Parisot aspire à un "big bang économique" latribune.fr | 30/10/2012

30 oct. 2012 ... ... la plupart des ouvriers du pétrole qui avaient eu une attitude critique et .... Si l'
emploi se détériore, la propension des ménages allemands à .... a expliqué ce
volte-face de dernière minute par la réglementation très sévère en Norvège. .....
novembre risque d'être mise en examen le 02.11.2012 Le Parisien.

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CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL
[pic] REVUE DE PRESSE
Semaine 44 du 29-10 au 03-11- 2012
PATRONAT Les grands patrons proposent à Hollande un pacte "pour relancer la
croissance et l'emploi" Le Monde/ AFP | 29.10.2012
. Les patrons de l'Association française des entreprises privées (Afep),
qui regroupe la quasi totalité du CAC 40 et des grandes entreprises
françaises, ont exposé dimanche leur conception de ce que devrait être un
pacte de compétitivité dans une lettre à François Hollande. Cet appel publié par le Journal du Dimanche et qui sera envoyé au président
de la République lundi commence par: "Nous, dirigeants des plus grandes
entreprises privées françaises, proposons au gouvernement un pacte pour
relancer la croissance et l'emploi".
Parmi les propositions contenues dans ce courrier, l'Afep juge notamment
que "l'Etat doit réaliser 60 milliards d'euros d'économies au cours des
cinq prochaines années", soit 3 points de produit intérieur brut.
Pour les entreprises, les grands groupes demandent une baisse des
cotisations sociales de 30 milliards d'euros sur deux ans, qui viserait
"les salaires moyens (2 Smic et plus)", une mesure qui serait financée pour
moitié par un relèvement de la TVA à 21 %, contre 19,6 % actuellement, et
pour l'autre par la baisse des dépenses publiques. Ils réclament également
une baisse de l'impôt des sociétés "au niveau de nos voisins européens".
"RESTER PRAGMATIQUE" SUR LES GAZ DE SCHISTE
Autres propositions susceptibles de faire polémique, les grands patrons
estiment qu'"il faut se donner les moyens d'explorer et d'exploiter nos
ressources nationales comme les gaz de schiste" et "rester pragmatique"
dans la mise en oeuvre de la transition énergétique, "qu'il s'agisse de
réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production
d'électricité d'origine nucléaire".
Ces propositions interviennent alors que François Hollande a promis jeudi
un "pacte" de compétitivité de l'économie française qui ne sera pas un
"choc", comme le voulait le patronat, mais s'inspirera, a-t-il assuré, des
conclusions du rapport Gallois, que certains considèrent comme déjà
enterré. Une délégation de l'Afep, dont le patron de Pernod Ricard Pierre
Pringuet vient de prendre la tête, avait été reçue fin août à l'Elysée.
[pic] Parisot aspire à un "big bang économique" latribune.fr | 30/10/2012 moins d'une semaine de la remise du rapport Gallois sur la compétitivité de
la France, Laurence Parisot interpelle le gouvernement, et l'appelle à
initier "une stratégie permettant aux entreprises de reconstituer leurs
marges".
Dans le sillage de la tribune des grands patrons pour un "choc" de
compétitivité, Laurence Parisot vient enfoncer le clou. Dans un entretien à
l'Usine nouvelle, la présidente du Medef appelle le gouvernement à un
véritable "big bang économique". Une formule choc, dont elle espère un
électrochoc, à savoir le lancement d'une "stratégie permettant aux
entreprises de reconstituer leurs marges, aujourd'hui les plus faibles
d'Europe". "Souvenez-vous du Titanic" Dans cet entretien, la patronne des patrons défend donc bec et ongles le
rapport Gallois qui sera remis le 5 novembre prochain, mais dont de
nombreuses informations ont déjà filtré dans la presse. "Ce big bang
économique, le rapport Gallois peut en donner le signal", assure-t-elle.
Avant de promouvoir,, encore une fois, son fameux mécanisme de "double
hélice", "permettant à la fois de baisser les cotisations des employeurs et
celles des salariés". Tout en compensant ces baisses "par la double hausse
- modérée - de la TVA et de la CSG, les deux outils fiscaux à l'assiette
fiscale la plus large". Côté chiffres, Laurence Parisot juge que "nous avons besoin d'un choc de
déplacement de 70 milliards d'euros". Si rien n'était fait en ce sens,
Laurence Parisot, décidément très en verve, image : "Souvenez-vous du
Titanic prétendument surpuissant. On ne pouvait imaginer qu'un choc avec un
iceberg puisse provoquer une catastrophe. Je ne saurais dire l'échéance
mais je sens que l'iceberg est tout près."
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GOUVERNEMENT
Baisse de 30 Mds E du coût du travail : Moscovici dit non aux grands
patrons le 29.10.2012, AFP
Impossible d'abaisser le coût du travail de 30 milliards d'euros en deux
ans. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a fermement répondu ce
lundi matin aux revendications de l'Association française des entreprises
privées (Afep), qui regroupe la quasi totalité du CAC 40 et des grandes
entreprises françaises. Ces grands patrons avaient en effet lancé dimanche
un appel au gouvernement quant aux modalités du futur «pacte de
compétitivité» renommé ainsi par François Hollande L'ex-«choc de
compétitivité» qui découlerait notamment des conclusions du fameux rapport
Gallois devrait, selon eux, s'engager à «60 milliards d'euros d'économies
au cours des cinq prochaines années». Et pour y parvenir, les grands
groupes demandent une baisse des cotisations sociales de 30 milliards
d'euros sur deux ans, qui viserait «les salaires moyens - 2 Smic et plus -
et serait financée pour moitié par un relèvement de la TVA à 21% [contre
19,6% actuellement] et par la baisse des dépenses publiques».
Une éventualité inenvisageable selon le ministre de l'Economie interviewé
sur Europe 1. «Parce que nous venons de faire un effort historique pour
réduire nos déficits» publics, avec l'objectif de les ramener de 5% du PIB
en 2012 à 3% en 2013, selon Pierre Moscovici. Abaisser le coût du travail
dans de telles proportions risquerait en effet de remettre cet objectif en
cause et «c'est une question de crédibilité, si la France n'honorait pas sa
signature [...] nous serions sanctionnés», a-t-il précisé. Il est par ailleurs exclu de compenser ces 30 milliards par une hausse de
la TVA ou de la CSG car cela entamerait «le pouvoir d'achat des Français»
qui sont en plus les «clients» de ces grandes entreprises. «Je pense pour
ma part que nous allons d'abord agir sur ce qui n'est pas le coût du
travail», a rebondi le ministre. Mais «nous allons aussi agir sur le coût
du travail, mais pas comme le demande l'Afep, par une augmentation de la
CSG ou de la TVA de manière massive parce que nous pensons au pouvoir
d'achat», a-t-il insisté. En proposant leur propre version du dit «pacte» de compétitivité, les
grands patrons français ont accru la pression sur le gouvernement alors que
l'ex-patron d'EADS Louis Gallois ne doit rendre ses travaux que le 5
novembre. Une pression de plus après l'épisode des «pigeons» et les
multiples avertissements du Medef.
Ayrault : maintien des 35 heures "tant que la gauche sera au pouvoir" AFP
| 30.10.2012 Il n'est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n'est pas
la cause de nos difficultés économiques, il y en a beaucoup d'autres", a-t-
il déclaré sur France Info. Il a, à cette occasion, révélé que le rapport
sur la compétitivité que Louis Gallois lui remettra lundi ne contiendrait
"rien concernant les 35 heures".
"Ce n'est pas un débat qui est relancé. Il y a toujours débat dans la
société française, on est dans une démocratie. Est-ce qu'on a le droit de
parler de tous les sujets ?", a fait valoir M. Ayrault. "Un lecteur du
Parisien me pose cette question. Je dis qu'il n'y pas de sujets tabous.
Simplement ce n'est pas le point de vue du gouvernement. Je vous le dis ce
matin : il n'est pas question de revenir sur les 35 heures", a-t-il
insisté, soucieux de couper court à tout nouveau commentaire.
EMPLOI Compétitivité : c'est quoi le problème ? le 29.10.2012 Le Parisien
La France est-elle condamnée à perdre des parts de marché ? La baisse du
coût du travail est-elle le seul remède ? Gros plan sur un débat qui
inquiète de plus en plus les Français. Il fut un temps, pas si éloigné, où la France exportait plus de biens
qu'elle n'en importait, où les investisseurs étrangers choisissaient de
construire leurs usines dans l'Hexagone plutôt qu'en Allemagne, où, au-delà
de la douceur de vivre et des paysages, on louait la qualité des services
publics et la productivité des salariés.
On était alors au tournant du XXIe siècle, notre pays venait de créer plus
d'emplois en cinq ans qu'il ne l'avait fait lors des deux décennies
précédentes. On se prenait à rêver...
Pas de « choc » mais un « pacte »
Douze ans plus tard, c'est la douche froide. Le chômage explose. Le
commerce extérieur enregistre mois après mois un déficit abyssal. Les
entreprises françaises perdent des parts de marché à l'étranger ou
délocalisent leur production. Coût du travail, innovation, qualité, prix de
vente... La France n'est plus compétitive. Elle s'est laissée grignoter
pêle-mêle par la concurrence internationale, la flambée des matières
premières et le poids des charges sociales.
Faute de courage ou de lucidité, les politiques s'en sont rendu compte trop
tard. Sarkozy a attendu la fin de son quinquennat pour lancer sa TVA
sociale, aujourd'hui abrogée. Quant à Hollande, il se retrouve coincé.
L'ancien patron de la SNCF, Louis Gallois, qui doit lui remettre un rapport
sur la question lundi prochain, préconise un traitement de « choc » : une
baisse de 30 à 40 MdsE de cotisations patronales en trois ans, financée par
un cocktail d'impôts (TVA, CSG, impôt sur le revenu, coup de rabot sur des
niches fiscales...).
Impensable pour l'Elysée, qui redoute que cette potion amère ne plombe
durablement le pouvoir d'achat des Français auxquels il vient de demander
de substantiels efforts. Il n'y aura donc pas de « choc » mais un
« pacte », a prévenu Hollande. Une thérapie plus douce, étalée dans le
temps, qui pourrait mêler baisses de charges et réformes de structures,
nécessaires à l'amélioration d'une compétitivité qui ne se résume pas au
seul coût du travail. Une temporisation, alors qu'il y a urgence.
[pic]
Près de 30% des salariés travaillent le dimanche latribune.fr |
29/10/2012, Depuis une di