5.6 Défis et limites de l'évaluation de l'efficacité des ... - Palevalut

Matériel nécessaire à l'examen microscopique et l'estimation des densités ..... EP
e représente la proportion d'INF évités par l'exposition à l'intervention ..... 1250.
588. 426. 3160. 1670. 792. 578. 50%. 47%. 0,3. 48460. 25550. 12204. 9078.

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|REDACTEURS |VERIFICATEURS |APPROBATEUR |DESTINATAIRES |
|Christophe ROGIER |Odile Ouwe Missi |Participants au |Epidémiologistes,|
| |Oukem, Thomas |projet PALEVALUT |enquêteurs, |
| |Kesteman | |superviseurs |
|Date : 27/8/2013 |Date : 31/08/2013|Date : 20/11/2013 | |
|Objet : La procédure définit la méthode d'évaluation par une étude |
|transversale de l'efficacité des mesures de lutte antipaludique sur les |
|infections plasmodiales, en conditions réelles de déploiement |
|(effectiveness). |
| |
|Application : |
|Le document est élaboré pour le personnel chargé de l'évaluation |
|épidémiologique de l'efficacité sur les infections plasmodiales des |
|interventions antipaludiques après leur déploiement. |
| |
|Documents associés : néant |
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| |
|Annexes : 4 |
Historique des modifications: |Date |Version |Nature de la modification |
|27/8/2013 |1 |Création |
|31/8/2013 |2 |Modifications suite aux commentaires des |
| | |vérificateurs |
|22/10/2013 |3 |Finalisation | Sommaire : 1 Introduction 3
2 Objectifs 3
3 Responsabilités 3
4 Matériels 4
4.1 Définitions 4 4.2 Liste des matériels et réactifs 6 5 Méthodes 6
5.1 Calcul des effectifs nécessaires 6 5.2 Mise en place de l'étude 7 5.3 Recrutement des participants 7 5.4 Données collectées 8 5.4.1 Données cliniques et épidémiologiques collectées par
questionnaire 8 5.4.2 Données biologiques 10 5.5 Analyse des données 10 5.5.1 Description de la prévalence des infections plasmodiales 10 5.5.2 Evaluation de l'efficacité des interventions antipaludiques 11 5.6 Défis et limites de l'évaluation de l'efficacité des interventions
antipaludiques après leur déploiement par analyse cas-témoins 13 5.6.1 Limitation de l'efficacité intrinsèque des interventions 13 5.6.2 Spécificité de la définition des cas 13 5.6.3 Evaluation de l'exposition aux interventions antipaludiques 14 5.6.4 Facteurs de confusion 15 6 Références 16
7 Annexes 18
Introduction L'arrêt de la transmission et la disparition des infections plasmodiales
est devenu un objectif principal des programmes de lutte qui visent à
éliminer le paludisme. Vérifier l'efficacité des interventions
antipaludiques sur les infections plasmodiales (INF) après leurs
déploiements est nécessaire pour i) vérifier que leur mise en ?uvre atteint
les objectifs attendus, ii) éventuellement permettre de rechercher les
facteurs qui pourraient altérer ces efficacités afin de les corriger, iii)
identifier des redondances ou des antagonismes dans l'effet de mesures
déployées simultanément afin d'améliorer la coordination de leurs mises en
?uvre ou d'effectuer un choix entre plusieurs interventions aboutissant au
même effet (source d'économie de moyens). La méthodologie proposée ci-
dessous est inspirée des méthodes cas-témoins d'évaluation de l'efficacité
des vaccinations (1, 2). Dans les zones où la transmission est faible,
l'évaluation de la lutte par les indices paludométriques « conventionnels »
(indice plasmodique, i.e. taux de prévalence des infections plasmodiales
chez les enfants de 2-9 ans ; taux d'inoculation entomologique) est
laborieuse. La sérologie est, dans ce contexte, un outil d'intérêt (3-6).
Objectifs 1) Estimer l'efficacité de chaque intervention antipaludique déployée à
partir de l'estimation de leurs rapports de cotes (odds-ratio, OR)
pour le risque d'infections plasmodiales (diagnostiquée par test
rapide, examen microscopique d'étalement sanguin, méthode moléculaire
et/ou sérologie), par une étude transversale et tenant compte de
l'effet des autres interventions et des facteurs de confusion
potentiels (1). 2) Chercher l'existence d'interactions significatives entre interventions
antipaludiques.
Responsabilités Epidémiologiste : obtention de la clairance éthique et des autorisations
réglementaires ; coordination de la mise en ?uvre du protocole, de la
formation et de la supervision du personnel responsable de la collecte des
données ; rassemblement, vérification et analyse des données collectées ;
rédaction du rapport final. Personnel soignant/enquêteur : inclusion des volontaires ; collecte et
enregistrement des données sous le format prévu par le protocole ; collecte
ou participation (avec le biologiste) à la collecte d'un échantillon de
sang pour le diagnostic des infections plasmodiales. Biologiste : collecte d'un échantillon de sang pour le diagnostic des
infections plasmodiales (si non réalisé par le personnel soignant) ;
réalisation des examens biologiques : test de diagnostic rapide ; frottis
sanguin et goutte épaisse : confection de l'étalement de sang, coloration,
examen microscopique, conservation/stockage de l'étalement de sang
examiné ; recherche par réaction de polymérisation en chaine quantitative
(qPCR) du génome de plasmodiums ; recherche d'anticorps dirigés contre des
antigènes plasmodiaux ; enregistrement des résultats des examens sous le
format prévu par le protocole en assurant le chainage (i.e. la parfaite
concordance) avec les données cliniques et épidémiologiques collectées par
le personnel soignant/enquêteur.
Matériels
1 Définitions Cas infecté : personne ayant sa résidence habituelle dans la zone d'étude
ET ayant un diagnostic positif d'infection plasmodiale, avec ou sans
manifestations cliniques. Témoin non infecté : personne ayant sa résidence habituelle dans la zone
d'étude ET ayant un diagnostic négatif d'infection plasmodiale, avec ou
sans manifestations cliniques. Diagnostic d'infection plasmodiale : Une personne est considérée comme
positive au diagnostic d'infection plasmodiale si une des recherches
suivante permet d'objectiver une infection présente ou récente :
. Test de diagnostic rapide
. Examen microscopique de goutte épaisse
. PCR spécifique du genre plasmodium
. Sérologie pour la recherche d'anticorps dirigés contre des antigènes de
plasmodiums humains
Zone d'étude : zone la plus proche d'une structure sanitaire participant
aux autres évaluations de l'efficacité (effectiveness) des mesures de lutte
contre la morbidité et d'où provient la majorité (> 50%) des consultants.
Cette zone doit être suffisamment restreinte et définie sur une base
géographique (pour que l'on puisse déterminer sans ambiguïté par
interrogatoire si les personnes interrogées vivent habituellement dans la
zone d'étude) et bio-écologique afin que tous les habitants de la zone
aient a priori une exposition comparable au risque de transmission des
plasmodiums. Ce critère ne peut être vérifié aisément et l'hétérogénéité
spatiale de la transmission du paludisme, à petite et moyenne échelle, est
plus souvent la règle que l'exception. Il s'agit donc ici de ne considérer
que des zones qui semblent homogènes au point de vue géographique,
bioclimatique et interventions de lutte anti-paludique. Dans une zone
d'étude, l'habitat est le plus souvent agrégé en différents sites (e.g.
hameaux, villages, quartiers) plus ou moins distincts les uns des autres. Période de référence : période de temps précédant la date de l'étude
transversale au cours de laquelle les participants sont recrutés. Cette
période doit être suffisamment courte pour empêcher des discordances de
risque d'infection et de mémorisation d'exposition aux interventions
antipaludiques des individus vivant dans la zone d'étude (i.e. différence
entre les cas et les témoins). Elle est fixée en durée et pendant une
période de l'année pour permettre le recrutement du nombre de cas
nécessaire, en tenant compte de la saisonnalité éventuelle de l'incidence
des infections, i.e. de la transmission. Lorsque la transmission est
saisonnière, cette période devrait couvrir plusieurs mois de la saison de
plus forte transmission (typiquement 3 à 4 mois) et s'achever au cours ou à
la fin de cette saison. Des interventions datant de plus longtemps, e.g. 6
mois à 1 an, pourraient cependant toujours avoir un impact direct sur les
anticorps IgG dirigés contre des antigènes plasmodiaux, plusieurs mois
après la fin de l'infection plasmodiale. L'analyse sérologique des
infections plasmodiales peut donc couvrir une période de référence de 6
mois à 1 an, finissant de préférence pendant ou à la fin de la saison de
plus forte transmission. Dans une étude utilisant simultanément des
méthodes parasitologiques et des méthodes sérologiques pour le diagnostic
des infections plasmodiales, il est possible d'utiliser deux périodes de
référence. Résidence habituelle : lieu de résidence pour plus de 50% des nuits au
cours des 6 mois précédant l'interrogatoire. 2 Liste des matériel