Épreuve écrite
Elles permettent de vérifier les compétences acquises en français tout au long de
... Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus), comprenant .....
choix vers ce type de sujet qui, par les compétences multiples qu'il requiert, est ...
Part of the document
E.A.F.
Epreuves écrites Charte des examinateurs
Sommaire . Définition des épreuves du baccalauréat : L' EAF, les textes officiels
de
référence : p.2
. Principes généraux d'évaluation : p.3
. Comment évaluer la réponse à la question sur le corpus : p.4
. Evaluer le travail d'écriture p.7
> Sujet 1 : le commentaire p.7
> Sujet 2 : la dissertation
p.10
> Sujet 3 : l'écriture d'invention
p.13
Définition des épreuves du baccalauréat : l' EAF, les textes officiels de
référence.
B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011: épreuve obligatoire écrite de français-
littérature en série littéraire, de français en séries économique et
sociale et scientifique du baccalauréat général et dans toutes les séries
du baccalauréat technologique, à compter de la session 2012 des épreuves
anticipées : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57469 « Elles permettent de vérifier les compétences acquises en français
tout au long de la scolarité et portent sur les contenus du programme de la
classe de première. Elles évaluent les compétences et connaissances
suivantes :
- maîtrise de la langue et de l'expression ;
- aptitude à lire, à analyser et à interpréter des textes; aptitude à
tisser des liens entre différents textes pour dégager une problématique ;
- aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée sur les travaux
conduits en cours de français, sur des lectures et une expérience
personnelles ;
- aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre en compte
d'autres points de vue que le sien ;
- exercice raisonné de la faculté d'invention. Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus), comprenant
éventuellement un document iconographique contribuant à la compréhension ou
enrichissant la signification de l'ensemble. Ce corpus peut également
consister en une ?uvre intégrale brève ou un extrait long (n'excédant pas
trois pages). »
(B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011) Principes généraux de l'évaluation. Le bulletin officiel rappelle le principe d'une évaluation
certificative : il s'agit d'évaluer des compétences et connaissances
acquises tout au long d'une scolarité. On ne peut donc limiter l'évaluation
des productions écrites à la seule validation d'une maîtrise des programmes
de première.
On utilisera toute l'échelle de notation en prenant en considération
de manière équilibrée les trois domaines de compétences, à savoir
l'expression et la communication, la réflexion et l'analyse, les
connaissances. On tiendra compte des spécificités de chaque série.
Il s'agit moins de sanctionner les carences que d'attribuer des points
à des niveaux de compétences et des connaissances manifestées.
Le correcteur veillera à considérer chaque copie dans sa globalité.
S'il est vrai que le barème distingue deux parties dans le travail proposé
à l'élève, l'évaluation peut gagner en justesse en confrontant les niveaux
de compétences manifestés dans le travail sur la ou les questions à ceux
proposés pour le travail d'écriture. Ainsi, la « capacité à justifier son
propos en s'appuyant régulièrement sur le texte » peut ne pas avoir été
pleinement mise en ?uvre par un candidat dans la première partie consacrée
aux questions et se manifester de manière tout à fait satisfaisante lors
d'un travail de commentaire.
La première compétence évoquée par les instructions officielles,
« maîtrise de la langue et de l'expression », est certes importante, mais
ne se limite pas à la maîtrise de l'orthographe. La lisibilité, la mise en
page, le respect des règles usuelles de la ponctuation, les compétences
lexicales, grammaticales sont des capacités à mettre également au crédit du
candidat. En outre, des difficultés de maîtrise de cette compétence ne
peuvent à elles seules justifier une note très basse. Des carences graves
et répétées dans ce domaine ne pourront être sanctionnées au-delà de quatre
points pour l'ensemble de la copie. Les notes très basses doivent donc être
réservées aux copies présentant des lacunes importantes dans tous les
domaines de compétences.
Les appréciations rédigées pour justifier les notes doivent être
cohérentes par rapport à l'évaluation chiffrée en points entiers pour la
note globale. Elles seront formulées en termes de compétences et de
capacités.
Comment évaluer la réponse à la question sur le corpus ? « Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses
rédigées peuvent être proposées aux candidats. Elles font appel à leurs
compétences de lecture et les invitent à établir des relations entre les
différents documents et à en proposer des interprétations. Ces questions
peuvent être conçues de façon à aider les candidats à élaborer l'autre
partie de l'épreuve écrite, la partie principale consacrée à un travail
d'écriture. »
(B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011)
|L'écrit | |
| |Réponse à la question |
|Expression écrite | |
| |Capacité à proposer une réponse |
| |correctement rédigée : |
| |prise en compte du lecteur : mise en page,|
| |lisibilité, orientation argumentative ; |
| |respect des normes linguistiques en |
| |usage : orthographe, accords, syntaxe |
| | |
|Réflexion personnelle et | |
|analyse |Capacité à cerner les enjeux du corpus |
| |Capacité à s'appuyer sur les textes |
| |Capacité à justifier ses analyses par la |
| |confrontation des textes |
| |Capacité à comprendre une question et à |
| |respecter la consigne |
| |Capacité à comprendre le sens littéral des|
| |textes |
| | |
|Connaissances, | |
|Histoire littéraire |Connaissance des principaux mouvements et |
| |genres littéraires |
| |Capacité à identifier des formes, des |
| |phénomènes de reprise ou de variation. |
| |Capacité à convoquer les objets d'étude |
| |liés à la question |
. Quelques questions fréquemment posées sur l'évaluation de la réponse à
la question sur corpus de textes (première partie de l'épreuve).
Quelle longueur attend-on de cette partie du devoir ?
. La première partie du devoir demande un travail de lecture
minutieux de l'ensemble du corpus. De plus, le travail
d'écriture (deuxième partie) réclame une proportion très
importante du total du temps offert aux candidats : le B.O.
parle de « partie principale ». Dès lors, il importe de rappeler
que les élèves ne peuvent consacrer qu'une partie raisonnable,
mesurée en temps et quantité d'écriture à la rédaction de la
réponse à la question. Doit-on attendre une analyse des procédés d'écriture ?
. La mise en place de cette capacité est parfois induite par la
question et la composition du corpus, mais pas nécessairement.
. La réponse attendue n'étant pas un commentaire comparé, on ne
peut attendre d'un élève qu'il procède systématiquement à
l'analyse des procédés d'écriture.
. Les capacités d'analyse se vérifieront dans la qualité de la
réflexion menée sur le sens des textes. Comment évaluer une copie qui organise la rédaction de la réponse selon
l'ordre de présentation des documents dans le sujet ? (Capacité à justifier
ses analyses par la confrontation des textes)
. On demande à l'élève de confronter les documents : « établir des
relations ». La réponse peut donc suivre une démarche analytique
en juxtaposant les études et parvenir à comparer les textes.
. On sera attentif à la diversité des formes de la confrontation :
bilan en conclusion, connecteurs logiques en cours de
rédaction...
Comment évaluer une copie qui entre directement dans le développement de la
réponse sans construire d'introduction pour présenter les textes, la
question, le plan de l'étude ?
. Rappelons que les instructions officielles n'exigent pas de
l'élève qu'il propose une introduction canonique. Beaucoup
d'introductions ne se justifient que par convention formelle.
. On peut à ce titre rappeler que le barème attribué à la question
(4 points ou 6 points) impose à l'élève un effort de concision
et d'efficac