "MIX" ET LA TRANSITION ENERGETIQUE sommaire 1. Préambule 2. Mix et transition énergétique 3. Un panorama général 3. 1 .de la France 3. 2. dans le monde 3. 3. de l'Allemagne 4. L'énergie éolienne-ses bornes et son avenir. 4.1. La machine éolienne 4.2 Le rendement des systèmes éoliens de production électrique. 4.2.1. Production pour la France. 4.2.2. Production pour l'Allemagne. 4.2.3 . Comparaison des productions dans les deux systèmes
Allemagne-France. 4.2.4. Conclusion au sujet de la difficulté de prévision. 4.3. Les remèdes imaginés pour parer à l'instabilité des
prévisions. 4.4. Examen de chacun des moyens palliatifs à l'instabilité des
prévisions. 4.4.1. Moyens de remplacement à base d'énergie fossile et
inconvénients. 4.4.2. "Foisonnement" par solidarité des productions
intermittentes à partir des zones climatiques différentes. 4.4.2.1. Conditions liées à un foisonnement
efficace. 4.4.2.1.1. la prévision météorologique
et la prévision de puissance électrique. 4.4.2.1.2. L'interconnexion
matérielle des différents gisements de production électrique. 4.4.2.1.3. " Le foisonnement" des
lignes à haute tension. 4.4.2.1.4. Les conséquences fâcheuses
de cette interconnexion. 4.4.2.2. Commentaires sur ces
conséquences, corroborées par le retour d'expérience de l'Allemagne. 4.4.3. Le stockage de l'énergie par stockage de l'hydrogène. 4.4.3.1. Schéma technique. 4.4.3.2. Résultats d'une étude préliminaire. 5. Un aperçu des investissements que représente le développement des
générateurs éoliens en France. 5.1. Exposé des investissements au travers de divers GRAPHES. 5.2. Quelques idées au sujet de l'amortissement de ces
montants financiers . 5.3. Conclusion partielle. 6. Remarques concernant l'émission de CO2 et la "prolifération" des lignes
à haute tension, par suite du développement du processus éolien. 7. Impact du développement de l'éolien au niveau de l'emploi sur le
territoire national. 8. Conclusion générale et une conclusion essentiellement technique . Pièces jointes : -onze articles contenus dans des annexes repérés " document numéro 1
jusqu'à document numéro 11." -Le texte de ces annexes est la narration, dans la presse nationale
d'Allemagne et dans la presse internationale, des problèmes réels et
récurrents rencontrés par l'Allemagne. Problèmes auxquels elle se heurte du
fait du développement de l'énergie d'origine éolienne et du fait des
investissements que cette dernière requiert, comme des problèmes afférents
à l'abandon partiel et récemment par l'Etat Allemand, de l'énergie
d'origine nucléaire. Il y a également deux documents portant sur des
aspects européens et mondiaux. - COUP D'OEIL IMPERTINENT SUR "LE MIX " ET LA TRANSITION ENERGETIQUE 1. Préambule : Aujourd'hui, il est assez difficile, pour un lecteur non averti,
d'assimiler à la simple lecture, le texte de différents articles que je
qualifierais de grande consommation, à propos du sens des mots utilisés
tels que mix, transition énergétique, énergies renouvelables, (hydraulique,
éoliennes, hydroliennes, biomasse, biocarburants de première génération,
biocarburants de deuxième génération, photovoltaïque , géothermie etc.),
stations de transfert par pompage, piles à combustible etc. car l'abondance
des termes ne traduit pas malheureusement, l'échelle industrielle de chaque
moyen ainsi cité. En effet, cette énumération largement étalée est censée
nous faire percevoir la variété et l'abondance des systèmes générateurs
d'électricité et, par-là même en découle la notion de mix (mot anglo-saxon
désignant "mêler, mélanger") et conduisant naturellement à ce que nous
appellerons la transition énergétique. 2. Mix et transition énergétique : La transition énergétique conduira à donner la prépondérance d'un système
de production par rapport à un autre, voire de plusieurs d'entre eux. Mais le fait d'accoler ou de conjuguer différents moyens de production
d'électricité a toujours existé car, comme le disait M. Jourdain (le
bourgeois gentilhomme) "... Je dis de la prose sans que j'en susse rien..."
.Ainsi EDF est passé d'un outil de production électrique de 4000 MWe en
1946 à la fin du conflit mondial, jusqu'au chiffre actuel de 116 000 MWe de
puissance installée. Mais cette multiplication et donc transition, s'est
faite au travers d'un amalgame de moyens technologiques ayant évolué dans
le temps que je rappelle brièvement : -centrales avec chaudières chauffées au charbon -puis centrales hydrauliques -puis centrales au fioul avec abandon du charbon puis centrales à gaz et centrales nucléaires Aujourd'hui l'évolution se poursuit avec essentiellement l'introduction
d'éoliennes et encore très marginalement du système photovoltaïque. (je
parlerai très peu de ce dernier moyen car il est encore très marginal en
regard de la production nationale et mondiale). Mais remarquons déjà que cette "évolution" se fait, en France, à
puissance installée constante depuis plus de 20 ans, ce qui traduit en
réalité l'apparition d'un seul vecteur notable nouveau soit l'installation
d'une puissance cumulée de 6300 MW sous forme éolienne, à la fin de
l'année 2011 ( mais dont l'énergie qui sera fournie par ce système
représentera moins de 20 % de celle résultant du fonctionnement continu
d'une telle puissance qui serait actionnée par énergie thermique ).
Laquelle nouvelle puissance d'origine éolienne devrait, en toute logique,
se substituer à un système de production traditionnel. Donc le terme "mix" à défaut d'être une notion très novatrice désignera en
fait un moyen linguistique de "faire nouveau". Essayons néanmoins de mesurer ci-après ce que ce terme révèle en matière de
novations technologiques, et de leur impact. 3. Panorama général : En ce qui concerne la France puis le monde, en matière de production
électrique . 3.1 : de la France - 2007 puissance installée (MW) énergie produite (TW h) %
du total de l'énergie produite charbon 7900 23,2
4,25 fuel 6400
2,4 0,44 autres thermiques 9800 29,4
5,39 nucléaire 63 300
418,6 77 hydraulique 25 400 63,2
11,6 énergies renouvelables 3100 7,9
1,4 (dont l'éolien ) 2200 3,9
0,71 Ce tableau permet de vérifier les temps de fonctionnement des différentes
technologies. Ainsi le nucléaire a fonctionné par rapport à la puissance
installée à raison de 75,5 % du temps et l'éolien 20,2 %. En première conclusion on peut dire, bien qu'il s'agisse d'un bilan calculé
en 2007, que l'on constate que le moyen nucléaire avait produit 77 % de
l'énergie électrique en fonctionnant 75,5 % du temps calendaire, et que
l'éolien avait produit 0, 71 % de l'énergie électrique avec un temps de
fonctionnement de 20,2 %. Nous reprendrons l' étude de ces résultats ci-
après. 3 .2 .dans le monde- pétrole
857 4.41 biomasse
286 1.47 autres énergies renouvelables 214
1.1 nucléaire
2714 14 hydraulique
3071 15.8 gaz
4000 20.6 charbon
8286 42,3 on constate donc à l'échelle mondiale : fossile plus nucléaire :
81 % hydraulique
15,8 % renouvelable (hors hydraulique)
2,57 % et dans ce total du renouvelable, l'éolien et le photo voltaïque cumulés ne
représentent que 1,1 %. L'énoncé de ces résultats mondiaux comparés à ceux de la France prouve leur
similitude , la seule différence étant que le nucléaire à l'échelle du
monde ne représente que 14 % de l'énergie électrique produite alors que
pour la France elle représente 77 %. Remarques : Arrivé à ce stade il convient de formuler au moins trois
remarques : -la production électronucléaire est comptabilisée en France au titre des
énergies d'origine thermique comme le sont les énergies d'origine fossile.
En cumulant ces chiffres on obtient donc pour la France 87 % de l'énergie
d'origine thermique et pour le monde 81 %. C'est une comptabilité assez
spécieuse puisque l'une est carbonée et l'autre ne l'est pas du tout ! Mais
elle a été adoptée en 2002 par l'observatoire de l'énergie. - La seconde remarque consiste à constater que l'énergie d'origine éolienne
est toujours de l'ordre de 1 % du total que ce soit à l'échelle de la
France ou du monde. -Le