Roneo'07
2- Examen et diagnostic. 2.1 Examen physique (texte) : Chienne obèse de 20 kg,
muqueuses rosées, TRC< 2 sec. Les ganglions sont normaux.
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|Stouf et Ju' | |04/02/09 16h-17h |
|Stéphane et Chloé |MEDECINE |Armelle Diquelou |
| | | | La vessie : Il est très important de développer la palpation de la vessie,
surtout dans le cadre de cystocenthèse (recherche d'urine dans la vessie).
Elle est coincée dans l'abdomen caudal, attachée par l'urêtre
(contrairement au reste qui est plus mobile).Elle est plus ou moins remplie
(jusqu'à la moitié de l'abdomen si rétention d'urine). Elle ressemble à un
ballon de baudruche rempli d'eau, elle est molle mais renvoie la pression
quand on appuie dessus (contrairement aux intestins).
On met une main sous le ventre pour repousser la vessie contre la paroi
abdominale et l'autre main palpe au dessus. [pic] L'utérus : Constitué de 2 cornes attachées caudalement par le col de
l'utérus entre le colon ( au dessus) et la vessie( en dessous).
Il faut se rapprocher progressivement pour faire fuir les intestins. Il
reste le colon, la vessie et du gras. Dans ce gras on sent 2 cordons
fuyants, plus durs, qui filent entre les doigts, les cornes utérines. Il
faut être doux et progressif. L'abdomen est souple, il fat donc y aller
doucement, si l'animal est gras, la palpation est difficile.
Si l'utérus est gravide on peut sentir les ampoules f?tales. Les testicules : Il faut toujours penser à le faire. Ils doivent être
fermes et symétriques. Par exemple s'apercevoir d'une dissymétrie tumorale
après plusieurs visites parce qu'on les a pas palpés avant est une faute
professionnelle. La prostate : Pas trop présente chez le chat. Chez le chien il faut la
palper systématiquement à partir de 5-6 ans. On met un gant, de la vaseline
et la palpation se fait avec le majeur au niveau du plancher rectal. On
suit à travers le rectum l'urètre (on suit pas l'arête hein stouf ...). 2
lobes fermes sont palpables sous le rectum. Si la prostate est plus grosse
elle tombe un peu dans l'abdomen. Dans ce cas il faut appuyer sur le
ventre. . La palpation des membres
Il faut les comparer entre eux : régularité du diamètre, taille, rechercher
des masses, des plaies. Il faut penser qu'une tumeur (exemple : au poumon)
peut entraîner des problèmes aux membres (boiteries ...).
Les masses, plaies ou épillets ne causent pas forcément des boiteries ou de
la fièvre mais peuvent avoir juste une action sur le comportement (penser à
regarder chez les chiens de chasse).
Les articulations peuvent être gonflées, douloureuses ; il faut faire une
flexion-extension prononcée pour vérifier les articulations des membres et
être certain que l'absence de symptômes n'est pas seulement due à un animal
qui compense par ses autres membres. Parfois les animaux arrivent en
consultation pour d'autres motifs, il faut tout de même vérifier les
articulations (exemple : diarrhée + polyarthrite). Un ?dème peut être observé : c'est du liquide dans le tissu interstitiel.
Le tissu gonfle et diminue en élasticité.
On utilise le signe du godet :
Remercions l'encyclopédie en ligne Vulgaris-medical.com pour cette
fantastique définition du signe du godet :
Marque, empreinte laissée par un doigt qui exerce une pression sur la peau
ou une muqueuse infiltré par de l'?dème (présence de liquide). On dit que
le signe du godet est positif quand l'empreinte persiste un court moment
après avoir retiré le doigt. La profondeur en millimètres peut être mesurée
(?dème d'origine cardiaque). Si l'?dème est chaud, c'est une inflammation.
Si l'?dème est froid, ça peut être dû à un mauvais retour veineux. . Examen de l appareil cardiovasculaire : . Temps de remplissage capillaire (TRC)
On évalue le TRC qui doit être rapide. Il faut faire attention aux
faux positifs (muqueuses très pigmentées, animal qui a froid) et aux
faux négatifs (faible sensibilité) Cet examen est indispensable.
. Palpation simultanée du pouls (ondée systolique) et du choc
précordial (systole, contraction du c?ur)
Chaque choc précordial doit être suivi d'une pulsation (temps de délai
= conduction de l'onde). On peut constater un choc précordial sans
pouls associé dans le cas de la présence d'un caillot dans l'aorte par
exemple. . Auscultation cardiaque : il faut développer l'habitude d'ausculter
partout, les différentes zones du c?ur, pour s'habituer à détecter
même des petits souffles et les différents moments de la révolution
cardiaque. Elle se fait à gauche et à droite. Conclusion
Il faut faire le point de tous les éléments cliniques et commémoratifs, les
motifs de consultation. On retient les anomalies principales et on en fait
une liste.
Par exemple : pour un animal qui présente une diarrhée aiguë, un
abattement, une hyperthermie et une déshydratation + une otite ? Tous les
symptômes peuvent être reliés sauf l'otite. On traite d'abord les premiers
symptômes, on signale l'otite et on le traitera plus tard. Après la liste, on établit des hypothèses diagnostiques. Une hypothèse peut
ressortir plus que les autres, dans ce cas c'est simple. Si on a plusieurs
hypothèses de probabilités égales, on fait des examens complémentaires.
Exemple : jeune chien non vacciné avec diarrhée. S'il a été en contact avec
d'autres CN ça peut être infectieux, si il a eut un changement alimentaire
ça peut être d'ordre alimentaire ... (merci stouf pour cette lumière !!!).
On résume, on détache une hypothèse principale (stouf radote...). . Mise en place d examens complémentaires
Il ne faut pas se reposer toujours dessus : si c'est urgent, pas le
temps ; si c'est pour se rassurer, ça coûte cher, il faut le faire que si
c'est nécessaire. Il faut tenir compte de l'intervalle de référence pour le paramètre dosé,
obtenu à partir d'une population saine (Epidémio !).
Attention, un animal hors de l'intervalle n'est pas forcément malade, il
est juste pas comme tout le monde (comme Stouf).
Un examen complémentaire ne permet d'avancer que si l'examen clinique est
bien fait. Si les signes cliniques sont suffisamment évocateurs pour être
sûr de l'affection en cause, on met en place un traitement, pas d'examen
complémentaire !
Ex : diarrhée : parvovirose ? -> examen complémentaire (chute des hématies)
Ex : augmentation de la créatinémie : signe d'une affection rénale. CONCLUSION GENERALE
Il faut trouver la solution au problème par une observation - réflexion
efficace. Toute démarche diagnostique et thérapeutique est obligatoirement
basée sur un examen clinique complet et soigneux. Il faut toujours prêter
attention au motif de la consultation et ne pas oublier les autres signes.
|Gaudex/Cluzel | |04/02/09 |
|Stéphane / Chloé |MEDECINE |17h00-18h00 |
| | |Armelle Diquelou | EXAMEN CLINIQUE CARDIOVASCULAIRE On sait que le coeur bat, donc utiliser son sthéto pour en déduire que le
coeur bat, ça ne sert à rien. Il faut ausculter le coeur de façon à relier
ce qui se passe au niveau cardiaque à ce qui se passe au niveau des
vaisseaux, et comment ce système fonctionne. Il faut faire un raisonnement construit : par exemple la fréquence
cardiaque d'un chat aux urgences est de 90 battements par minute, on
comprend que ça n'est pas normal, donc on procède à un ECG, puis à un
dosage du potassium. Pré-requis : anatomie ; physiologie (loi de Starling) ; fonctionnement
d'une pompe ; TD examen clinique Enjeux :
- L'examen cardiovasculaire est nécessaire à tout examen clinique : exemple
du Cavalier King-Charles de 10 ans => 95% de chance qu'il ait un souffle
- Les cardiopathies sont traitées sur une longue période, mais rarement
guéries. Un traitement précoce des cardiopathies permet un rallongement du
temps de vie.
- La non détection d'un problème cardiaque entraine de graves conséquences
pour l'anesthésie ou le traitement est alors trop tardif. Toujours les mêmes étapes : 1) Anamnèse/commémoratifs
2) Inspection/palpation
3) auscultation
4) bilan 1) Anamnèse/commémoratifs : *Espèce/race : les bouledogues anglais (très chers $$$ ! oui oui ça
s'achète) ou boxers sont affectés par des cardiopathies congénitales
=>savoir le détecter tôt pour changer de chiot à l'élevage *Age : jeunes => cardiopathies congénitales VERSUS vieux =>
cardiopathies acquises *Condition de vie : inactif ou sportif ? Le coeur s'adapte aux conditions
de vie. Relativiser les propos du propritétaire, entre une balade matinale
et une randonnée, l'exercice n'est pas le même! *Alimentation ? Toujours insister sur les « à-côtés » : un bout de fromage
pour un chien de 3kg, c'est comme si nous on se tapait le fromage entier
tous les jours ! *Animal vif ? Très relatif, se faire sa propre opinion... *Toux : toujours se renseigner sur les caractéristiques de cette toux, car
une toux cardiogénique = petite + sèche + quinteuse, et savoir quand :
effort ? Nuit ? Quand il tire sur sa laisse ? *Fatigabilité à l'effort ? *Syncope ? Est ce que le chien perd connaissance et s'effondre parfois ? *Problèmes digestifs ? Exemple du chat cardiaque qui fait de la diarrhée =>
suspicion d'hyperthyroïdie > A RETENIR : TOUX-SYNCOPE-FATIGABILITE-GROS VENTRE/TROUBLES DIGESTIFS
sont les signes qui doivent nous alerter et nous faire suspecter des
troubles cardiaques chez l'animal. 2) Inspection et palpation . Comportement
L'animal est-il stressé ? Très important car un animal stressé présente
toujours une tachycardie or la fréquence cardiaque est un point clé de
l'appréhension de l'état cardiovasculaire : ici on accepte que la FC soit
plutôt dans les valeurs hautes alors que sur un animal super tranquille la
FC doit être plus basse.
Est-il vif ou apathique ? Attention cependant car un danois jovial c'est
plu