Rapport pour l'allemand session 2014 - Académie de Strasbourg

rappel des modalités de l'examen, ... aisance dans le maniement de la langue
courante (niveau B2 exigé); ... la connaissance des spécificités de la pédagogie
de la discipline enseignée en langue vivante étrangère, notamment au plan des
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RAPPORT DE JURY SUR L'ATTRIBUTION D'UNE CERTIFICATION COMPLEMENTAIRE
RELATIVE A L'ENSEIGNEMENT EN LANGUE ETRANGERE DANS UNE DISCIPLINE NON
LINGUISTIQUE
SESSION 2014 - Allemand La certification complémentaire est un examen organisé au plan académique.
Elle s'adresse uniquement à des enseignants du second degré qui souhaitent
faire valider leur aptitude à enseigner leur discipline en langue
étrangère. Le nombre de candidats, dont un nombre croissant de stagiaires,
illustre l'intérêt que manifestent les enseignants pour faire valider leurs
compétences particulières en vue d'orienter leur enseignement vers des
perspectives pluriculturelles, ancrées dans une ouverture à
l'international. L'objectif de ce premier rapport pour l'allemand, réalisé en concertation
avec les divers jurys est triple :
- rappel des modalités de l'examen,
- définition des attentes du jury en ce qui concerne l'aptitude des
candidats à s'exprimer en langue étrangère, leur maîtrise des enjeux de
l'enseignement de leur discipline par le vecteur d'une langue étrangère
et leur connaissance des textes de cadrage des sections européennes,
- conseils à l'intention des futurs candidats.
Rappel de la structure de l'examen
Conformément à l'article 5 de l'arrêté du 23 décembre 2003 modifié par
l'arrêté du 9 mars 2004, l'examen est constitué d'une épreuve orale de
trente minutes maximum débutant par un exposé du candidat de dix minutes
maximum, suivi d'un entretien avec le jury, d'une durée de vingt minutes
maximum.
L'exposé du candidat prend appui sur la formation universitaire ou
professionnelle, reçue dans une université ou dans un autre lieu de
formation dans le secteur disciplinaire et, le cas échéant, dans l'option
correspondant à la certification complémentaire choisie.
Le candidat fait également état de son expérience et de ses pratiques
personnelles, dans le domaine de l'enseignement ou dans un autre domaine,
notamment à l'occasion de stages, d'échanges, de travaux ou de réalisations
effectués à titre professionnel ou personnel.
L'entretien qui succède à l'exposé doit permettre au jury d'apprécier les
connaissances du candidat concernant les contenus d'enseignement, les
programmes et les principes essentiels touchant à l'organisation du secteur
disciplinaire et, le cas échéant, à l'option correspondant à la
certification complémentaire choisie et d'estimer ses capacités de
conception et d'implication dans la mise en ?uvre, au sein d'un
établissement scolaire du second degré (pour les trois secteurs
disciplinaires) ou d'une école (pour le secteur français langue seconde),
d'enseignements ou d'activités en rapport avec ce secteur.
Le jury dispose du rapport rédigé par le candidat pour son inscription. Ce
rapport n'est pas soumis à notation.
Lorsque le secteur disciplinaire concerné est celui de l'enseignement en
langue étrangère dans une discipline non linguistique, l'entretien pourra
s'effectuer, en tout ou partie, au choix du jury, dans la langue étrangère
dans laquelle le candidat souhaite faire valider sa compétence.
Critères d'évaluation
Le jury évaluera les connaissances et compétences suivantes : - la connaissance du cadre institutionnel, notamment des sections
européennes (les principaux textes réglementaires, rappelés en annexe) ;
- la maîtrise de la langue étrangère ; on prendra en compte les trois plans
suivants :
- aisance dans le maniement de la langue courante (niveau B2 exigé);
- maîtrise du vocabulaire lié à la discipline enseignée ;
- maîtrise de la langue de communication en classe ;
- la maîtrise de la bi-culturalité :
- savoir expliquer les différences de concepts, leurs connotations
éventuellement divergentes, reconnaître le référent culturel derrière la
notion ;
- connaître les différences d'approche de l'enseignement de la
discipline dans les deux (ou plusieurs) pays ;
- la connaissance des spécificités de la pédagogie de la discipline
enseignée en langue vivante étrangère, notamment au plan des attentes, de
l'attitude face à la langue, des critères d'évaluation, des difficultés
d'apprentissage particulières, du choix des thèmes et supports, etc. ;
- la capacité à concevoir un projet d'échange (de classe, d'élèves...) dans
une perspective interculturelle et pluridisciplinaire.
N.B. : Ces différents points ne sont pas hiérarchisés ; la maîtrise de la
langue sera évidemment un critère d'évaluation majeur. En amont de l'évaluation : le rapport. Rappelons que « En déposant sa demande d'inscription, le candidat remettra
un rapport d'au plus cinq pages dactylographiées, précisant, d'une part,
les titres et diplômes obtenus en France ou à l'étranger, en rapport avec
le secteur disciplinaire choisi et l'option éventuelle, et[...] d'autre
part, les expériences d'enseignement, d'ateliers, de stages, d'échanges, de
sessions de formation auxquels il a pu participer, de travaux effectués à
titre personnel ou professionnel, comprenant un développement commenté de
l'une des expériences qui lui paraît la plus significative. » Les rapports des candidats ne sont pas évalués mais servent de simple
support à l'entretien. Ils permettent au jury d'avoir une première
connaissance du cursus et des motivations des professeurs qui se présentent
devant lui.
De facture très diverse, ils vont de la simple lettre de motivation au
projet complet et détaillé de séquences pédagogiques en langue étrangère.
Ont été particulièrement appréciés les rapports comportant des comptes
rendus de stage ou d'observation de cours, des projets de séquence
pédagogique, des projets de partenariat ; tout élément pertinent a
contribué à valoriser l'exposé et à enrichir le dialogue avec le jury.
Quelques prestations de faible qualité ont confirmé les insuffisances de
rapports trop succincts ou mal rédigés. A l'inverse, le jury a constaté
avec plaisir que le nombre de dossiers comportant des exemples de démarches
pédagogiques continue à augmenter.
L'Epreuve Première partie : l'exposé Dans son exposé, le candidat a la possibilité de mettre en exergue certains
points saillants de son dossier. Sans en répéter oralement le contenu, il
doit saisir l'occasion qui lui est offerte d'expliquer son projet en le
situant dans l'évolution du système éducatif. Les exposés les plus
pertinents témoignent chez leurs auteurs d'une bonne compréhension des
enjeux globaux dont relèvent les sections européennes (meilleure maîtrise
des langues étrangères passant par une amélioration des compétences de
communication, augmentation de l'efficacité des situations de communication
par la fourniture d'un contenu, approche décloisonnée des enseignements,
travail en équipe pédagogique au sein d'un projet d'établissement, conduite
d'un projet partenarial). Des supports tels que diaporamas, documents
visuels, brefs extraits vidéos d'activités pédagogiques peuvent être
proposés au jury qui en appréciera la pertinence.
NB : le candidat est libre de conduire son exposé en langue étrangère ou en
français, sans incidence sur l'évaluation puisque le texte réglementaire
précise que la mesure des aptitudes linguistiques se fait lors de
l'entretien. Or, la quasi-totalité des candidats a choisi cette année de
mener l'exposé en langue vivante, choix stratégique dont la pertinence a
été appréciée par le jury. Deuxième partie : l'entretien Si beaucoup de candidats avaient préparé minutieusement la première partie
de l'épreuve, il s'est avéré qu'un certain nombre n'avait pas mesuré
l'importance de cette seconde partie. Le jury tient à rappeler que cet
échange constitue un moment privilégié pour revenir sur certains aspects
développés lors de la présentation et amorcer une réflexion plus
approfondie sur la philosophie de l'enseignement en DNL au travers d'un
questionnement concret. Ici et là, plusieurs candidats ont été déstabilisés
par des questions, pourtant très simples, en relation directe avec la
réalité de la salle de classe.
Il faut garder à l'esprit que cette seconde partie est très exigeante pour
les raisons suivantes : tout d'abord, sa durée est supérieure à celle de
l'exposé. Sur un plan linguistique, le dialogue avec les membres du jury
met en jeu la capacité du candidat à comprendre précisément les questions
en langue étrangère et implique qu'il puisse gérer l'imprévu : non
compréhension d'un terme, blocage lexical, difficulté à exposer clairement
un argument... En vérité, cette partie de l'épreuve teste l'opérationnalité
de la langue et la capacité du candidat à avoir recours à des stratégies de
communication : contournement, compensation ... Elle reproduit, dans une
certaine mesure, des situations que le candidat ne manquera pas de
rencontrer dans le cadre d'une séance d'enseignement en classe durant
laquelle les élèves poseront des multiples questions, conduisant de fait le
professeur sur des voies qu'il n'aura pas nécessairement anticipées. Pour
les candidats PLP, un questionnement permettra de vérifier le degré de
maîtrise de la langue spécifique au c?ur de métier. Enfin, rappelons aux
candidats présentant la certification en allemand que la connaissance du
cadre institutionnel et du contexte d'enseignement en section européenne
est indispensable, même si l'objectif visé par certains candidats se limite
à l'enseignement bilingue en collège.
Statistiques session 2014
| |Allemand |Allemand |Anglais |Anglais |ESPAGNOL |ITALIEN |
| |voie |voie |voie |voie prof.| | |
| |générale |prof. |générale| | | |
|Nombre de |9 |4