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UNIVERSITE ABDOU MOUMOUNI MINISTERE DE DEVELOPPEMENT
FACULTE DES LETTRES ET AGRICOLE
SCIENCES HUMAINES PAIIP/FIDA/AGUIE
DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
[pic]
PROJET INTER-UNIVERSITAIRE CIBLE
PIC/UAM-UCL/AGUIE Travail d'Etudes et de Recherche MAÎTRISE DE GEOGRAPHIE
Thème : ETUDE SUR LES DYNAMIQUES ORGANISATIONNELLLES DANS LA ZONE D'INTERVENTION DU
PROJET ANNEE ACADEMIQUE : 2003-2004 PRESENTE PAR : ORODJI Mahamadou Sous la direction de : Encadré par :
Dr YAMBA Boubacar Mr Guéro Chaïbou Maître-Assistant, F.L.S.H./U.A.M. coordonnateur CT/PIIP/Aguié Membres du jury : Président Dr Toudou Adam,
Maître de conférences, F.A./U.A.M.
Assesseurs :
Dr AMOUKOU Adamou Ibrahim
Maître-Assistant. F.A./U.A.M. INTRODUCTION 1
PROBLEMATIQUE 6
Première partie : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 12
CADRE DE L'ETUDE 14
CHAPITRE I : LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET HUMAINS DE LA 15
ZONE D'ETUDE. 15
I. Milieu physique 15
II. LE MILIEU HUMAIN 17
CHAPITRE II : LES SYSTEMES AGRAIRES DE L'ARRONDISSEMENT : 18
Introduction. 19
I. Zonage des systèmes agraires de l'Arrondissement d'Aguié. 19
1.1. La zone de la culture du souchet. 19
1.2 La zone agropastorale Nord 20
1.3. La zone des Goulbi 20
1.4. La zone Sud - Ouest 21
II. Les terroirs d'étude : Dan Saga et Zabon Moussa 21
2.1. Peuplement 21
2.2. Caractéristiques et infrastructures : 22
2.3. Les activités économiques 22
2.3.2. Les activités commerciales 23
Conclusion 23
Deuxième partie : Méthodologie Erreur ! Signet non défini.
I. Les entretiens avec les Enseignants Chercheurs et la CT/PIP 9
II. Le choix des villages 9
III. Collecte des informations et déroulement du travail 9
IV. Justification du choix des catégories sociales en fonction de leur
niveau de vulnérabilité. 10
V. Traitement des données 11
Troisième partie : RESULTATS ET DISCUSSIONS Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE I : CLASSIFICATION DES ORGANISATIONS PAYSANNES
REPERTORIEES ET LES LOGIQUES SOUS-JACENTES 25
1.1. Classification des organisations répertoriées à Dan Saga 25
1.2. Classification des organisations paysannes répertoriées à Zabon
Mousso 26
II.Les logiques sous-jacentes. 26
2.1. Les logiques sous-jacentes de création 26
2.2. Les logiques sous-jacentes de maintien 29
2.3. Les logiques sous-jacentes de disparition. 29
CHAPITRE II : LE FONCTIONNEMENT ET LES PERSPECTIVES DES
ORGANISATIONS PAYSANNES 31
I. Les associations à caractère éducatif. 31
I.1. Le fonctionnement 31
I.1.1 Objectifs 31
1.1.2. Date de création et nombre d'adhérents. 31
I.1.3. la gestion de l'association 31
1.1.4. Les forces et les faiblesses 32
1.1.4.1. Les forces 32
1.1.4.2 Les faiblesses 33
1.2. Les perspectives 33
II. Les associations à caractère récréatif 34
2.1. Le fonctionnement de l'association 34
2.1.1. Les objectifs 34
2.1.2. Gestion de l'association 35
2.1.3. Les résultats et les effets /impacts 35
2.1.4. Les forces et les faibles 37
2.1.5. Les contraintes de l'association 37
2.1.6. Dispositions prises 37
2.2. Les perspectives 37
III.Les groupements de tontine. 38
3.1. Le fonctionnement 37
3. 1.1. Les objectifs 38
3.1.2. Durée de création et nombre d'adhérentes. 38
3.1.3. Gestion des groupements 39
3.1.4. Les résultats. 39
3.1.5 Les effets/impacts. 40
3.1.6. Contraintes / Difficultés 41
3.1.7. Solutions préconisées 42
3.2. Les perspectives 42
IV. Les Groupements autour d'AGR 43
4.1. Le Fonctionnement 43
4.1.1. Les objectifs 43
4.1.2. Durée de création et l'effectif des membres 43
4.1.3. Gestion des groupements 44
4.1.4. Les Résultats 45
4.1.5 Contraintes- Difficultés 45
4.1.6. Forces et faiblesses 46
4.1.7. Les solutions préconisées. 46
4.2. Les perspectives 46
V. Les groupements des producteurs. 48
5.1. Le fonctionnement 48
5.1.1 Objectifs 48
5.1.2. Durée de création et nombre d'adhérents 48
5.1.3. La gestion des groupements 49
5.1.4. Résultat 49
5.1.5. Contraintes /difficultés 49
5.1.6. Forces et faiblesses 49
5.1.7. Solutions préconisées 49
5.2. Les perspectives 50
CONCLUSION GENERALE 52
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 54
ANNEXES 57 INTRODUCTION
Depuis plusieurs décennies le Niger connaît une crise économique
persistante qui a sérieusement affecté le secteur rural. Les politiques
mises en ?uvre pour le développement de ce secteur avant et après
l'indépendance à travers notamment le premier plan triennal de 1961-1975,
n'ont pas eu les succès escomptés. Les deux grandes sécheresses (1974
et1984) ont permis à l'Etat de se rendre compte de la grande vulnérabilité
du secteur du fait du caractère extensif du système de production face aux
aléas climatiques et de la démographie galopante. Au Niger le secteur rural
représente 36% du PIB et occupe plus de 80% de la population dans les
campagnes. L'agriculture et l'élevage constituent non seulement les
principales activités du monde rural, mais aussi leurs principales sources
de revenu.
C'est ainsi qu 'au Niger central et plus particulièrement dans la zone
d'Aguié la question du monde rural a été au centre des préoccupations de
tous les projets qui interviennent. En effet le processus de la relance de
ce secteur peut représenter une opportunité d'augmentation de sa
contribution dans la lutte contre la pauvreté du fait du rôle qu'il joue
dans l'économie de cette région. Mais la pratique de ces activités se fait
dans des conditions difficiles dont entre autres la dégradation des
ressources naturelles, l'irrégularité des pluies dans le temps et dans
l'espace, le déséquilibre entre productions agricoles et croissances
démographiques etc. La conjugaison de tous ces facteurs a eu des
conséquences aussi bien économiques que sociales. Sur le plan économique on
a assisté à une dégradation de plus en plus forte des rendements agricoles
se traduisant par une baisse de pouvoir d'achat d'une grande partie de la
population. Sur le plan social on remarque une certaine tendance à
l'individualisme. Cela apparaît à travers la disparition de certaines
pratiques traditionnelles. En effet l'introduction des cultures
commerciales et la place de plus en plus importante qu'elles occupent dans
le revenu des ménages ruraux ainsi qu'aux besoins financiers sans cesse
croissants résultant d'un certain nombre de facteurs ont bouleversé le
système agraire de la région. Ce sont entre autres l'inflation des prix des
produits alimentaires, la dévaluation du FCFA, la croissance démographique
Etc. Ces facteurs ont conduit à la disparition de certaines formes de
solidarités traditionnelles et ont fait apparaître d'autres parmi
lesquelles se trouvent les organisations paysannes dont l'étude de leur
dynamique sera l'objet de la présente réflexion. Mais il convient tout de
même de noter que ces organisations naissent dans des contextes différents.
Celles qui ont fait l'objet de notre étude ont en grande partie vue le jour
grâce à l'intervention des partenaires extérieurs. Et si l'on commence à
manifester tant d'intérêt pour la promotion et le développement des
organisations paysannes, c'est bien parce que ces dernières se sont
affirmées parmi les acteurs du développement national à travers leur
action.
Dans beaucoup de régions les organisations paysannes ont prouvé, par les
résultats positifs de leur action, leur utilité et leur efficacité. C'est
ainsi que le futur projet (PPILDA) dans le cadre de ses prochaines
activités envisage d'appuyer les organisations paysannes dynamiques. Mais
cela passe d'abord par l'analyse de leurs caractéristiques dans sa zone
d'intervention.
En effet cette idée n'a pas d'antécédent, car c'est ce nouveau projet qui
fait suite au PDRAA et qui a une démarche originale en ce qui concerne
l'approche participative qui est le premier à vouloir intervenir dans la
zone d'Aguié. Celui-ci a pour groupes cibles les structures
organisées .C'est pourquoi, pour éviter les erreurs des anciens projets, il
privilégie cette étude qui consiste à analyser les structures existantes
afin de dégager celles qui répondent à la philosophie du projet et qui
manifestent un dynamisme avéré.
Pour aborder cette étude nous l'avons scindé en deux parties:
La première partie sera consacrée à la présentation de la zone
d'intervention du Projet.
Dans la deuxième partie nous ferons le diagnostic des différentes
organisations paysannes afin de dégager les perspectives qui s'offrent à
ces dernières.
PROBLEMATIQUE
Les premières formes d'organisation du monde rural en vue de susciter la
participation paysanne datent de la période coloniale.
Les Sociétés Indigènes de Prévoyance (SIP) furent les premières structures
coloniales en Afrique occidentale française. Elles furent mises en pl