TECHNIQUES DE GESTION DES RISQUES SANITAIRES EN ...

Ce facteur est déterminé d'avance en ce qui concerne les machines, les .... Une
méthode rétrospective (Hishikawa) et une méthode prédictive (AMDEC). ...... 4-
les bons (bulletins) d'examen doivent être isolés des prélèvements lors de leur ...

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| TECHNIQUES MANAGERIALES DES RISQUES SANITAIRES EN|
|MILIEU HOSPITALIER |
|Le management des risques sanitaires doit être un |
|module dans la formation du personnel de niveau |
|conception en milieu sanitaire |
| |
|Gestion administrative et technique du Risque |
|sanitaire |
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|13/03/2011 |
| |
|user |
|A l'usage des agents de la santé | PLAN DU TRAVAIL Introduction I CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS II GENERALITES
III OUTILS DE GESTION Paramètres
Moyens
Méthodes
IV METHODOLOGIE DE LA GESTION 1- Politique de gestion
Engagement
Formation de comités de gestion 2-Etude de la situation sécuritaire en milieu hospitalier
Identification des dangers potentiels
Identification des risques
Analyse de ces risques
Hiérarchisation de ces risques puis des dangers V ELABORATION DE STRATEGIES DE GESTION DE CES
RISQUES ET DE CES DANGERS. VI SUIVI ET EVALUATION DES METHODES DE GESTION VII CORRECTION OU ACTUALISATION DES METHODES. INTRODUCTION L'hôpital est un lieu de manipulation de produits pathologiques hautement
infectieux. Il est équipé de matériel potentiellement dangereux. Il utilise
des produits chimiques et des réactifs de nocivité reconnue. Par
conséquent, Il doit être un milieu d'application stricte de l'hygiène et
de la biosécurité. Cette mesure d'application stricte se justifie par les
nombreuses infections et les décès dont sont victimes les travailleurs de
ce milieu.
Biologistes, ingénieurs, médecins, pharmaciens, chercheurs, Techniciens,
infirmiers, sages-femmes, garçons et fille de salle, techniciens de
surface.... Sont tous exposés. Selon l'enquête SUMER en France, entre 1990
et 1992, 3160 accidents d'exposition au sang ont été rapportés avec 116 cas
au laboratoire.
En Côte d'Ivoire, malgré l'existence de quelques comités d'hygiène et de
biosécurité dans les centres hospitaliers, l'inexistence de leur prise en
charge réelle par la mise en place de stratégies dans une véritable
démarche qualité comme l'usage d'outils de gestion , tels que les registres
de signalement d'événements, d'indices de biosécurité et d'indicateurs
d'évaluation, ... justifie l'inexistence d'une banque de données formelles
fiables et exploitables pour une appréciation ergonomique et sanitaire des
risques et accidents au travail. Le problème se pose dans les centres
médicaux en général et les laboratoires de microbiologie en particulier.
Cette situation concerne surtout les pays en développement. Quelques données produites par l'enquête SUMER en France, en 1994
indiquaient que plus de 1.2 millions de salariés sont exposés au risques
biologiques. Parmi eux 19000 travaillent au laboratoire d'analyses. Par
ailleurs avec les maladies émergeantes, la situation devient plus
inquiétante. Aussi les produits chimiques dans les hôpitaux constituent une
préoccupation.
Entre 1987 et 1991, 10% des tuberculoses professionnelles déclarées à l'AP-
HP (1) France sont survenues chez les laborantins qui ne constituent
pourtant que 4% des effectifs des travailleurs déclarés.
Chapitre I CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS I-1 contexte A l'heure de la démarche qualité, toute activité se doit d'être organisée
pour répondre aux exigences des bénéficiaires.
L'Hygiène et la Biosécurité étant des notions relativement récentes dans
leur développement, doivent bénéficier d'une normalisation qui passe
nécessairement par des propositions au niveau local de plans savamment
étudiés. Justifications
Il est facile de constater en faisant un tour dans nos hôpitaux et centres
de santé, l'insalubrité, les pratiques à hauts risques et le manque criard
de moyen de sécurité individuelle et collective.
Cet état de fait loin d'être la cause d'une insouciance des autorités
sanitaires ou politiques, répond plus à une méconnaissance des réalités
qu'à un manque de moyen financier. Les conséquences sont effroyables. Exemple en France.
Risques d'origines chimiques :
Intoxications, brûlures, explosions, hémopathies, insuffisance
respiratoires, atteintes oculaires, incendies, asphyxie, cancer,...
Selon le registre des accidents de travail de la fonction publique
française n° FP9/04-2004 du 9/03/2004 ;
01 déclaration d'intoxication au Mercure et composés,
03 déclarations d'hémopathies dues au Benzène,
04 déclarations d'hémopathies dues au Toluène,
04 déclarations d'hémopathies dues au Xylène,
09 déclarations d'Ulcérations et de Dermite provoquées par l'Acide
chromique,
10 Affections respiratoires provoquées par l'Acide chromique,
10 Affections cancéreuses provoquées par l'Acide chromique,
19 Affections causées par l'Arsenic,
20 Cancers bronchiques provoqués la poussière ou la vapeur d'Arsenic,
20 Cancers bronchiques causés par inhalation de poussière composite,
24 Pneumoconioses provoquées par des poussières minérales renfermant de la
Silice libre,
30 Cancers bronchiques causés par la poussière d'Amiante,
44 Cancers provoqués par la poussière d'Oxyde de fer,
80 Affections malignes causées par l'Ether,
83 Affections causées par les solvants liquides.
Ici, il s'agit des seuls risques chimiques. Tous ces produits chimiques
sont malheureusement largement utilisés au laboratoire.
Ceci signe l'importance de la maîtrise de cette gestion.
Chapitre II GENERALITES
Historique L'Hygiène et la Biosécurité ont vu le jour au début de la révolution
industrielle sous les termes d'Hygiène et Sécurité. L'industrie alimentaire
s'est engagée de manière informelle dans cette démarche. Il a fallu
attendre les années 1980 pour voir un bon développement de l'Hygiène et de
la Biosécurité.
La coopération, en matière de Biosécurité, trouve son origine à la fin des
années 1980 dans la préparation des directives européennes (90/219/CEE)
réglementant l'utilisation confinée des Micro-organismes Génétiquement
Modifiés (MGM). En Belgique, à partir de 1989 deux experts ont été affectés
à l'expertise scientifique en matière de Biosécurité.
Dès 1993, la Section Biosécurité Biotechnologie (SBB) reçoit un mandat
contractuel pour guider les régions dans le processus de transformation et
de mise en ?uvre de la Directive 90/219/CEE. Les arrêtés régionaux de
transformation de cette Directive voient le jour en 1993. La coopération
interrégionale est dès lors lancée. Depuis 1994, quelques 1600 dossiers
d'utilisation confinée ont été expertisés par le SBB. A partir de 1995, une
équipe de scientifiques se constitue à l'INSTITUT SCIENTIFIQUE de SANTE
PUBLIQUE (ISSP). Dans un groupe informel d'abord et sous forme de section
légale de l'ISSP à partir de 1996, devient la section de Biosécurité et
Biotechnologie.
La définition de la Biosécurité (qui couvre les organismes vivants
Génétiquement Modifiées, et les organismes pathogènes), est donnée et les
méthodologies et règles de l'évolution scientifique des risques sont
établies.
L'arrêté fédéral de transposition de la Directive 90/220/CEE sera publié en
1998. Il facilitera la conclusion de l'accord de coopération quelques
années plus tard.
L'État Belge a pris l'initiative en signant en 1997, l'accord de
coopération entre l'État fédéral et les régions (MB 14 07 1997). Cet accord
règle la coordination administrative scientifique en matière de
Biosécurité.
Un conseil consultatif de Biosécurité a été installé le 12 Mai 2003 par
TAVERNIER, Ministre de la santé publique belge d'alors. Les membres sont en
partie des Académiciens, en partie des fonctionnaires et/ou des membres des
cabinets des ministres compétents. Les membres sont nommés par le ministre
de la santé, responsable de la politique scientifique et par les régions
flamandes, Wallonne et Bruxelle-Capitale.
Le secrétariat du conseil est assuré par la Section de Biosécurité et
Biotechnologie (SBB) de l'INSTITUT SCIENTIFIQUE de SANTE PUBLIQUE. Sous
l'impulsion de R. MOREAU, président administratif intérimaire, le conseil a
rédigé un règlement d'ordre intérieur qui précise son fonctionnement.
II-DÉFINITIONS
II-1-DÉFINITIONS LEXICALES
Nous définissons les mots clés pour faciliter la compréhension de ce
travail. Ici, les définitions sont celles des dictionnaires Larousse et
Harraps.
II-1-1-Hygiène : ce sont des Règles et des pratiques nécessaires pour
conserver et améliorer la santé.
II-1-2-Biosécurité : c'est la Garantie d'une vie saine loin de tout danger
biologique ou relatif à des activités biologiques.
II-1-3-Danger : c'est ce qui expose à un mal quelconque.
II-1-4-Maladie professionnelle : trouble, dérangement de la santé physique,
du comporte