Lettre de rentree 2009 des IA-IPR SVT def - Action éducative - ac-aix ...

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Monsieur LE GUILLOU Christian,
Monsieur FARALLI Alain,
Inspecteurs d'Académie - Inspecteurs Pédagogiques
Régionaux
de Sciences de la vie et de la Terre.
A Mesdames et Messieurs les professeurs de Sciences de la vie
et de la Terre des établissements publics et privés de
l'académie d'Aix-Marseille.
S/c de Madame, Monsieur le Chef d'établissement. Aix-en-Provence, le 15 septembre 2009.
Objet : lettre de rentrée 2009.
A l'occasion de cette nouvelle rentrée, l'Inspection pédagogique de SVT
vous adresse ses traditionnels et très sincères v?ux de réussite
personnelle et professionnelle placée au service de la réussite des élèves
qui vous sont confiés. Comme les années précédentes, une seule lettre de
rentrée à l'attention des professeurs de SVT enseignant en collège et en
lycée tant il est important d'insister sur la cohérence de l'enseignement
dans le secondaire et l'unicité de notre message. La répartition antérieure du travail d'inspection au sein des bassins
d'enseignement est reconduite et s'établit pour mémoire comme suit : |BASSINS |ALAIN |CHRISTI|
| |FARALLI|AN LE |
| | |GUILLOU|
|Manosque | |X |
|Digne - Sisteron | |X |
|Gap |X | |
|Briançon - Embrun | |X |
|Aix-en-Provence - | |X |
|Pertuis - Gardanne | | |
|Arles - Tarascon |X | |
|Salon |X | |
|Marignane - Vitrolles |X | |
|Istres - Martigues |X | |
|Marseille Littoral Nord | |X |
|Marseille Etoile Sud | |X |
|Marseille Centre |X | |
|Marseille Est - Aubagne |X | |
|- La Ciotat | | |
|Avignon | |X |
|Cavaillon | |X |
|Orange - Carpentras |X | | Notre enseignement s'inscrit dans la recherche de réponses à une triple
attente institutionnelle rappelée par Monsieur le Recteur lors des réunions
de rentrée : - trouver le chemin d'une pédagogie individuelle pour les élèves auxquels
la pédagogie collective de classe ne suffit pas.
- créer auprès des élèves une véritable appétence pour les sciences afin
qu'un plus grand nombre d'entre eux s'orientent vers des études supérieures
scientifiques et les préparer avec efficacité à l'obtention d'un diplôme
universitaire.
- contribuer à penser le monde à travers une éducation à la complexité et
une approche systémique. Au collège, l'objectif national de faire progresser et réussir tous les
élèves passe par une meilleure identification des acquis de chacun en
termes de compétences afin de mettre en place une plus grande
individualisation de l'accompagnement des apprentissages. L'instauration,
cette rentrée, d'une attestation de maîtrise des connaissances et des
compétences du socle commun délivrée au palier 3 de la scolarité et sa
subordination à l'obtention du diplôme national du brevet doivent
constituer un levier puissant pour attiser la culture de l'évaluation des
compétences des équipes pédagogiques. Il importe de réfléchir aux modalités
d'évaluation et aux critères de réussite. L'identification des compétences
mobilisables à la réussite d'une activité servant de support à une
évaluation est essentielle. Ce repérage permettra d'une part à l'élève et
sa famille de se situer par rapport à des attendus clairement définis et
d'autre part au professeur, en fonction des résultats, de privilégier ou
pas certains supports d'apprentissage et de répartir harmonieusement pour
le moins sur l'année, au mieux sur l'ensemble d'un cycle, en concertation
avec les professeurs des autres disciplines d'un établissement, le
diagnostic, l'apprentissage, l'évaluation des différentes compétences
attendues et les remédiations éventuelles.
En effet, il faut rappeler que la loi d'orientation et de programme pour
l'avenir de l'école du 23 avril 2005 a posé le principe d'une scolarité
obligatoire devant garantir à chaque élève les moyens nécessaires à
l'acquisition d'un socle commun constitué d'un ensemble de connaissances et
de compétences. Le décret du 11 juillet 2006 précise le contenu du socle
commun dont la maîtrise en termes de compétences doit être évaluée par les
équipes pédagogiques en tenant compte des paliers de la scolarité
obligatoire. L'attestation de cette maîtrise des compétences au palier 3 du
socle commun, élaborée par la Direction générale de l'enseignement scolaire
(DGESCO) en liaison étroite avec l'Inspection générale de l'éducation
nationale, est exigible pour l'obtention du diplôme national du brevet.
Cette attestation est renseignée dès la classe de 4e par les professeurs
principaux après concertation avec les équipes pédagogiques et sera validée
ou pas par le Chef d'établissement en 3e, lors du conseil de classe du
troisième trimestre.
Afin de permettre aux enseignants de s'approprier dans des conditions
sereines la mise en ?uvre du socle commun, les dispositions relatives à sa
prise en compte pour l'obtention du DNB ne s'appliqueront qu'à compter de
la session 2011. Pour la session 2010, seuls le niveau A2 dans une langue
vivante et le B2i seront nécessaires pour l'obtention du DNB mais la tenue
du document attestant la maîtrise des connaissances et des compétences du
socle commun est obligatoire dès la rentrée 2009.
Les programmes et les documents ressources pour faire la classe explicitent
les connaissances, les capacités et attitudes exigibles pour le socle
commun aux différents niveaux. D'autre part, des grilles de référence
établies par l'Inspection générale de l'éducation nationale, mises en ligne
sur le site eduscol.education.fr/soclecommun (rubrique socle commun et
évaluation), viennent compléter ces indications en termes d'attendus et
présenter des situations possibles d'évaluation. Au lycée général et technologique, la rentrée s'inscrit dans le maintien
d'un statut quo. Si, l'architecture du nouveau lycée n'est pas encore
connue, comme au collège, la mise en place d'un accompagnement plus
individualisé, adapté à la réalité des élèves accueillis, pour faciliter à
chacun, les apprentissages et la réussite, reste, plus particulièrement en
classe de seconde, l'objectif stratégique majeur.
Il convient aussi de valoriser les élèves méritants et à ce titre les
encourager à participer aux différents concours, entre autres celui des
olympiades de géosciences qui s'adresse aux lycéens des classes de première
scientifique et qui vise à développer chez les élèves une culture
scientifique et a pour objectif de stimuler l'initiative et le goût de la
recherche en abordant les géosciences de manière ouverte. Les épreuves de
la session 2010 se dérouleront Mercredi 5 mai 2010. Les annales des sujets
des épreuves des sessions 2008 et 2009 sont publiées sur le site académique
du CeFEG (http://www.cefeg.ac-aix-marseille.fr/olympiades.htm). Sans augmenter le temps annuel consacré à l'évaluation, au collège et au
lycée en classe de seconde, il convient d'augmenter la fréquence de
l'évaluation sommative en concevant des contrôles courts et ciblés sur une
ou deux compétences bien identifiées et variées d'un contrôle à l'autre. La
notation des élèves doit être conséquentielle de l'évaluation des
différentes compétences mobilisées, avec succès ou pas, lors d'un contrôle
ou d'une activité de classe de l'élève et non l'inverse. C'est pourquoi il
importe de s'affranchir d'une notation sur 20 systématique et de
s'interdire de noter au demi-point ou au quart de point près.
Il faut abandonner la notation systématique du compte rendu de travaux
pratiques réalisé le plus souvent en binôme et favoriser l'évaluation
individuelle des compétences expérimentales mobilisées à travers l'activité
manipulatoire.
Enfin, pour préparer progressivement les élèves aux épreuves plus longues
d'examen et d'en faciliter ainsi leur réussite, les préoccupations
précédentes ne sont pas antinomiques avec celle d'organiser non seulement
en classe de premières et de terminale scientifique, mais également dans
les autres classes, lors de contrôles bilans trimestriels, des exercices
d'évaluation sommative organisés de préférence en commun sur plusieurs
classes et articulés en deux parties, l'une correspondant à une restitution
organisée des connaissances, l'autre à leur mobilisation raisonnée à partir
de supports variés pour épouser légitimement la forme de l'épreuve écrite
du baccalauréat. Les fondamentaux de notre discipline peuvent se résumer en une phrase :
mettre les élèves en situation d'activité pratique, à travers
l'investigation du réel, en recherche de réponse à une question posée ou
pour amener l'élève à se poser une question. Il faut, pour cela, impérativement donner la priorité, lors des séances en
demi-classe sur les niveaux de sixième ou de lycée ou sur les autres
niveaux du collège quand cette possibilité existe, à la mise en situation
d'activités pratiques et individuelles des élèves afin de développer et de
valoriser chez eux les compétences expérimentales et techniques (les
intelligences de la main et de l'?il) et s'interdire d'utiliser
exclusivement des documents polycopiés et de réserver dans sa progression,
ce type de support didactique, aux séances en classe entière quand les
contenus du programme ne permettent pas de faire autrement. L'évaluation des capacités