Conseils - Epreuve obligatoire en CCF

III-A Conseils pour l'épreuve obligatoire en CCF ... ? formaliser le programme de
préparation que l'élève se fixe, dès la classe de 2nde Bac pro. ... entraînés à se
présenter à une épreuve orale d'un examen officiel ; salutation, présentation ....
Le professeur pose ensuite, en français, au candidat des questions graduées :
les ...

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III CONSEILS III-A Conseils pour l'épreuve obligatoire en CCF . Partie 1-a : le support
Une liste de 3 thèmes ou sujets : un document académique de présentation
des thèmes, (en garder une copie pour le jour de l'épreuve) se trouve sur
le site des PLP et en annexe ; on peut envisager que les thèmes soient
illustrés par quelques documents, figurant sur une clé USB et présentés sur
un écran (si ordinateur portable disponible) mais l'évaluateur doit
concentrer son attention sur ce qui est dit (il est censé écouter et non
lire quelque chose) ; il ne s'agit pas de la soutenance d'un dossier de
stage ; le candidat dispose de 5 minutes maximum de PPC ; la liste des 3
thèmes a pour objet de :
. formaliser le programme de préparation que l'élève se fixe, dès la classe
de 2nde Bac pro.
. permettre à l'évaluateur de faire un choix parmi les 3 propositions
présentées.
Le choix des thèmes fait partie d'une négociation élèves/professeur : ceux-
ci ont le droit de proposer sur leur liste un thème personnel, en lien avec
le Programme de LV. L'intitulé des « briques » de notre Programme peut
servir de thème, par exemple : dans le domaine « Se cultiver et se
divertir : Hobbies, sports, leisure activities in the ENGLISH speaking
world »: ce thème large permet de rendre l'interaction plus intéressante
qu'un thème pauvre comme la biographie d'une illustre inconnu de la
chanson...Autre exemple : « Se cultiver et se divertir : Sports et loisirs
: Algunos deportes / Cantantes / Turismo y playa / turismo y montaña /
Turismo verde »
D'où l'intérêt de rendre les élèves conscients des enjeux de l'enseignement
des LVE et de leur propre responsabilité dans l'apprentissage de cette
langue, en les informant dès la seconde du programme officiel, et des
modalités d'évaluation.
. Partie 1-b : préparation à l'épreuve et déroulement
Les élèves doivent être entraînés à se présenter à une épreuve orale d'un
examen officiel ; salutation, présentation de soi et des documents
officiels (Carte d'identité - évite les tentatives de fraude comme cette
année, quand l'évaluateur n'est pas le professeur-, convocation, liste). La
posture de candidat n'est plus celle de l'élève, tout comme la posture
d'évaluateur n'est plus celle du professeur.
L'accueil du candidat : l'évaluateur présente le déroulement de l'épreuve
en une phrase : « Je vous rappelle que... »
Le professeur choisit un des thèmes ou sujets proposés et invite le
candidat à s'exprimer : le but de cette partie de l'épreuve est d'évaluer
la capacité du candidat à prendre la parole de manière continue, brièvement
(cinq minutes maximum à respecter). L'évaluateur ne doit pas intervenir par
des questions, mais il y a des manières d'inviter indirectement le candidat
à continuer.
Il ne s'agit en aucun cas d'un écrit oralisé appris par c?ur. Par
conséquent, il conviendra d'entraîner progressivement les élèves à :
. s'exprimer en se passant de la béquille de tel ou tel texte plus ou moins
rédigé (Rappeler avant les examens, l'interdiction pour le candidat de se
munir de notes), mais plutôt à partir d'un fil conducteur, voire sans notes
du tout ;
. structurer leur propos et, à l'intérieur du temps de parole qui leur est
imparti, à équilibrer ce propos entre la 1ère phase de présentation du
sujet et la 2nde phase indispensable, plus réflexive, analytique,
personnelle.
On préfèrera des présentations diverses et originales à la présentation par
plusieurs élèves d'un même thème étudié en classe.
Cela permettra d'éviter la comparaison des productions des différents
élèves sur un sujet étudié collectivement.
Si un élève arrive sans liste de thème, les deux premières parties sont
neutralisées et l'on passe directement à la CE. . Partie 2 :
« La deuxième partie vise à évaluer la capacité du candidat à interagir en
langue étrangère. À la suite de la présentation du candidat, le professeur
amorce avec ce dernier un échange oral d'une durée maximum de cinq minutes.
Cet échange oral commence par prendre appui sur la présentation du candidat
en EOC et comporte des questions, des demandes d'explications ou
d'illustrations complémentaires. L'échange peut ensuite s'ouvrir à d'autres
questions. Au cours de cet entretien, le candidat doit faire preuve de son
aptitude à s'exprimer et à communiquer spontanément. »
Eviter le recours exclusif aux questions : dans un échange, il faut plutôt
réagir à ce qui est effectivement dit. Le jury peut amorcer les échanges
ainsi : « Intéressant, cela vous fait penser à...pouvez-vous préciser,
développer... » (Dans la langue évaluée évidemment).
Si le candidat déclenche de l'EOC au moment de l'IO, alors qu'il a été
bloqué au moment de la partie1, cette partie est à prendre en compte. . Partie 3-a : le support
La 3e partie de l'épreuve prend appui sur un document inconnu en langue
étrangère ne comportant pas plus de 15 lignes (ligne s'entend au sens de 70
signes environ y compris les blancs et signes de ponctuation) : on peut
tolérer + ou - 10%. On ne dépassera pas les 1050 signes au total.
Le document est authentique : on veillera à ne pas récrire des passages ou
changer des mots. On pourra couper ou abréger le document. Le texte peut
être accompagné de quelques notes de vocabulaire. Si celles-ci sont trop
nombreuses, c'est probablement signe que le document choisi est trop
difficile.
Le document peut comporter des éléments iconographiques : le texte doit
rester premier, les éléments visuels seconds ; il s'agit d'une évaluation
de la compréhension écrite. . Partie 3-b : la préparation à l'épreuve et le déroulement
Le professeur laisse au candidat le temps nécessaire pour prendre
connaissance du support : compte tenu de la durée totale de l'épreuve, ce «
temps nécessaire » ne devrait pas dépasser 3 minutes maximum. Par
conséquent, la rapidité d'exécution des tâches de lecture est un des
objectifs d'apprentissage à poursuivre par les professeurs.
Le candidat n'est pas autorisé à annoter le document ni à prendre des notes
: la situation proposée n'est pas une situation de lecture personnelle ;
elle relève d'une tâche de communication : on lit un texte pour en
communiquer la teneur à un interlocuteur. Par conséquent, le professeur-
évaluateur peut constituer une banque de documents sous format numérique,
qu'il présente aux candidats sur écran. Cette
technique peut également être utilisée en classe lors des entraînements
collectifs avec passage d'un élève volontaire.
Le professeur pose ensuite, en français, au candidat des questions graduées
: les questions ne sont pas communiquées par écrit au candidat.
...des questions graduées (du général au particulier) : la 1ère question
vise la compréhension globale du texte, l'identification de sa finalité, la
nature, la fonction, l'origine, la destination du document.
Le nombre de questions posées au candidat ne saurait être inférieur à
quatre ni excéder six : cette fourchette ne signifie pas qu'il faille
impérativement préparer 6 questions. Il ne s'agit pas d'assortir les
documents supports d'une liste fermée de questions mais plutôt d'une liste
pense-bête indicative et non limitative d'aspects (du général au
particulier) sur lesquels il serait possible d'interroger le candidat en
fonction de ses réponses. Il n'est pas interdit de poser au besoin des
questions non prévues à l'avance. Quatre questions peuvent suffire à
déterminer le nombre de points à attribuer à un bon candidat. A l'inverse,
on peut avoir besoin de six questions pour évaluer un candidat moins
habile.
Un travail avec le collègue de Lettres sur l'entrainement à repérer
l'implicite à l'écrit, est conseillé.
Enfin, le professeur peut éventuellement demander au candidat de lire à
haute voix tout ou partie du document :
. Cette lecture ne peut intervenir qu'à la fin de la 3e partie de
l'épreuve.
. Les professeurs-évaluateurs peuvent y avoir recours : à titre de
confirmation de la (bonne ou relativement bonne) qualité de la
compréhension du document ; pour permettre à un candidat (moyen) de montrer
par cette lecture qu'il sait percevoir (même en l'absence de compréhension
parfaite, exhaustive) le caractère significatif de tel(s) élément(s) du
document ; pour ne pas laisser repartir sur une impression d'incapacité
totale les candidats qui seraient restés muets face aux questions... III-B Conseils pour L'épreuve obligatoire ponctuelle orale (candidats hors
statut scolaire)
et pour L'épreuve facultative ponctuelle orale (tous
candidats). . Partie 1 : le support
L'examinateur fournit le document nécessaire à l'interrogation. On évitera
tout support à connotation misérabiliste et comportant des éléments
susceptibles de heurter la sensibilité et les convictions du candidat. Le
support iconographique choisi devra être authentique et sélectionné de
manière à favoriser la prise de parole du candidat. L'objectif du document
n'est pas de vérifier des connaissances mais de permettre au candidat de
prendre la parole librement. L'examinateur choisira des documents de
préférence sans texte ou avec un minimum de texte, car il ne s'agit pas
d'évaluer la compréhension écrite. Le candidat sera libre d'utiliser ou non
les éléments écrits présents sur le support.
Ne pas oublier que l'humour de certains supports n'est pas forcément
compatible, ou compris avec l'humour lycéen... . Partie 1 : l'organisation et le déroulement de l'épreuve
Les supports proposés seront, autant que faire se peut, dématérialisés (ex.
diaporama). Il faudra s'assurer que l'établissement, centre d'examen,
puisse mettre à disposition un vidéoprojecteur dans la salle
d'interrogation. Afin que le document proposé garde un caractère inconnu,
il est recommandé au professeur de se munir d'un nombre suffisant de
supports différents. Il lui revient de se constituer une banque de supports
dans un dossier numérique, ou à défaut sur papier. Si, pour des raisons
d'économie de sujets, le même support e