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The obelisk is supported by the iron ornament because it cannot stand by itself
due ..... 1957 : Les ACL deviennent l'IRPA. ...... Il est souvent difficile de voir, et je
ne doute pas qu'un examen plus approfondi des mêmes monuments ne modifiât
 ...

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31.12.07 CONSERVATION - RESTAURATION
Théories et techniques
2007-2008 12 cours de 2 heures Table des matières
I. Méthodologie A. Définitions a. Conservation b. Entretien c. Préservation d. Réparation
d. 1. Restauration
d. 2. Reconstruction / Reconstitution e. Adaptation
e. 1. Réhabilitation
e. 2. Rénovation B. Comprendre
a. Etude historique
b. Etude matérielle / archéologique
C. Planifier
a. Plan directeur
b. Projet de restauration III Histoire du patrimoine dans la culture occidentale a. La notion de « monument » : l'obélisque
b. Patrimoine
Naissance du concept de patrimoine http://books.google.com/books?id=iyQviT-
6SVoC&pg=PA83&lpg=PA83&dq=raphael+commissaire&source=web&ots=b6G1ZKZfW-
&sig=h2IH_FINBDCljrxFrlf8L4aCQww
Textes fondateurs, chartes, etc.
Le mythe de l'histoire
Histoire du patrimoine en Belgique
Modernité et patrimoine IV Identité et mémoire collective
Politique et patrimoine : déconstruction ou mystification
Roumanie sous Ceosescou
Portugal et fascisme
Russie et V Reconstruction(s) après guerre(s)
Bombardement de Bruxelles
Saint-Dié
Etain
Ypres
Pont de Mostar
Budas - talibans VI Réinvention du patrimoine
Les remparts de Carcassonne
La porte de Hal - Saint-Gilles
Moulin Luizenmolen - Anderlecht
Basilique de Trèves
Eglise de Firminy
Château des Hohenzollern - Berlin
Château des Tuileries - Paris VII Visite de chantier
(à convenir) VIII La notion de patrimoine hors vision occidentale Afrique
Algérie (désert)
Japon
Mishima - Pavillon d'Or
Reconstruction des temples IX Le patrimoine mondial et européen
Convention avec l'UNESCO
Le patrimoine mondial à Bruxelles
CEE
X Tourisme et patrimoine XI La couleur et la peinture Patrimoine et durable
Conservation virtuelle I
Méthodologie
A. Définitions Sources :
Charte de Burra (1979 - Australie du Sud)
Agence Parcs Canada - www.pc.gc.ca a. Conservation
« La conservation est l'ensemble des processus qui permettent de traiter un
lieu ou un bien patrimonial afin de lui maintenir sa valeur culturelle. »
(cf. Charte de Burra) - sauvegarder les éléments caractéristiques
- préserver la valeur culturelle et patrimoniale d'un lieu
- prolonger la vie physique
Introduction La conservation du patrimoine consiste à identifier, à protéger et à faire
connaître les aspects importants de notre culture et de notre histoire. Définir la conservation est somme toute assez simple : préserver le bien de
l'altération que peut causer le temps ou l'homme. Aussi pour conserver des biens culturels représentant le fruit de la
création, du travail, de l'histoire, de la mémoire, des croyances humaines,
ne suffisait-il pas de les soustraire aux aléas qui jalonnent la vie
quotidienne (accident, usage, destruction, vol...) ? L'une des réponses fut ainsi de créer des lieux spécifiques destinés à
remplir cette mission : archives, bibliothèques et musées et d'y placer ces
biens culturels, certains rangés dans des réserves et des magasins,
d'autres exposés ou communiqués au public mais tous "mis à l'abri". L'autre, complémentaire ou parallèle, fut de les mettre "hors du temps"
grâce à des dispositifs législatifs et réglementaires pour que ces biens
culturels ne puissent retourner dans la vie quotidienne en les déclarant
biens publics, inaliénables, imprescriptibles et pour ceux qui gardaient
leur usage premier - essentiellement les biens culturels immobiliers - de
définir des procédures de contrôle au nom de principes initiées sous la
plume de Victor Hugo en 1825 : « Il y a deux usages dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage
appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde ; c'est donc dépasser
son droit que de le détruire ». Conservation passive Une pratique d'abord institutionnelle et passive La conservation des biens culturels a d'abord été, notamment en France, une
pratique institutionnelle faisant de ce bien un "semiophore", objet perdant
son usage et n'existant plus que par son signifiant selon la définition de
K. Pomian. La conservation des biens culturels est donc un choix politique au sens
grec du terme "polis" : elle confère au bien culturel, par l'expression
d'une conscience collective un usage différent de celui pour lequel il a
été fait ou qu'il a connu pendant sa vie prépatrimoniale, car ce bien, de
part son histoire, doit être transmis aux générations futures afin qu'il
les inspirent ou qu'il témoignent d'un monde disparu. La conservation, dans cette application, vise aussi à le préserver des
aléas majeurs, incendie, vol qui pourraient entraîner son altération et sa
perte. Elle concerne alors des dispositifs mécaniques ou humains de
sécurité et de sûreté, mais également réglementaires : inscription sur un
inventaire, photographie du bien, d'ailleurs précisés ou du moins
recommandés dans l'approche institutionnelle évoquée ci-dessus. La conservation des biens culturels a été essentiellement centrée sur ces
questions pendant plus de deux siècles et cette conception se traduit
encore aujourd'hui dans l'image commune de la "mise au musée" qui peut
signifier autant un sauvetage qu'une inhibition. La conservation était donc plutôt conçue comme une pratique passive dont
l'action principale était cette "mise à l'abri" physique et juridique qui
devait garantir la pérennité du bien culturel.
Inventaire Mérimée Après L'inventaire de Saint-Gilles, entrepris entre 1997 et 2004, est le
dernier-né de la collection l'Inventaire du patrimoine monumental de la
Belgique consacré à la Région de Bruxelles-Capitale Tout en restant dans la
lignée des ouvrages précédents, il fait figure de pionnier en étant le
premier volume bruxellois diffusé sur le réseau Internet. Il se caractérise
également par la concision de ses descriptions, qualité indispensable pour
aborder près de la moitié des bâtiments de cette commune d'une densité
patrimoniale exceptionnelle.
Protection légale Sensibilisation
Signalisation
Bibliothèque - centre de docuentation
Publications - brochures
Journées du Patrimoine Intervention matérielle Conservation active Conservation curative et préventive
Des missions de plus en plus complexes Cette conception a évolué au cours de la seconde moitié du XXème siècle et
s'est considérablement modifiée ces dernières décennies. La conservation s'est en effet affirmée comme une pratique active face à
une "mise à l'abri" perçue progressivement comme insuffisante. Cette
évolution est due dans un premier temps à la prise de conscience de la
matérialité de l'objet et à ses réactions par rapport à son environnement..
Ainsi a-t-on étudié les effets de la lumière, du climat et notamment de
l'humidité relative sur les différents matériaux auxquels s'ajoute
aujourd'hui, par exemple la question des polluants, de même de celle des
infestations et des contaminations biologiques, connue mais probablement
moins abordée hier qu'aujourd'hui. Préserver le bien de l'altération se
révèle ainsi progressivement une mission bien plus complexe, nécessitant
des regards vers la chimie et la physique des matériaux, une connaissance
et une maîtrise de l'environnement sur des bases scientifiques. La conservation a également changé de point de vue : hier centrée
uniquement sur le seul bien, de part la méconnaissance des incidents
environnementaux, elle aborde aujourd'hui le bien dans son environnement,
faisant de la conservation et du patrimoine ce que l'écologie est à
l'homme. La seconde raison d'une conservation active se trouve dans une gestion très
différente des biens culturels depuis une cinquantaine d'années avec le
développement des politiques d'exposition et des prêts, du tourisme
culturel et d'une volonté de les mettre à la disposition des publics. Voici
qu'on les dote d'une vocation d'action culturelle, plus proche des risques
de leur usage antérieure que de leur vie patrimoniale. La conservation doit
certes faciliter aujourd'hui cette vocation, elle doit aussi en spécifier
les limites. Ces démarches de conservation sont devenues plus riches, plus complexes.
Elles ont progressivement été théorisées afin d'élaborer des diagnostics,
d'envisager les risques et les altérations potentielles d'un bien selon des
situations données. Elles se déclinent dans une conception globale d'une
situation et des possibles interactions. A une certaine passivité, répond
aujourd'hui l'anticipation. La notion de "conservation" avait besoin, pour affirmer ces nouvelles
orientations, d'une dénomination plus dynamique. Sont ainsi apparues les
notions distinctes de "conservation préventive" et de "conservation
curative" (dans les années 1990 en France). Si cette distinction repose en
effet sur des approches théoriques intéressantes permettant d'analyser les
facteurs à risque et de développer une politique de prévention pour les
réduire ou les éviter, des constats de dégradations à stopper grâce à des
traitements curatifs, il faut reconnaître que la réalité mêle bien souvent
les deux situations. Elles recouvrent ainsi des paramètres multiples : . le climat : température et humidité
. la lumière
. les polluants : poussière, pollution
. les contaminations biologiques
. l'homme : vol, manipulation, rangement
. les risques naturels Elles s'inscrivent dans une nouvelle approche méthodologique fondée sur
l'anticipation et la globalisation des problématiques (Gaël de Guichen) : . qui pensait hier "court terme" doit penser aujourd'hui "long terme"
. qui pensait hier "professionnel" doit penser aujourd'hui "public"
. qui pensait hier "secret" doit penser aujourd'hui "communication"
. qui pensait hier "comment" doit penser aujourd'hui "pourquoi"
. qui pensait hier "objet" doit penser aujourd'hui "collection"
. qui pensait hier "salle" doit pense