Organisation du concours général des métiers - Académie de Nice

En 2006, il concerne dix-huit spécialités de baccalauréats professionnels. ... au
latin, au grec, à l'histoire, aux mathématiques, à la physique, il s'ouvre en 1981 ...
de première et aux classes de terminales des lycées d'enseignement publics et
privés ... Pour la série sciences et technologies tertiaires (STT)- classe terminale :
.

Part of the document


Le concours général des lycées et des métiers
Le concours général a pour fonction de distinguer les meilleurs élèves ou
apprentis et de valoriser leurs travaux. Il évalue les candidats sur des
sujets conformes aux programmes officiels, mais dans le cadre d'épreuves
plus exigeantes et plus longues que l'examen du baccalauréat.
Le concours général des lycées est défini par l'arrêté du 3 novembre 1986,
modifié par l'arrêté du 29 mars 2004 publié au Bulletin officiel n°16 du 22
avril 2004 (voir ci-après).
Le concours général des métiers est défini par l'arrêté du 6 janvier 1995
modifié. En 2006, il concerne dix-huit spécialités de baccalauréats
professionnels. Historique Le concours général a été institué en 1744 par l'Université de Paris pour
distinguer les meilleurs élèves, à l'initiative de l'abbé Legendre.
Les premiers prix furent décernés en 1747 en Sorbonne. Le concours général
s'adressait aux garçons des lycées parisiens, il s'est ouvert aux élèves de
province et aux filles en 1924. Limité à l'origine au français, au latin,
au grec, à l'histoire, aux mathématiques, à la physique, il s'ouvre en 1981
aux disciplines technologiques et en 1995 au baccalauréat professionnel. Les lauréats d'aujourd'hui ont d'illustres prédécesseurs Des hommes politiques : Jean Jaurès, Léon Blum, Georges Pompidou, Jean-
Pierre Chevènement, Jean-Louis Bianco, Alain Juppé.
Des savants : Marcellin Berthelot, Louis Pasteur, Laurent Schwartz.
Des hommes des lettres, des philosophes, des écrivains, des hautes
fonctionnaires et des chefs d'entreprise : Charles Baudelaire, Jules
Michelet, Victor Hugo, Georges Semprun, Régis Debray, André Miquel,
Jacqueline de Romilly, Charles de Croisset, Laurence Giovacchini, Eric-
Alexandre Hennekine, Emmanuel Schmitt. À qui s'adresse-t-il ? Le concours général a pour fonction de distinguer les meilleurs élèves et
de valoriser leurs travaux avec l'objectif que leur prestation puisse
servir de référence à l'ensemble des classes. Il s'adresse aux classes de
première et aux classes de terminales des lycées d'enseignement publics et
privés sous contrat, aux classes de terminales des lycées d'enseignement
professionnel publics et privés sous contrat ainsi qu'aux apprentis en
année terminale de formation en centre de formation d'apprentis. Les disciplines concernées pour le concours général des lycées sont les
suivantes : . Classes de première dans les séries L, ES et S :
o composition française, version latine, thème latin, version
grecque, histoire et géographie
. Classes terminales :
o dans la série L
. dissertation philosophique
o dans les séries S
. sciences de la vie et de la Terre, mathématiques, physique-
chimie, sciences de l'ingénieur et dissertation
philosophique
o dans les séries ES
. sciences économiques et sociales et dissertation
philosophique
o dans les séries ES, L et S, en version et composition de langue
. allemand, anglais, arabe, espagnol, hébraïque, italienne,
portugaise et russe
. Classes de première et de terminale :
o arts plastiques et musique
. Pour les séries sciences et technologies industrielles (STI) - classe
terminale :
o génie mécanique, génie des matériaux, génie électronique, génie
électrotechnique, génie civil et génie énergétique
. Pour les séries sciences et technologies de laboratoire (STL) - classe
terminale :
o physique de laboratoire et de procédés industriels, chimie de
laboratoire et de procédés industriels et biochimie-génie
biologique
. Pour la série sciences médico-sociales (SMS)- classe terminale :
o sciences médico-sociales
. Pour la série sciences et technologies tertiaires (STT)- classe
terminale :
o économie-droit
. Pour la série hôtellerie- classe terminale :
o technologie et gestion hôtelières Les spécialités concernées pour le concours général des métiers sont les
suivantes (classes de terminales professionnelles) : . Artisanat et métiers d'art - option arts de la pierre
. Artisanat et métiers d'art - option ébéniste
. Artisanat et métiers d'art - option vêtement et accessoire de mode
. Bâtiment : métal, aluminium, verre, matériaux de synthèse
. Bois-construction et aménagement du bâtiment
. Électrotechnique énergie équipements communicants
. Maintenance de véhicules automobiles option voitures particulières
. Maintenance et exploitation des matériels : option A : agricoles,
option B : travaux publics et manutention, option C : parcs et jardins
. Mise en ?uvre des matériaux option matériaux métalliques moulés
. Plasturgie
. Technicien d'usinage
. Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques
. Exploitation des transports
. Travaux publics
. Commerce
. Restauration approfondissement "organisation et production culinaire"
. Restauration approfondissement "service et commercialisation"
. Vente (prospection - négociation - suivi de clientèle) Récompenses L'examen des compositions donne lieu à l'attribution éventuelle par le
Ministre, sur proposition des présidents de jury, des récompenses
suivantes :
. prix : premier, deuxième et troisième,
. accessits : cinq au maximum,
. mentions : 10, selon le niveau des prestations. (cf : l'arrêté du 29
mars 2004 publié au Bulletin officiel n°16 du 22 avril 2004). Cérémonie Les lauréats des premier, deuxième et troisième prix sont invités à une
cérémonie au cours de laquelle leurs récompenses leur sont décernées.
N.B :
Pour le concours général des lycées, session 2006 ; pour chaque discipline
et série concernée, le nombre de concurrents par établissement est limité à
8% de l'effectif total (arrondi à l'unité supérieure) des élèves des
classes de première ou terminale correspondantes.
Pour le concours général des métiers, le nombre de candidats pour les
sessions 2006 et suivantes, est limité à 5 candidats par spécialité pour
chaque établissement. Organisation du concours général des métiers Le concours général des métiers a pour objectif de distinguer les meilleurs
élèves et apprentis préparant un baccalauréat professionnel.
Les élèves des classes de terminale des lycées professionnels publics et
privés sous contrat et les apprentis en année terminale de formation en
centre de formation d'apprentis concourent dans leurs disciplines
professionnelles respectives.
. 2005 : 2143 candidats, 76 primés
. 2004 : 1882 candidats, 83 primés
. 2003 : 1939 candidats, 85 primés
. 2002 : 2137 candidats, 74 primés
. 2001 : 1967 candidats, 79 primés ORGANISATION DU CONCOURS ET NATURE DES ÉPREUVES Les inscriptions se font en fin d'année civile par les établissements. La
note de service n° 2005-159 du 11/10/2005 parue au BOEN n°38 du 20 octobre
2005 précise les modalités de mise en oeuvre et d'organisation de la
session 2006 du concours général des métiers.
La liste des jeunes admis à concourir est fixée par les recteurs
d'académie, à partir des propositions des chefs d'établissements et des
directeurs de centres de formation d'apprentis, sur avis des enseignants
concernés.
Le concours se déroule en deux parties disjointes dans le temps :
[pic]La première partie, d'une durée de 3 à 6 heures, est écrite et se
déroule dans chaque académie.
[pic]La seconde partie dite "finale ", d'une durée de quatre à trente
heures, est une épreuve pratique organisée, par spécialité, en un lieu
unique au plan national.
. Pour les spécialités du secteur industriel, cette épreuve, qui se
déroule sur plusieurs jours, aboutit en général à la réalisation d'une
?uvre.
. Pour la spécialité restauration, l'épreuve teste le savoir-faire des
candidats dans l'approfondissement qu'ils ont choisi (organisation et
production culinaire ou service et commercialisation) ; elle comporte
également un entretien avec le jury.
. Pour les autres spécialités du secteur tertiaire ouvertes au concours,
cette épreuve consiste en un oral de trente minutes (avec une
préparation de quatre heures), prenant appui sur une situation
d'entreprise.
Les jurys sont présidés par des inspecteurs généraux de l'Éducation
nationale ; ils sont composés à parité d'enseignants ou d'inspecteurs de
l'Éducation nationale et de professionnels qualifiés, proposés par le
Comité d'organisation des expositions du travail (Un des Meilleurs
Ouvriers) et les branches professionnelles.