PROCESSUS INFECTIEUX ET PARASITAIRE
Maladie infectieuse : c'est l'ensemble des manifestations clinique et/ou .... Le
prélèvement correctement étiqueté avec la feuille d'examen bien remplie indique
...
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Chapitre III : Diagnostic, prévention et traitement des maladies
infectieuses et parasitaires
I. METHODES ET MOYENS DE DIAGNOSTIC Dans les cas les plus simples, on peut établir le diagnostic d'une maladie
infectieuse ou parasitaire grâce à l'étude clinique mais le plus souvent il
est nécessaire de réaliser des examens paracliniques pour découvrir l'agent
pathogène en cause et prescrire un traitement étiologique.
1. Signes cliniques
Les signes généraux, physiques et fonctionnels dépendent de l'agent
pathogène et de la localisation de l'infection.
- réaction inflammatoire qui est décelable si :
* présence d'une tuméfaction ( = augmentation anormale du volume d'un
tissu ou d'un organe)
* extériorisation de pus comme par exemple :
expectoration purulente :
..................................................................... pyurie : ...............................................................
........................... pyorrhée : ............................................................
............................
* foyer infectieux visible
(exemple : ............................................)
- adénomégalie douloureuse (découverte lors de la
.............................)
- fièvre et asthénie (dans la plupart des infections)
- conséquences cardiovasculaires
.................................. : accélération du rythme cardiaque
................................... : diminution du rythme cardiaque
Selon la localisation de l'infection, il peut y avoir :
- des conséquences respiratoires :
................................... : respiration rapide et
superficielle
.................................... : augmentation du rythme
respiratoire
toux :
........................................................................
.............
- conséquences rénales
.............................. : inflammation de la vessie
.............................. : inflammation du bassinet et du rein
brûlures mictionnelles
.................................. : diminution de la quantité d'urine
émise en 24 heures
- conséquences hépatiques
............................... : augmentation de volume du foie
- conséquences spléniques
................................ : augmentation de volume de la rate
- conséquences cutanéo - muqueuses
........................ : éruption cutanée
........................ : éruption de tâches rouges sur les muqueuses
.................... : coloration jaune des téguments et des muqueuses
due à un excès de bilirubine dans le sang.
- conséquences génitales
................................... : pertes blanches
- conséquences digestives
vomissements
nausées : ..........................
douleurs abdominales
- conséquences cérébrales
convulsions : contractions musculaires saccadées suivies de
relâchements
2. Examens complémentaires et signes paracliniques
a. Signes paracliniques non spécifiques d'un agent pathogène
- la vitesse de sédimentation est souvent augmentée.
- lors d'un hémogramme
* une hyperleucocytose et une polynucléose orientent le
diagnostic vers une infection bactérienne.
* une éosinophilie oriente plutôt le diagnostic vers une
parasitose.
* une leucopénie peut apparaître lors de certaines viroses.
- une radiographie pulmonaire permet la recherche et l'identification
d'un foyer infectieux (en cas de tuberculose par exemple).
- le dosage de certaines enzymes sériques permet de suspecter
certaines viroses (exemple : dosage de la GPT qui permet de suspecter une
hépatite) b. Examens complémentaires permettant l'isolement et/ou
l'identification du germe pathogène
- examens bactériologiques
* réalisation de différents prélèvements selon la maladie
suspectée (pleural pour une tuberculose pleurale, cutané, muqueux, vaginal,
ponction lombaire pour une méningite, ...)
* observations microscopiques (état frais, différentes
colorations)
* isolement et identification du germe par culture sur
différents milieux (nutritifs et sélectifs)
* réalisation d'un antibiogramme
- examens parasitologiques
* prélèvements puis observations microscopiques après
différentes colorations.
* isolement et identification du germe par culture sur
différents milieux (nutritifs et sélectifs)
- examens immunologiques
* ils consistent en la recherche ......................... ou
..................... spécifiques de l'agent pathogène dans le sérum du
malade. On réalise ainsi une ......................................
* pour mettre en évidence une réaction immunitaire à médiation
cellulaire, on réalise une ............................ ou une
.............................. (exemple : .....................)
II. LES MOYENS DE PREVENTION 1. Prévention collective
Elle protège à la fois la collectivité et l'individu.
a. Prévention primaire
- Mesures d'hygiène générale
*
*
*
*
*
*
*
Désinfectant : adjectif, souvent employé comme nom, désignant une
substance antimicrobienne utilisée pour l'aseptisation d'un objet inerte.
Antiseptique : adjectif, souvent employé comme nom, désignant une
substance antimicrobienne utilisée en application sur les tissus vivants
Aseptisation : moyens utilisés pour détruire les germes pathogènes dans
un milieu (air, eau,...) ou sur les objets
- Déclaration obligatoire anonyme par le médecin de certaines
maladies infectieuses aux autorités sanitaires (exemples :
..............................................................................
......)
- Campagnes d'information sur les agents pathogènes, leur mode de
transmission, les risques et les mesures de prévention utilisables (SIDA,
tétanos, ...) - Mesures de lutte contre les réservoirs d'agents pathogènes
si le réservoir est un animal non domestique, il est tué (ex :
renards)
si l'animal est un animal domestique ou l'homme, il est soigné - Mesures de lutte contre l'hôte intermédiaire
exemple : lutte contre l'anophèle par assèchement des marais, ce qui
entrave sa reproduction ou par utilisation d'insecticides.
b. Prévention secondaire
Dépistage de certaines maladies infectieuses par un test paraclinique
sur un groupe de personnes à risque. Exemple :
...........................................................................
......................
2. Prévention individuelle
a. Prévention individuelle générale = hygiène individuelle
-
-
-
-
- b. Prévention individuelle spécifique
b1. La vaccination
Définition :............................................................
........................................................................
L'immunité acquise est active.
Pour que la production d'anticorps soit suffisante, plusieurs
injections sont parfois nécessaires.
Plusieurs vaccins peuvent être associés : ex :
En général, l'immunité doit être stimulée périodiquement par des
......................, qui font augmenter rapidement la quantité
d'anticorps, ce qui assure un maintien de la protection par ces
anticorps.
Les vaccins peuvent être introduits par voie intradermique
(scarification), sous-cutanée, intramusculaire ou orale.
Ils sont fabriqués :
- à partir de bactéries ou de virus tués : ex :
- à partir de bactéries ou de virus inactivés : ex :
- à partir d'anatoxines : ex :
- à l'aide du génie génétique : ex :
Vaccinations obligatoires en France :
- Pour tous :
* * - Pour certaines professions :
* * *
- Vaccinations conseillées :
*
*
*
*
- Vaccinations internationales obligatoires pour les
voyageurs : Contre-indications : b2. La séroprophylaxie
Définition :...............................................................
.................................................................
L'immunité acquise est passive, immédiate, temporaire.
On peut utiliser :
- du sérum humain. Ex :
- du sérum obtenu en hyperimmunisant des chevaux, mais il y a
des risques d'allergie aux protéines de cheval
- des gammaglobulines spécifiques, isolées d'un sérum de cheval
hyperimmunisé, ce qui évite les accidents anaphylactiques (le plus employé
à l'heure actuelle).
Anaphylaxie : augmentation de la sensibilité de l'organisme à un antigène ;
c'est le contraire de l'immunité ; des manifestations graves peuvent
survenir (ex : ?dème de Quincke)
Remarque : comparaison vaccination/séroprophylaxie
b3. La chimioprophylaxie
Définition :
..............................................................................
...........................
Elle consiste à faire ingérer à un sujet un principe actif (anti-
parasitaire, anti-infectieux) capable de détruire l'agent pathogène dès son
entrée dans l'organisme.
Exemples : Problèmes :
III. TRAITEMENT Dans la plupart des cas, on cherc