les profils pédagogiques - aide à la préparation du crpe

Il a été professeur de philosophie et de culture générale dans d'importants ...
Lauréat de l'académie française pour son livre La valeur de l'ennui, il a aussi
obtenu le ... qu'ils aient bien voulu procéder à un examen de conscience
pédagogique. .... tout recommencer s'il s'est fourvoyé sur l'ensemble du devoir,
ou refaire les ...

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|LES PROFILS PÉDAGOGIQUES |
|DISCERNER LES APTITUDES SCOLAIRES | . Les Profils Pédagogiques : discerner les aptitudes scolaires
. Antoine de La Garanderie
. Bayard Éditions
. 1980
. 13,5( 21
. 260 pages Antoine de La Garanderie, père de sept enfants, est né en 1920. Il est
diplômé d'études supérieures de philosophie, certifié en biologie animale
et végétale, docteur ès lettres. Il a été professeur de philosophie et de
culture générale dans d'importants établissements secondaires de la région
parisienne, maître de conférences à la Faculté des lettres de l'Institut
catholique de paris. Ancien directeur de l'Institut de l'audiovisuel à
Paris. Il est professeur honoraire des Universités catholiques de Paris et
de l'Ouest et ancien directeur de recherches à l'Université de Lyon II.
Lauréat de l'académie française pour son livre La valeur de l'ennui, il a
aussi obtenu le prix international Comenius pour l'ensemble de son ?uvre. Autres ouvrages : . Le dialogue pédagogique avec l'élève
. Comprendre et imaginer
. Défense et illustration de l'introspection
. Ur une pédagogie de l'intelligence
. La motivation
. Pédagogie des moyens d'apprendre
. Tous les enfants peuvent réussir (avec Geneviève CATTAN)
. Réussir ça s'apprend ( avec Daniel ARQUIé)
Quatrième de couverture
« Comment faites-vous pour réussir ? Comment faites-vous pour comprendre
une explication, pour apprendre, pour mémoriser, pour réfléchir sur un
sujet de dissertation ou un problème de mathématiques ? »
Antoine de La Garanderie a fondé sa recherche sur l'observation des
processus mentaux. Traitant les renseignements recueillis auprès de ceux
qui réussissent, il a découvert que chacun utilise des méthodes de travail
assez stables. Il a discerné des familles d'enseignés...et d'enseignants en
fonction des types d'images mentales utilisées par celui qui apprend et
réfléchit.
A partir de sa recherche, il a pu établir des profils pédagogiques et des
portraits scolaires. Il propose une pédagogie de la gestion mentale dont
l'efficacité est aujourd'hui largement reconnue. Avec des enseignants acquis à cette conception de l'éducation, tous les
enfants peuvent réussir. »
Sommaire |Introduction | 007 |
|Les approches lointaines d'une recherche |011 |
|Les premiers pas |018 |
|A l'assaut des cracks |028 |
|A la rencontre des élèves avec le concours|048 |
|des maîtres | |
|Les habitudes évocatives |070 |
|Langues et paramètres, notion de profil |095 |
|pédagogique | |
|Profils pédagogiques et portraits |114 |
|scolaires | |
|Le diagnostic et l'entraînement |158 |
|pédagogiques | |
|Pour une pédagogie incarnée |223 |
Résumé
Introduction (pages 7 à 9)
Ce livre s'adresse d'une part aux enseignants et formateurs qui pensent ne
pas connaître toutes les ressources mentales dont ils peuvent disposer, et
d'autre part aux spécialistes de la psychologie et des sciences de
l'éducation sans pour autant user de leurs méthodes ou langage.
Il s'agit ici de présenter des faits mentaux et les rapports entre ces
faits qui permettent d'affirmer que la réussite scolaire des élèves dépend
d'habitudes mentales insoupçonnées mais dont il est possible d'assurer la
maîtrise. Le recueil s'est fait auprès d'élèves , d'enseignants et de
« cracks » après qu'ils aient bien voulu procéder à un examen de conscience
pédagogique.
Concernant le vocabulaire utilisé : par « aptitude scolaire » il faudra
comprendre adaptation de l'élève qui obtient de bonnes notes dans certaines
disciplines, et quand il s'agira de « genèse » cela désignera le
développement d'un processus mental depuis son origine. En effet, il est
question ici de méthodes fondées sur l'observation intérieure et non de
méthodes objectives comme celles utilisées en sciences humaines. Que l'on
admette donc, comme nous admettons l'utilité de ces dernières, la validité
et la rigueur des méthodes qui nous avons employées. 1 - Une approche lointaine ( pages 11 à 17) C'est parce qu'il a souffert d'un problème auditif -qui ne sera réglé que
plus tard- qui l'a empêché de suivre une scolarité sereine, que l'auteur
décida de s'engager dans la carrière de l'enseignement. S'occuper des
jeunes et leur permettre de découvrir leurs propres ressources fut pour lui
un choix teinté de revanche et « d'agressivité narcissique : « je saurai
bien, moi, éviter aux autres ce que j'ai subi ! » (p.15). Il attacha un
grand prix à la force de l'intelligence en négligeant l'intelligence de la
force : à l'aise avec les doux et les humiliés, il eut du mal avec les
élèves qui se posaient en s'opposant. Ses propres limites limitèrent donc
la compréhension qu'il put avoir de ses élèves. S'il n'a pas su reconnaître
à sa juste valeur le « don de force » dans son action éducative, en
revanche celle-ci est parvenue à développer un langage de l'acceptation
mutuelle, à mettre l'accent sur la reconnaissance des différences :
« l'unité des êtres dans l'intelligence de leur diversité » (page 17) 2 - Les premiers pas (pages 18 à 27) Lorsqu'il obtint son premier poste d'enseignant en tant que professeur de
philosophie, sa surdité loin d'engendrer des difficultés ( dont par
ailleurs il n'avait pas conscience) , le poussa à décupler ses efforts
qu'il faisait pour comprendre ses élèves. Lorsqu'une question lui était
posée, de même qu'il lui fallait deviner les mots prononcés, il s'ingéniait
à découvrir le sens qui animait un propos. Ainsi, à la suite de nombreux
échanges avec ses élèves durant les cours, il proposa à ceux qui le
souhaiteraient de leur servir de support pédagogique durant l'élaboration
de leurs dissertations philosophiques (page 21-25).
Voici le principe de ce temps pédagogique :
- 8 élèves au maximum
- durée de 2 heures minimum et 3 heures au plus
- trois sujets proposés au tableau
- possibilité d'appeler le professeur « à l'aide », celui-ci se
réservant le droit de regarder où en sont les élèves
- pas de méthode de travail imposée au contraire « faire comme ils en
avaient l'habitude » A la suite de cette « expérience », trois types méthodologiques purent être
identifiés (il faut entendre par type méthodologique non pas une structure
immuable dont seraient pourvus les élèves par nature, mais un ensemble
d'habitudes de comportement mental) : Les trois types méthodologiques :
1°- Le rédacteur : il rédige tout de suite, puis, arrêté dans son
développement, ne sait plus quoi dire. Pensant avoir atteint le bout du
sujet, il est parfois déjà en dehors de celui-ci ou n'a pas étudié ce qui
en constitue l'essentiel
2°- Le chercheur d'idées : il laisse courir sa plume et ne parvient pas à
construire un plan. L'absence de rigueur démonstrative, malgré des idées
intéressantes aboutit à un ensemble mal équilibré et un contenu de valeur
inégale
3°- Le planificateur : il sait bâtir les structures mais ne parvient pas à
les meubler et éprouve du mal à rédiger. Sachant qu'il ne s'agit aucunement de faire abandonner la méthode utilisée
au profit d'une voie royale ouverte par le professeur, le risque étant trop
grand de se heurter à des obstacles pédagogiques, voici les conseils qui
furent donnés à chacun des trois types à la vue des difficultés
rencontrées :
1°- Les difficultés rencontrées sont de deux ordres : perte du fil des
idées durant la rédaction et sentiment, durant la relecture de la
dissertation, de n'avoir pas traité le sujet ou seulement partiellement ou
d'en être sorti .
Conseils :
- relire tout ce qu'il a déjà écrit - il retrouvera le fil de ses idées
- tout recommencer s'il s'est fourvoyé sur l'ensemble du devoir, ou
refaire les passages qui ne conviennent pas 2°- La difficulté est l'élaboration du plan
Conseil :
- relire tranquillement et plusieurs fois ce qu'il a écrit spontanément
en le confrontant sans cesse au sujet. Ces relectures lui permettront
de sentir ce qui est à garder. Ce qui est à éliminer sera mis entre
crochets et ce qui est valable sera recopié sur une feuille à part
puis relu afin de voir si les idées s'enchaînent. Le texte définitif
peut désormais être organiser et rédiger.
3°- La difficulté c'est le développement, une fois que le plan ait été
établi.
Conseil : le plan est fait, inutile de chercher à développer, mais pour
chaque partie recueillir de la documentation, copier des citations,
apprendre des passages. Une fois ce travail accompli, la rédaction se fera
de tête, en mettant de côté la documentation.
Ces conseils ont toujours rendu service aux élèves dont on avait
diagnostiqué les caractéristiques méthodologiques. Les élèves obtenaient de
bonnes notes au baccalauréat et semblaient avoir une sécurité
méthodologique. Après ces résultats enco