L'Encyclopédie berbère (Salem Chaker). - Iremam - CNRS
AREF: Académie Régionale de l'Education et Formation ... culturels (ci-après, «
le Comité ») à l'issue de son examen du 3ème rapport périodique (E/1994/104/
Add.29). .... Recommandation 61 : Soumission du quatrième rapport d'ici à 2009
..... Dans ce cadre, un grand effort a été concentré au niveau législatif notamment
:.
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[pic] Campagne d'évaluation 2012-2015 BILAN de l'activité de recherche et des résultats obtenus par l'unité
Bilan général de l'unité
Aix-en-Provence, décembre 2009
Introduction générale Le bilan présenté ici couvre la période allant du 1er janvier 2006 au 30
novembre 2009. Il est à cheval sur deux contrats (le précédent quadriennal
ayant été signé le 30 novembre 2006) et sur les mandats de deux équipes
dirigeantes, Eberhard Kienle ayant quitté la direction du laboratoire le
1er mai 2007. Il est donc, à ce double titre, un bilan de transition. Les quatre années dont il rend compte ont été marquées par deux
bouleversements majeurs du fonctionnement institutionnel du laboratoire :
la mobilité croissante de ses cadres et la part grandissante des contrats,
- internationaux pour la plupart -, dans ses activités de recherche. L'une
et l'autre ont déjà considérablement infléchi son évolution et auront des
incidences directes sur les lignes de force du projet scientifique proposé
pour le quadriennal 2012-2015. Historique : un laboratoire pluri-disciplinaire « d'aire culturelle » Fondé en 1986, l'Institut de Recherches et d'Études sur le Monde Arabe et
Musulman (IREMAM) est l'héritier de plusieurs centres plus anciens qui, dès
1958, ancrent à Aix-en-Provence un pôle pluridisciplinaire de recherche sur
la rive sud de la Méditerranée. Sa création (à l'origine, comme « institut
fédératif ») répond à la nécessité de remembrer un dispositif de recherche
éclaté alors en quatre équipes différentes. Elle entérine l'élargissement à
l'ensemble du monde musulman méditerranéen de travaux initialement centrés
sur l'Afrique du Nord et la place croissante prise par les disciplines des
sciences sociales dans la connaissance des sociétés contemporaines. Son
ancienneté et la richesse de ses fonds documentaires en ont fait l'un des
plus gros centres de recherche français sur cette partie du monde. C'est aujourd'hui une « unité mixte de recherche » qui associe le CNRS, les
trois Universités d'Aix-Marseille et l'Institut d'études politiques d'Aix-
en-Provence. Installé au sein de la Maison Méditerranéenne des Sciences de
l'Homme (1997), sur le campus du Jas de Bouffan, l'Institut a une mission
complexe, de recherche, de documentation, de formation à la recherche,
d'accueil, de publication et de dissémination du savoir. Il bénéficie du
concours d'une quarantaine de permanents, - chercheurs, enseignants-
chercheurs, ingénieurs et techniciens -, et du relais d'un large réseau de
membres associés.
Objectifs et résultats du contrat précédent Les lignes de force du contrat précédent Laboratoire pluridisciplinaire « d'aire culturelle », l'IREMAM est, depuis
sa création, inscrit dans une tension, constamment renouvelée, entre les
exigences disciplinaires et les contraintes du terrain. Lors des deux
contrats précédents, on avait opté pour une structuration interne
distribuant chercheurs et travaux en équipes, relativement autonomes, d'une
part ; et en programmes transversaux, d'autre part. Les « équipes » se
définissaient tantôt selon une logique essentiellement disciplinaire (axes
thématiques1, 2, et 3 du présent rapport), tantôt selon une logique
d'objets ou de terrains (axes thématiques 4 et 5). Dans tous les cas, elles
rassemblaient des chercheurs qui pouvaient partager des objets, des
méthodes, des conceptualisations semblables. Elles avaient, en cela, une
réelle capacité à organiser des échanges entre des talents individuels que
le très vaste champ de compétence, géographique, chronologique et
thématique du laboratoire rendait nécessairement dispersés. Les
« programmes transversaux » étaient, en contrepoint, le lieu des échanges
transdisciplinaires et le moyen de donner, par delà la dispersion des
expériences, une cohésion d'ensemble à l'unité. Ce système duel a
relativement bien fonctionné et les bonnes appréciations portées sur le
laboratoire lors des deux évaluations précédentes semblaient devoir
l'entériner durablement. D'inévitables ajustements La rigueur de cette organisation a été infléchie, au cours du présent
quadriennal, par deux évolutions externes à l'unité. . La première tient à l'accélération donnée, à partir de 2005-2006, au
développement des UMIFRE (Unités mixtes de recherche des instituts
français à l'étranger), réseau de centres du MAE et du CNRS.
Particulièrement dense dans la zone de compétence de l'IREMAM (10
centres ou antennes de centres du Maroc à l'Iran), il était, de fort
longue date, un partenaire privilégié du laboratoire et accueillait
souvent ses chercheurs en affectation temporaire. La transformation du
statut de ces centres (tous désormais USR) accéléra considérablement
ces échanges. Entre l'automne 2005 et l'automne 2009, treize
chercheurs et enseignants-chercheurs ont quitté l'IREMAM pour une
affectation temporaire à l'étranger. Se partageant inégalement entre
le CNRS (2/3) et l'Université (1/3), ils représentent ensemble le
tiers des effectifs du laboratoire et plus de 40% du potentiel de
recherche. Les demandes du réseau étant plus orientées vers certains
domaines de recherche, ces départs rapprochés ont considérablement
affaibli certaines équipes ou certaines disciplines (la science
politique, par exemple), ou mis à mal l'exécution de projets portés au
quadriennal précédent (le programme transversal « Coexistences.
Figures et gestion de la pluralité dans le monde arabe et l'Europe des
immigrations », par exemple). . La seconde tient au développement, désormais généralisé dans les
sciences humaines et sociales, de la recherche sur contrat. A
l'IREMAM, depuis 2007, ce mode d'exécution des programmes est
largement dominant. Requérant la constitution de consortiums ou de
partenariats complexes, il impose une plus grande externalisation des
activités et un élargissement des réseaux. Si ces deux aspects sont
globalement positifs, ils rendent difficile le maintien au même niveau
des programmes transversaux. Conjuguée avec la réduction des forces
disponibles, cette évolution a, elle aussi, contribué à affaiblir ou
rendre inopérante la partition ancienne entre « « équipes » et
programmes transversaux. Les premières sont désormais plutôt des
« axes thématiques » que de véritables équipes et les seconds se sont
considérablement réduits en nombre. Résultats scientifiques En dépit de ces secousses, les résultats du quadriennal en cours, tels
qu'ils apparaissent dans le « bilan scientifique détaillé », sont plutôt
satisfaisants. Qu'on en juge par le nombre de contrats et de programmes
exécutés (5 contrats achevés, 6 en cours d'exécution mais qui s'achèveront
avant le début du prochain quadriennal) ou qu'on en juge par le nombre des
publications (390 titres recensés dans une liste limitée aux seuls membres
statutaires en activité), le niveau de productivité des 26 chercheurs[1] et
enseignants chercheurs permanents est plus qu'honorable. Les contrats de
recherche ont été exécutés dans le respect de leurs calendriers et, à
l'exception de l'un d'entre eux seulement, ont déjà publiés leurs
résultats. L'édition des ouvrages qui en rendaient compte a parfois
nécessité la signature d'un avenant prolongeant de quelques mois la durée
des contrats. La traduction vers l'anglais de l'ensemble des contributions
du livre issu d'un WP du VIe PCRD (Mediterranean Policies from Above and
from Below, 2009), achevé en 2007, en lieu et place de l'édition bilingue
initialement prévue, a provoqué un retard plus important, mais il n'est pas
imputable aux institutions partenaires et encore moins aux porteurs de
projet. Hors contrats, le fonctionnement des axes thématiques a également
été satisfaisant puisqu'ils ont produit six ouvrages collectifs et
plusieurs livraisons de revue (voir en Annexe la « Liste des publications
les plus significatives de l'unité », pour laquelle on n'a retenu que ces
travaux collectifs). Les uns et les autres ont jalonné leur développement
par l'organisation de colloques ou de table-rondes (entre 7 et 9 par an) et
contribué ainsi à la vie intellectuelle du laboratoire. Le bilan de l'activité scientifique montre donc peu de distorsions entre
les prévisions affichées dans le rapport précédent et l'exécution réelle.
Un seul programme transversal est resté « en sommeil » (DATAT / TALA, sur
le traitement automatique de l'arabe) ; mais il s'est modifié dans
l'intervalle et devrait faire l'objet d'une nouvelle formulation, plus
orientée vers le développement d'applications bibliométriques, dans le
cadre d'un partenariat pour lequel l'IREMAM ne serait plus impliqué que par
le biais de la MMSH, désormais porteur du projet. Un autre programme, déjà
évoqué (« Coexistences »), initialement prévu sur quatre ans (2004-2008) a
été écourté du fait du départ au Caire, à Jérusalem et à Rabat de trois de
ses quatre animateurs. Il n'a donc été véritablement opérationnel qu'entre
2004 et 2006, période dont rendait compte le rapport précédent. Enfin, les
axes thématiques développés au sein des équipes ont également tenu leurs
engagements : seule l'équipe d'histoire a, partiellement, recomposé ses
objectifs, au bénéfice d'une collaboration accrue avec d'a