Analyse de la mission en entreprise - UTC

Analyse de la 1ère Année d'apprentissage LAPORTE Arnaud année
2008/2009
Sommaire Introduction 3
Analyse de la mission en entreprise : 4
La mission principale 4
Les missions intermédiaires réalisées 5
Les missions intermédiaires prévues pour la seconde année 7
Découverte de l'entreprise 7
Analyse de la mission à l'UTC 9
Articulation des deux missions 11
Conclusion 12
Lexique 13
Introduction Depuis septembre 2008 l'UTC forme des ingénieurs par alternance dans
le domaine du génie mécanique. Les apprentis ayant intégré cette branche de
l'école sont formés au métier d'ingénieur grâce à une alternance entre le
milieu industriel et le milieu scolaire. J'ai intégré cette branche de
l'UTC à la rentrée 2008 grâce à la signature d'un contrat d'apprentissage
avec l'entreprise Snecma. Je suis donc une formation en génie mécanique sur
trois ans. La première année se déroule principalement en formation à l'UTC
pour l'acquisition d'un bagage minimum afin de pouvoir accomplir pleinement
par la suite des missions en entreprise. Toutefois « le temps Entreprise »
est quand même composé d'environ vingt semaines. Quant à la deuxième année
elle se caractérise par le début de la spécialisation grâce au choix du
parcours entre industrialisation et conception mais aussi par un partage du
temps égalitaire (50% UTC, 50% Snecma). Enfin la troisième année où
l'apprenti reçoit la fin de sa spécialisation et finit sa formation par
plus de six mois consécutifs en entreprise avec une mission à l'étranger de
3 mois minimum.
Dans mon entreprise une mission générale m'a été confiée. Il s'agit
de l'avancement du projet « Développement sans liasse » (projet DSL) que je
suis avec mon maître d'apprentissage. Cette mission en entreprise m'a
dirigé vers le parcours conception puisse qu'elle consiste à remplacer les
liasses de plan permettant la fabrication jusqu'à aujourd'hui en un seul
modèle 3D qui est tolérancé grâce à l'atelier Functional Tolerancing and
Annotation (FTA) de CATIA.
Je termine actuellement ma première année de formation et je vous
présente donc ce rapport qui me permet de prendre du recul sur le
déroulement de cette année afin de faire un premier bilan autant personnel
que sur ma formation et ce dans mes deux structures d'accueil que sont
l'UTC ou Snecma. Pour dresser ce bilan je procéderai à l'analyse de ma
mission en entreprise puis j'analyserai ma mission à l'UTC et enfin je
réfléchirai à l'articulation des deux missions. Analyse de la mission en entreprise : La mission principale
Snecma est une des entreprises leader dans le monde concernant le
domaine de la motorisation aérospatiale. Afin de conserver cette place,
elle doit s'adapter au contexte économique dans lequel elle évolue.
Snecma est confrontée à la concurrence des autres sociétés du secteur.
Celle-ci est de plus en plus accrue par la mondialisation et la crise
économique actuelle. La direction veut donc réduire ses coûts de
production.
Pour cela, l'entreprise cherche à moderniser son organisation. Une des
pistes à l'étude est le projet de développement sans liasse. Celui-ci
repose sur la numérisation du processus de cotation d'une pièce, c'est à
dire coter des pièces directement sur les supports numériques 3D. Ceci à
l'aide de l'atelier de cotation 3D, Functional Tolerancing and Annotation,
du logiciel CAO CATIA. Actuellement les cotations d'une pièce sont sur support papier (liasse
de plans). Lorsqu'une des pièces évolue au cours de son cycle de vie,
l'actualisation de la pièce 3D n'est pas systématiquement reportée sur
support papier recevant la cotation. En supprimant le papier et en cotant
directement la pièce sur un support numérique 3D, grâce à un logiciel de
CAO comme CATIA V5, la direction espère des gains de temps et de qualité.
Ainsi la direction a confié ce projet au service CFAO-PLM du département
Méthodologie et outils du développement et plus précisément à Matthieu
FOUILLADE, mon maître d'apprentissage. Nous sommes engagés sur le projet
pour toute la durée de ma formation. L'équipe projet a pour mission de
mettre en place cette méthodologie de cotation chez Snecma CEI par CEI.
La mise en place du projet doit démontrer :
-le gain de temps
-le bénéficie financier de ce projet
-le gain en terme de qualité, ... Ma mission est donc de participer au projet « développement sans
liasse » avec dans un premier temps, lors de la première année, un travail
sur la refonte des plans 2D en cotation 3D grâce à l'atelier FTA de CATIA
sur des modèles déjà existants afin de maîtriser le logiciel de le tester
et d'en connaître les limites. Nous devons aussi revoir les gammes de
fabrication et de contrôle et enfin réaliser les manuels de formation sur
le tolérancement 3D en interne. Tout cela m'a permis de comprendre la
problématique du tolérancement et cela dans tous les domaines de
l'entreprise (BE, BM et Fabrication).
Ensuite en deuxième année je dois participer aux groupes en temps
qu'expert afin de proposer des modifications de cotation, d'optimiser les
chaînes de cotes et réaliser des formations sur le tolérancement 3D en
interne.
Enfin en troisième année ma mission sera de conduire des groupes
pluridisciplinaires de tolérancement, c'est-à-dire piloter la mise en place
du tolérancement 3D dans un CEI.
Les missions intermédiaires réalisées
Durant cette première année j'ai réalisé de nombreuses missions
intermédiaires qui m'ont permis d'avancer dans ma mission principale. Le projet vise à mettre en place un outil pour la cotation 3D. Mais
avant de commencer sa propagation ou suivre les actions en cours il faut
bien connaitre l'outil. Pour cela, j'ai appris à faire du tolérancement 3D
avec le module FTA, j'ai réalisé la cotation de pièces du CEI IH (habillage
et équipement) avec la cotation d'une rampe d'alimentation de carburant. La
cotation de ces éléments m'a entraîné à analyser la cotation et de remettre
en question la cotation des plans Snecma. Cela m'a poussé à me former sur
le tolérancement ISO, j'ai donc procédé à la lecture de la norme ISO_1101
et de son amendement relatif au tolérancement 3D.
Dans la mise en place de notre outil de tolérancement 3D, le module FTA du
logiciel CATIA, nous devons paramétrer l'outil, je suis donc nommé par mon
maitre d'apprentissage comme responsable des settings FTA. J'apporte alors
des modifications dans ces settings afin d'atteindre mon objectif qui est
de rendre l'environnement FTA opérationnel pour tous les utilisateurs
Snecma. Cela m'amène à rencontrer le responsable CATIA du service
informatique de Snecma qui effectue les modifications dont j'ai approuvé le
fonctionnement, pour tous les utilisateurs Snecma. Lors d'une de ces
modifications de settings mon maître d'apprentissage me demanda de valider
les modifications et de demander au responsable informatique de les mettre
en fonctionnement pour tous les concepteurs Snecma. N'étant pas sur des
settings et ne pouvant pas les valider avant mon départ pour une période
d'école, j'ai refusé de valider ces settings. Ma conscience professionnelle
m'interpellait quant à l'impression que pouvait avoir le responsable
informatique si je lui faisais valider des settings incorrects alors que
l'on se connaît depuis peu et si je ne pouvais pas assurer le suivit en cas
de soucis.
Le paramétrage de l'outil fonctionne au niveau settings mais la cotation
des petites pièces reste difficile. On rencontre un problème de taille de
police pour inscrire la cotation sur le modèle 3D. En effet lorsque nous
réalisons des plans nous appliquons une échelle à la pièce sur le plan et
nous écrivons la cotation toujours de la même taille puisque la pièce
s'ajuste à la taille de police du plan. Au contraire dans un modèle 3D
c'est la taille de police qui doit s'ajuster à la pièce il a donc fallu
créer des standards spécifiques pour le FTA avec des tailles de police
différentes. Une question se pose alors quant à la pérennité de ces
standards. Nous réfléchissons alors sur le sujet jusqu'à conclure sur la
création d'une macro qui permet, à partir d'un fichier de standard maître,
de créer tous les standards nécessaires à la réalisation de cotation en
FTA. Ma mission générale prévoit un travail sur les chaînes de cotes 3D.
Dans ce cadre nous avons réalisé un workshop auquel j'ai participé. Ce
benchmark de deux logiciels de calcul de chaîne de cotes 3D avait pour but
de choisir le plus adapté à l'entreprise et de pouvoir l'acquérir pour
cette année. A ce sujet, dès ma prochaine période en entreprise, je suivrai
une formation au logiciel 3DCS dont Snecma vient de se doter.
Pour des raisons d'identifications et de suivi des modèles 3D
tolérancé il était nécessaire d'intégrer une équivalence au cartouche que
l'on trouve sur les liasses 2D. Nous avons crée pour cela un catalogue
permettant d'inscrire sur le modèle 3D les indications nécessaires. Ce
catalogue permet de constituer une base de données des éléments, qui ne
sont pas de la cotation, à ajouter au modèle 3D, par exemple l'indication
schématique de ressaut admissible, le cartouche, les propriétés
industrielles, ... Une fois implanté sur le modèle 3D le cartouche comporte
des champs variables qui permettent de pers