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L'évolution accélérée des connaissances nécessite un examen approfondi des ...
publiés en livre au format de poche, et donc accessibles à tous, facilitent leur ...
Nationaux et républicains, c'est-à-dire s'imposant à tous sur l'ensemble du ... de
la responsabilité du professeur, sous réserve que soient atteints les objectifs et ...

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Petit manuel pratique du parfait surnoteur Ce « Petit manuel pratique du parfait surnoteur » a pour but de défendre
les positions de l' « Appel pour les examens 2003 de l'égalité ». Il entend
répondre simplement à des questions simples (mais parfois vicieuses).
Il a été élaboré à partir des nombreux échanges que nous avons pu avoir, en
particulier sur le Net, avec les uns et les autres et a été peaufiné sur la
liste avant d'être livré largement « au public ». Ce n'est pas le petit
livre rouge, mais il peut rendre service face à l'adversité.
Enfin, comme tout ce qui est ouvert, il peut être amélioré pour peu qu'on
en cite les sources et qu'on nous en tienne informé. Liens utiles
Questions 1/ Qui est à l'origine de l'initiative « Pour des examens 2003 de
l'égalité » ? 2/ Quel est le but poursuivi par cette initiative ? 3/ Quelle sera son efficacité puisque ce ne seront pas forcément les élèves
pénalisés par les grèves qui en bénéficieront ? 4/ Que pèseront les quelques 15/20 à 20/20 par rapport à la réussite de
l'organisation du bac ? 5/ « Donner » ainsi les examens (Brevet des collèges, Bepc, Cap, Bac,...)
n'est-ce pas détruire les examens et l'équité qu'ils garantissent ? 6/ Surnoter est-ce illégal et les examinateurs qui pratiqueront cette forme
inédite de lutte peuvent-ils être sanctionnés ? 7/ Comment faire concrètement pour faire aboutir cette initiative ? 8/ Le bac de l'égalité sera-t-il sans valeur sur le marché du travail, sera-
t-il dévalorisé ? 9/ Cette démarche ne va-t-elle pas créer des illusions chez les élèves ? 10/ N'est-ce pas dangereux de faire du Bac et des examens une arme dans
notre lutte ? 11/ Cette initiative est-elle contradictoire, voire opposée à la grève le
jour des examens ? 12/ Qui portera la responsabilité en cas de non tenue des examens ? 13/ Pourquoi cet appel provoque, dans un premier temps une réaction si
forte ? 14/ Les jurys d'examens invalideront-ils les notes au dessus de 15 ? ---------------------------------------- 1/ Comme toujours c'était dans l'air du temps. De nombreux collègues, un
peu partout, avaient déjà eu la même idée. Mais il faudra attendre l'avant
dernière semaine de mai pour que pratiquement en même temps deux pétitions
apparaissent sur le Net :
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=1089
C'est la liste accueillie par le site de la revue « Multitudes. La pétition
y a été lancée par des profs de la liste après un début de débat sur le
mouvement dans l'éducation. Quant à la paternité, nous sommes partis du
principe que tout signataire devenait co-auteur. Puis l'initiative s'est
développée au fur et à mesure des signatures et finalement organisée à
partir de la liste de diffusion modérée
mailto:sympa@samizdat.net?subject=subscribe%20examen2003_l
Entre temps les discussions ont abouti à une modification du texte initial
passant d'un Bac 2003 de l'égalité noté 20/20 à des « Examens 2003 de
l'égalité noté de 15 à 20 »
Pour la seconde pétition :
http://20pourtous.free.fr/
Retour haut
2/ L'esprit de cet appel est celui de la discrimination positive :
rétablir, dans des circonstances d'exception, un peu d'égalité, un peu
d'équité, un peu de justice (peu importent les mots) (Voir pétition :
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=1089).
L'initiative vise à ne pas pénaliser les élèves et cherche à sortir le
mouvement actuel du paradoxe suivant : les enseignants les plus mobilisés
pour la défense de l'école sont ceux qui par leur action ont, bien
involontairement, le plus pénalisé leurs élèves. En effet, ces luttes ont
surajouté, aux inégalités déjà criantes des candidats devant les différents
examens, une inégalité, une injustice produite par le mouvement actuel
puisque les grèves ont fait perdre à de nombreux des heures de cours. Ainsi
certains n'ont pu achever les programmes d'examens quand d'autres ne ont pu
le faire.
L'appel en faveur des "examens 2003 de l'égalité" a également pour effet de
neutraliser les notes des professeurs non grévistes et de ceux qui vont
jusqu'à approuver les plans du gouvernement, ou qui entendent "faire leur
travail" quoi qu'il arrive. Nous ne voulons pas nous laisser déposséder de
ce pouvoir sur les examens au profit des non grévistes et leur livrer nos
élèves. C'est une alternative au boycott des examens qui serait
catastrophique pour les enseignants dans l'opinion publique et dommageable
pour les élèves et leurs familles.
Bref, cet appel pour un bac 2003 de l'égalité est d'une grande cohérence
politique et permet de contourner l'obstacle des examens dans le cadre de
la continuité de la lutte. Retour haut
Ce ne seront pas forcément les élèves pénalisés par les grèves qui
bénéficieront de cette discrimination positive ?
En effet, rien ne prouve, à moins de faire identifier les copies (ce qui
peut être proposé : « élève ayant subi 2 mois de grève »), que ce seront
nos « élèves à nous grévistes ».
Pour que l'action ce soit efficace, tout dépendra déjà du nombre
d'examinateurs qui décideront de surnoter. Deux ou trois Retour haut
6/ Le prof est maître de sa note. C'est dans les textes ! Et toutes les
contestations devant le tribunal administratif (parents, élèves, voire
administration) l'ont confirmé.
Lors d'un examen, le jury récupère cette autorité. C'est alors au
correcteur de justifier son point de vue (jolie tribune en perspective). Si
le jury estime que la note est trop élevée, il peut toujours renoter...
Vous imaginez la scène ! Attention toutefois, une copie qui ne serait pas
corrigée « selon les règles de l'art », avec annotation, suggestions, ...
constituerait probablement un atout pour l'administration au cas où elle
chercherait des poux aux correcteurs « magnanimes ». C'est pourquoi, nous
vous conseillons de faire correctement votre travail d'examinateur.
Retour haut
3/ En effet, rien ne prouve, à moins de faire identifier les copies (ce qui
peut être proposé : « élève ayant subi 2 mois de grève »), que ce seront
nos « élèves à nous grévistes ».
Pour que l'action soit efficace, tout dépendra évidemment du nombre
d'examinateurs qui décideront de surnoter. S'ils sont nombreux, l'effet de
discrimination positive sera effectif.
A moins de voir apparaître publiquement des examinateurs se déclarant
partisans de cette initiative, on en connaîtra difficilement le nombre.
Mais nous sommes confiants. L'idée a déjà été appliquée et circule de plus
en plus. Retour haut
4/ Tout dépendra du nombre d'examinateurs qui surnoteront. Pendant le
déroulement des épreuves, on peut toutefois penser que la menace de
surnoter, si elle est largement signée et reprise par les média, ce qui est
le cas actuellement, aura quand même un certain effet. Au moment des
corrections, dans certains centres au moins, les notes des non grévistes
seront neutralisées par ceux qui se seront engagés à surnoter. Plus les
professeurs suivront la pétition mieux cela vaudra. Après les résultats, il
se pourrait que les gens qui n'auraient pas bénéficié de la surnotation
mettent en question l'organisation du baccalauréat. Il se peut alors que le
désordre soit grand.
L'anticipation de tout ceci par ceux qui ont intérêt à ce que le bac se
déroule normalement pourrait avoir une incidence sur l'attitude du
gouvernement vis-à-vis de ceux qui sont contre son projet. C'est pourquoi :
partir dans la logique de donner les examens, aujourd'hui, pourraient être
une façon de favoriser le mouvement au lieu de le stopper. Retour haut 7/ Là, c'est pas le boulot qui manque !
Déjà, signer la pétition pour lui donner un poids supplémentaire (par
rapport aux médias en particulier).
http://multitudes.samizdat.net/article.php3?id_article=1089
Ensuite porter le débat sur la question partout où vous êtes, réunions, AG,
préparation examens, concertation.
Contacter la presse locale pour expliquer l'esprit de l'appel
S'abonner à la liste de diffusion qui coordonne cette initiative au niveau
national
mailto:sympa@samizdat.net?subject=subscribe%20examen2003_l
Enfin, l'appliquer dans toute les situations (conseils de classe,
examens,...) Retour haut
5/ C'est la principale objection qui a été faite à notre initiative. Elle
revient constamment dans les AG, dans les forums et dans les listes de
diffusion. Pourtant nous avons, dans l'intitulé même de l'appel,
systématiquement prévenu que cet appel en faveurs des examens de l'égalité
2003 correspondait à la situation présente : il était exceptionnel et
ponctuel. (Voir : « A quoi sert cette initiative ? » Restent quelques questions intéressantes :
- « N'est-ce pas pour les enseignants scier « la branche sur laquelle ils
sont assis, avec le risque de suppression définitive du baccalauréat,
remplacé par un contrôle continu sans valeur sociale ? »
Bien entendu, ce risque existe : mais pas plus avec cette forme de lutte
qu'avec celle du refus frontal, boycott ou grève. Lutter en faisant des
examens une arme, c'est prendre ce risque : à nous, dans l'avenir, de
lutter pour empêcher ce résultat. - Même lorsque la situation est « normale », les conditions d'équité de
l'examen sont largement absentes avant même le début des épreuves. Ce qui
revient à dire : relativisons l'image des examens que nous, enseignants,
avons tendance à avoir. Les élèves ne sont pas égaux devant l'examen,
l'injustice fonda