psychanalyse et écritures

Au cours de cet examen, la question de la scientificité de la psychanalyse, jamais
absente de ... Paul-Laurent Assoun : Métaphore et métapsychologie. ... À Paris,
le 21 février 2004, Jean Jacques Moscovitz adresse un lettre à Spilberg : « vous
 ...

Part of the document

CENTRE DE RECHERCHE EN PSYCHANALYSE ET ÉCRITURES 2005/2006 Rencontres du jeudi avec des auteurs
Au Centre National du livre Le 17 novembre « Lacaniana II », de Moustapha Safouan, avec l'intervention
de Roland Chemama, Christian Hoffmann et D.Simonney. « ... dans ses séminaires à l'École normale supérieure puis à la Faculté de
droit, l'enseignement de Lacan s'est développé dans trois directions
principales. La première consiste à approfondir la question du sujet dans
ses rapports au signifiant ... Les réflexions de Lacan sur ces thèmes vont
de pair avec le retour inlassable au cogito. La deuxième direction consiste
en une reprise de la question de la sexualité. ... La troisième direction
concerne la question du Réel dans ses rapports à l'Imaginaire et au
Symbolique, d'une part, et à l'écriture ou plus précisément à la lettre,
d'autre part. Au cours de cet examen, la question de la scientificité de la
psychanalyse, jamais absente de la pensée de Lacan, recevra ses derniers
développements. Dans l'examen de ces seize séminaires, dont le contenu est,
pour l'essentiel, encore inédit, Moustapha Safouan, accompagné par onze
psychanalystes, met en lumière les réponses de Lacan aux questions
soulevées par la théorie et l'expérience psychanalytiques, et les concepts
nouveaux que ces réponses appellent. »M. S. Le 15 décembre, Marc Nacht, auteur de « L'inconscient et le politique » et
Fréderic Nathan Murat, auteur du livre « Le juif inhérant » discuteront
avec Christian Hoffmann.
Marc Nacht, L'inconscient et le politique
« Psychanalyste, je suis à l'écoute des mécanismes inconscients.
L'inconscient est mémoire. Ce sont ces traces, ces « signifiants qui
habitent notre langage. Ils déterminent pour une grande part notre destin.
Ce qui se passe dans une société et la manière dont on parle des
évènements, n'est pas sans effet sur nos contemporains qui sont aussi
sujets du discours social repris par le discours politique. Il y a
interdépendance entre les discours privés et politiques. Le politique
(instance du pouvoir) n'échappe pas aux déterminations inconscientes par
plus que l'inconscient individuel n'est totalement indépendant du
politique... Je ne pouvais faire ce travail sans qu'apparaissent mes
opinions de citoyen ; je ne pouvais l'écrire non plus sans faire appel aux
passés lointains dont notre civilisation est l'héritière ». M.N.
CENTRE DE RECHERCHE EN PSYCHANALYSE ET ÉCRITURES 2005/2006 Rencontres du jeudi avec des auteurs
Au Centre National du livre Frédéric Nathan Murat, Le juif inhérant « La psychanalyse n'était que pratique de bavardage qui se contentait de
baver et de postillonner, elle n'était pas une science, car elle demeurait
incomplète, mais s'imposait irréfutable. ...
Qu'est-ce que la psychanalyse pouvait bien apporter à la politique ?
En premier, l'engagement, la décision d'une pratique constante, à l'égal
d'une ascèse, de la lecture en vue de tenter de réécrire consciemment ce
qui ne cessait de s'inscrire à l'insu. ... En second, elle pouvait aider à
sublimer l'instinct de mort, pour en concentrer la nécessaire négativité au
fondement d'une vérité, admise comme toujours mi-dite. » Frédéric Nathan
Murat Le 19 janvier, Isidoro Vegh, psychanalyste argentin, présentera son
livre « Le prochain- Nouage et dénouage de la jouissance », avec la
participation de Gérard Pommier, Moustafa Safouan et Alain Didier Weill. Le prochain- Nouage et dénouage de la jouissance "Amarás al prójimo como a ti mismo", dice la máxima que tanto molestó a
Freud. Pero, ¿cómo habré de amar al prójimo -que no siempre me quiere bien,
que tantas veces me goza, me ultraja- del mismo modo que a mí? ¿Cómo habré
de amarlo sin discriminar entre los diversos prójimos, algunos cercanos y
otros que me son indiferentes?Y sin embargo, postula Isidoro Vegh, cuando
una máxima se erige como sostén de una religión que lleva ya dos milenios,
cabe suponer que ella ha tocado un punto fuerte de la estructura subjetiva:
de allí la necesidad de desentrañar su sentido y ahondar en sus eficacias,
no por veladas menos operantes Con un tono coloquial y un hábil crescendo
del voltaje teórico, el autor desembroza otro concepto no menos
perturbador, en este caso de Lacan, "el prójimo es la inminencia
intolerable del goce". Hasta llegar a una afirmación del prójimo como
anudamiento que puede ayudar al sujeto a constituirse, a reencontrarse con
la dimensión de su propio ser y hallar el mejor destino para sus goces. »
I.V. Entrée libre à 21h, 53, rue Verneuil, 75007 Paris
CENTRE DE RECHERCHE EN PSYCHANALYSE ET ÉCRITURES 2005/2006 Rencontres du jeudi avec des auteurs
A la Maison des Sciences de l'Homme
Le 13 octobre Présentation de la revue Figures de la psychanalyse N° 11
- Passion de la métaphore, avec Cl. Boukobza, Ch. Hoffmann
et O.Douville. Sommaire :
Moustapha Safouan : Notes sur la métonymie et la métaphore (rhétorique et
théorie du signifiant)
Paul-Laurent Assoun : Métaphore et métapsychologie.La raison métaphorique
chez Freud
Bernard Toboul : La condensation, la métaphore et le réel, ou la structure
revisitée
Gisèle Chaboudez : La jouissance qu'emporte la lettre
Christian Hoffmann : Pourquoi la loi freudienne du père mort? De la
métaphore paternelle à la version du père dans l'enseignement de J.Lacan
Axel Tufféry : Le renouveau métaphorique dans la sublimation
Olivier Douville :D'un au-delà de la métaphore, ou lorsque l'anamorphose
brise l'allégorie
Monique Schneider : La fonction de l'"à-côté". Lecture croisée de Jakobson
et de Freud
Marie-Christine Lala : La métaphore et le linguiste Le 20 octobre, Tamara Landau, « L'impossible naissance ou l'enfant
enclavé ». En discussion avec Pascale Hassoun et Alain Didier Weill. « Lorsque les parents sont totalement identifiés à l'enfant, ils l'oublient
dans leur espace inconscient et n'attendent plus rien de lui, comme s'il
n'était pas encore né ou était déjà mort. D'où toutes les pathologies du
narcissisme qui sont autant des « maladies de l'inexistence ». L'enfant,
prisonnier d'un lien d'emprise fusionnelle, qui lui laisse une pulsion de
survie très faible, est contraint de vivre caché sous terre, dans les
racines de l'arbre renversé, comme un mort vivant. Outre un profond
sentiment d'irréalité durant toute sa vie, l'enfant-fantôme sera accablé
par la honte et la culpabilité d'être un survivant incestueux, indûment
rescapé du meurtre primordial et de la Loi. Culpabilité inconsciente que
nous retrouvons tous à la mort des parents, en particulier du père » T.L.
CENTRE DE RECHERCHE EN PSYCHANALYSE ET ÉCRITURES 2005/2006 Rencontres du jeudi avec des auteurs
A la Maison de sciences de l'homme Le 24 novembre J.-J. Moscovitz, « Lettre d'un psychanalyste à Steven Spielberg », en
discussion avec Nabile Farès À Paris, le 21 février 2004, Jean Jacques Moscovitz adresse un lettre à
Spilberg : « vous écrire me laisse percevoir quelque peu le rôle de vos
films dans les liens entre les mythes inscrits dans notre culture et ceux
qui sont en train de forger notre actuel à travers la planète par
l'intermédiaire du cinéma. Quel programme ! Quel est en effet l'impact du
cinéma dans la culture que nous partageons dans les temps où nous
sommes ? » Ce livre tente de répondre à cette question et à quelques
autres, à travers l'?uvre du cinéaste considérée comme témoinage. Le 8 décembre Présentation de la revue Que vuoi ? N° 24-L'argent en
psychanalyse. Avec Jean-Pierre Lehmann Entrée libre à 20H30, 54 bd. Raspail, 75006 Paris
CENTRE DE RECHERCHE EN PSYCHANALYSE ET ÉCRITURES 2005/2006 Rencontres du jeudi avec des auteurs
Pour des questions de travaux dans la Maison de sciences de l'homme, la
réunion aura lieu au 10ème arrondissement
11 bd. Magenta
Le 9 mai Présentation du livre d'Eric Didier, « Paroles d'enfant à un
psychanalyste » et du livre de Michel Leverrier, « L'impossible de l'accès
à la parole » en discussion avec Maria Landau. Eric Didier, Paroles d'enfants à un psychanalyste
Le travail psychanalytique ne saurait éluder la férocité de l'histoire sous
prétexte que seules compteraient la vie psychique et la façon dont un sujet
joue ses cartes face à ce qui lui est proposé. Encore faudrait-il qu'un
petit enfant ait accès à cette vie psychique, qu'il ne lui soit pas
interdit d'y recourir : c'est avec les mots dont nous avons la disposition
que nous pouvons rêver et penser ... Nous voilà donc au c?ur de la
complexité des choses entre un enfant et l'analyste : lorsqu'il commence à
parler pour dépeindre la rudesse de sa condition, l'enfant est-il le scribe
méticuleux d'une réalité incontestable, le simple porte-parole d'une
détresse qui, sans être,la sienne, aveugle son regard, déploie-t-il son
scénario, sa propre interprétation du monde ? Eric Didier. Michel Leverrier, L'impossible de l'accès à la parole Comment les signifiants de l'enfant (parole, symptôme et désir) se repèrent-
ils par rapport à ceux des parents ? L'impossible de l'accès à la parole,
et parfois même au langage, qui se révèle dans les troubles graves
(forclusion), ne questionne-t-il pas un autre impossible différent,
ordinaire (refoulement), structural, nécessaire à chaque sujet humain