organisation météorologique mondiale - WMO

ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE
__________________________ COMITÉ DES CYCLONES TROPICAUX POUR LE SUD-OUEST DE L'OCÉAN INDIEN RELEVANT
DU CR I DIX-NEUVIÈME SESSION NAIROBI, KENYA 20-24 SEPTEMBRE 2010 | |RA I/TCC-XIX/Doc. 6.1(1)
(19.VII.2010)
__________ POINT 6.1 Original: ANGLAIS | |
EXAMEN DU PLAN TECHNIQUE ET DU
PROGRAMME CORRESPONDANT DE MISE EN ?UVRE Composante météorologique Sous-système de surface
(Présenté par le Secrétariat) | |
|Résumé et objet du document |
| |
|Le présent document fournit des informations et formule des |
|propositions relatives aux divers aspects de la composante |
|météorologique, afin d'aider le Comité à examiner cette |
|composante de son plan technique, qui vise à renforcer le |
|système de prévision et d'avis des cyclones tropicaux. |
MESURES PROPOSÉES
Le Comité des cyclones tropicaux est invité à: a) Prendre note de la teneur du présent document et des informations
communiquées par les participants à la session; b) Examiner la composante météorologique du plan technique et son
programme correspondant de mise en ?uvre (voir référence), compte tenu
des propositions formulées, et recommander d'y introduire des ajouts
précis et autres modifications, y compris l'indication des points qui
appellent une attention prioritaire en 2010-2011; c) Arrêter toute autre mesure visant à améliorer les prévisions et les
avis de cyclones tropicaux, ainsi que les installations et dispositifs
connexes d'observation météorologique, de télécommunications et de
traitement des données. ____________ Référence: Plan technique
6.1 composante météorologique (système mondial d'observation) Réseau synoptique de base régional (RSBR) 6.1.1. Les réseaux synoptiques de base régionaux (RSBR), qui
constituent le minimum nécessaire pour permettre aux Membres de chaque
Région de s'acquitter de leurs responsabilités dans le cadre du Programme
de la Veille météorologique mondiale (VMM) de l'OMM, ont continué de jouer
un rôle fondamental dans l'analyse et la prévision météorologiques, ainsi
que pour la prestation de services d'avis de cyclones tropicaux dans la
Région I. Dans l'ensemble, les pays de cette Région contribuent à la mise
en ?uvre du RSBR (juin 2010) en exploitant 838 stations d'observation (744
stations en surface et 94 stations en altitude), dont 95 sont des stations
météorologiques automatiques. 6.1.2. Les contrôles mondiaux annuels et les contrôles spéciaux du RPT
concernant le fonctionnement de la VMM et effectués au mois d'octobre de
chaque année pour le premier et tous les trimestres pour le second font le
point sur les niveaux de performance des systèmes d'observation et de
télécommunications. Le tableau ci-après présente un résumé de l'analyse des
résultats des contrôles effectués pendant l'intersession, qui montre le
pourcentage de messages SYNOP et TEMP transmis par les différentes stations
du RSBR situées dans la zone de responsabilité du Comité des cyclones
tropicaux du CR I. Il convient de noter que le pourcentage de messages
SYNOP et TEMP reçus a globalement régressé au cours de la période
considérée. Le nombre de messages provenant de certaines zones de la Région
n'était pas encore satisfaisant, même si on a enregistré une augmentation
dans certaines parties. Les stations en altitude de six pays (Botswana,
Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie et Zimbabwe) n'ont pas transmis de
messages pendant la période de contrôle de 2008-2009. Stations du RSBR situées dans la zone de responsabilité
du Comité des cyclones tropicaux du CR I Données SYNOP/TEMP reçues par les centres du RPT (octobre 2008-2009) (Source: contrôles annuels et trimestriels) |Pays/zone |Nombre de stations |Nombre de stations |
| |d'observation en surface/ |d'observation en altitude/|
| |Pourcentage de messages |Pourcentage de messages |
| |SYNOP reçus |TEMP reçus |
| |2008 |2009 |2008 |2009 |
Afrique du Sud |87 |88 % |87 |86 % |10 |68 % |10 |57% | |Botswana |12 |57 %
|12 |70 % |5 |0 % |5 |0 % | |Comores |2 |83 % |2 |94 % |- |- |- |- | |Iles
françaises |8 |88 % |8 |80 % |3 |50 % |3 |50 % | |Lesotho |3 |14 % |3 |14 %
|- |- |- |- | |Madagascar |26 |41 % |26 |40 % |2 |48 % |2 |48 % | |Malawi
|2 |36 % |2 |32 % |1 |0 % |1 |0 % | |Maurice |6 |93 % |6 |89 % |2 |25 % |2
|0 % | |Mozambique |15 |44 % |15 |50 % |3 |0 % |3 |0 % | |Namibie |15 |45 %
|15 |48 % |1 |43 % |1 |0 % | |Seychelles |3 |33 % |3 |33 % |- |- |- |- |
|Swaziland |1 |42 % |1 |37 % |- |- |- |- | |Tanzanie |16 |71 % |16 |72 % |3
|0 % |3 |4 % | |Zimbabwe |17 |18 % |17 |8 % |2 |0 % |2 |0 % | |Total |213
|65 % |213 |64 % |32 |32% |32 |26% | |
6.1.3 Il convient de noter que la durabilité des réseaux de base dans
certaines parties de la Région et le faible volume de données disponibles
recueillies par ces réseaux restent un sujet de préoccupation, d'où la
nécessité de poursuivre la consolidation des réseaux de base, notamment
dans les pays en développement. Pour avoir de plus amples renseignements
sur les résultats des contrôles mondiaux annuels et des contrôles spéciaux
du RPT, veuillez vous reporter à l'adresse suivante :
http://www.wmo.int/pages/prog/www/ois/monitor/index_en.html. Observations par aéronef 6.1.4 Pour l'heure, un seul programme AMDAR est en fonctionnement dans la
Région I, et ce en Afrique du Sud. Le Programme régional AMDAR pour
l'Afrique du Sud exploite les appareils des compagnies aériennes d'Afrique
du Sud et produit en moyenne 3200 messages AMDAR et 70 sondages verticaux
par jour. Ces données sont essentiellement prélevées au-dessus de l'Afrique
australe et des océans environnants et constituent la principale source de
données en altitude au-dessus de ces régions. Le Service météorologique sud-
africain a démontré que les données AMDAR se sont révélées très utiles pour
toutes les applications de prévision qui sont exploitées. Le Programme
européen EUCOS AMDAR (E-AMDAR) continue de fournir des données AMDAR à la
Région dans le cadre de sa contribution au Programme de la veille
météorologique mondiale. 6.1.5 Plusieurs SMHN de la région (Égypte, Kenya, Maroc, Namibie et
Nigéria) se sont montrés intéressés et oeuvrent actuellement à la mise en
oeuvre de leur propre programme AMDAR. Le Groupe d'experts de l'AMDAR a en
outre institué un projet pilote pour l'Afrique du Nord et l'Asie
occidentale, avec l'accord du Service météorologique marocain, qui
prendrait la direction de ce nouveau projet. 6.1.6 L'ASECNA et le programme E-AMDAR collaborent actuellement à la mise
en place d'une initiative qui permettra de déceler d'autres aéronefs, dont
la base est en Europe et qui opèrent dans la zone de l'ASECNA et pourraient
être exploités par le programme AMDAR. Pour l'heure, l'ASECNA et le
programme E-AMDAR ont recensé que les compagnies Royal air Maroc, Brussels
Airlines ou Kenya Airways sont en mesure de couvrir parfaitement la zone de
l'ASECNA. Les travaux se poursuivent pour déterminer si ces compagnies
aériennes sont compatibles avec le programme AMDAR. Observations océanographiques et de météorologie maritime 6.1.7 La mise en place d'un réseau d'observation maritime dans la Région
s'est poursuivie grâce au rôle de premier plan joué par des Membres de la
Région, qui continuent de contribuer largement aux programmes
d'observations océanographiques. D'énormes progrès ont été accomplis ces
dix dernières années en ce qui concerne la mise en ?uvre des réseaux
d'observations océanographiques. Le plan était fondé sur les objectifs
énoncés dans le chapitre relatif aux océans du Plan de mise en ?uvre du
système mondial d'observation à des fins climatologiques dans le contexte
de la CCNUCC (GCOS-92), élaboré par le SMOC. Les objectifs de mise en ?uvre
de la CMOM seront actualisés en fonction des derniers développements en
tenant compte: i) du Rapport d'activité sur la mise en ?uvre du Système
mondial d'observation à des fins climatologiques dans le contexte de la
CCNUCC 2004-2008, ii) des conclusions et des recommandations de la
Conférence OceanOBS'09, iii) des résultats de la troisième Conférence
mondiale sur le climat (CMC-3), iv) des exigences non climatiques posées
par l'étude continue des besoins conduite par la CSB, et notamment les
déclarations d'orientation et l'analyse des lacunes, et v) de la future
mise à jour de GCOS-92, la stratégie de mise en ?uvre du Système mondial
d'observation du climat. Globalement, le système d'observation de l'océan
in situ est en ?uvre à 61 %. Toutes les données sont mises gratuitement à
la disposition de l'ensemble des Membres en temps réel. Cependant, le
rythme de progression s'est ralenti dernièrement, et pour que le système
soit pleinement opérationnel, il faudra que les Membres/États Membres
augmentent substantiellement leur investissement annuel. 6.1.8 Le réseau mondial des bouées de surface, dont la coordination est
assurée par le Gr