Compétences développées pour l'épreuve de langue
Cette disgrâce est-elle si importante pour que nous nous en occupiions ? » ; «
aimer de bien .... 9), traduit par « même si nous achetons ». Plus globalement ....
MP, PC, PSI/ CCP LV1/ 2011. L'épreuve de ...... Un deuxième examen des
documents, plus précis celui là, s'impose. Repérez la ...... Conclusion (2006). Il
reste au ...
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Rapports de jury
Vous êtes invités à lire tous ces rapports car la plupart des remarques
générales sont utiles et vous permettront de mieux comprendre le travail à
fournir dans l'année pour réussir vos concours, quelle que soit la filière
dans laquelle vous passerez (BCPST, MP, PC, PCI, ECS).
Les remarques sont toutes tirées des rapports de jury de 2011 ou 2012
(quelques extraits utiles proviennent de rapports antérieurs -2006, 2009-
mais les remarques sont bien entendu toujours d'actualité). La date
mentionnée avec le type de concours ou la banque d'épreuves communes vous
permettra de situer l'année de publication du rapport.
Les remarques sont classées par type d'exercice pour les épreuves
écrites : < Version
< Thème
< Question de compréhension (qui peut être intitulée, selon les
concours : question de compréhension, résumé, synthèse de
documents. Mais le principe de l'exercice est le même)
< Épreuve de synthèse de plusieurs documents (Centrale Supélec,
E3a)
< Question d'expression personnelles (qui peut être intitulée,
selon les concours : question d'expression personnelle, essai,
commentaire. Mais le principe de l'exercice est le même)
Pour chacun de ces exercices, les extraits de rapports sont classés par
filières et concours.
Vous pouvez (et devez) lire l'ensemble des rapports de jury (par
exemple, tous les rapports sur les oraux, bien que les conseils soient
donnés par un jury de filière qui n'est pas la vôtre), car le schéma des
épreuves, le contenu attendu par le jury, les erreurs commises par les
candidats sont souvent les mêmes d'un concours à l'autre, d'une filière à
l'autre. Les remarques sont classées par type de concours pour les épreuves
orales.
Mais, encore une fois, les exercices sont sensiblement les mêmes et les
consignes et conseils, quelle que soit la filière ou le concours, quel que
soit le support (article ou enregistrement sonore) vous aideront à mieux
comprendre les exigences de cette épreuve.
Épreuves Écrites Version ECS/ Iena LV2/ 2011 La version est d'abord un exercice de français ! Il n'est pas inutile
de vous rappeler que la réussite en version est, pour une large part,
tributaire de la parfaite maîtrise du français, c'est-à-dire des niveaux de
langue, des registres et des connotations que seule une lecture consciente
et active des textes les plus divers peut apporter. S'imprégner d'un
français écrit, relevé, et pas simplement celui du journal télévisé !
Livrez-vous à une analyse stricte des structures grammaticales qui, par
les informations qu'elles transmettent, sont une aide très précieuse à la
compréhension.
N'inventez pas, ne romancez pas, ne forcez pas le texte, laissez-vous
au contraire porter par lui, et laissez parler votre intuition face aux
difficultés et pour éviter de laisser des « blancs ».
Dites-vous bien que la version n'a rien de sécurisant et n'est pas
forcément l'exercice le plus facile, même si l'arrivée se fait dans une
langue maternelle.
Enrichissez votre culture générale, ça vous servira pour la traduction.
Une fois la traduction faite, il serait bon d' « autocorriger » le contenu
par les faits connus, par exemple à travers les informations et les
lectures de journaux, ceci pour éviter des CS et des NS, en particulier par
rapport à l'actualité ou à l'histoire. Il faut en particulier connaître les
termes ou sigles historiques, géographiques ou politiques importants.
Soignez le détail, la précision (respect des temps), le style, évitez
les familiarités. Relisez bien en vérifiant que rien n'a été oublié ou que
vous n'avez pas confondu deux termes semblables.
ECS/ Ecricome LV2 / 2012
L'ensemble est assez bien compris et rendu dans la plupart des copies,
honorables. Il y a davantage de copies acceptables et honorables que de
copies inquiétantes.
Un constat global, néanmoins, et relativement alarmant car il affecte
presque toutes les copies: l'orthographe est approximative (« relacion,
émocionel, dîtes-moi, conssidération, meilleur manière, sa suffit,
dépresion, vinght milles, préferre, fair, renvoit,... ».), voire
inacceptable car cause de charabia (« c'est la faim du monde », « à point
c'est tout » pour « es el acabose », « saint, sein » pour « esprit
sain »), la conjugaison est méconnue (« jaimerai » pour le conditionnel,
« je n'en ais pas besoin», « il peux ») la ponctuation totalement
aléatoire : un point au milieu d'une phrase, qui sépare un sujet et son
verbe, une phrase qui commence sans majuscule, une virgule à l'endroit
inapproprié (« la clé des bonnes relations c'est de demander à chacun, ce
qu'il peut donner »)...
Les copies les plus faibles cumulent :
-des erreurs grossières de syntaxe française qui se transforment en non
sens total : « cette vie pendant laquelle nous ignorons la fin », « Dis-
moi, dans cette vie si courte et dont on ne connaît pas ce que signifie le
sentiment. Est tellement important malheureux que celui qui est isolé » ;
« Dis moi, dans cette vie si courte et de celle où l'on ne connaît pas
leurs préoccupations. Cette disgrâce est-elle si importante pour que nous
nous en occupiions ? » ; « aimer de bien faire les choses sans pour autant
en faire un plat du jour » ; « L'accepter est alors la manière
inconditionnelle d'accepter le même mode à nous-mêmes »,...
-des erreurs dues à une méconnaissance ou à une non reconnaissance
d'une structure espagnole ou des conjugaisons (« tú » n'est pas rendu par
« vous », « on », « dígame » est traduit à de nombreuses occasions par
« dis-moi »), qui sont pourtant évitables avec une lecture globale du
texte et une bonne concentration afin de traduire des passages en ayant à
l'esprit ce que l'on vient de traduire, ou de mettre en résonnance
plusieurs passages du texte, surtout des extraits où une structure
syntaxique espagnole a bien été reconnue, mais une ligne plus loin devient
une faute : ainsi, «deberían tratarme » (expression de « on ») est traduit
par « ils devraient me traiter », alors que juste avant, « me roban »
avait été bien traduit par «on se fait cambrioler » ; « debo hacerlo todo
bien » est traduit correctement (« lo » n'étant pas à rendre en français),
puis devient dans la même copie « me gustaría hacerlo todo bien » :
« j'aimerais le faire parfaitement bien » ; dernier exemple, « cada cual
est bien traduit » par « chacun », mais dans le restant de la phrase, le
sujet du verbe « puede » n'est pas identifié alors que le bon sens devrait
éviter des non sens tels que : « demander à chacun ce qu'on peut donner »
(au lieu de « il peut »)...
-des méconnaissances de lexique courant : « los demás » est traduit par
« le reste, le tout, le pire, les inconvénients, les plus démunis, les
défaillances »,... ; « éxito » est traduit par « l'excitation, la
motivation, les sorties,... » ; « deseos » est traduit par « espoirs,
problèmes,... ».
Dans l'ensemble des copies, un minimum de réflexion et de rigueur
pourrait aider à l'autocorrection et éviter des erreurs plus ou moins
pénalisantes. En relisant la production de chacun dans sa globalité, on
voit que peu d'entre eux ont pris un peu de temps d'une relecture finale
pour améliorer, corriger, reformuler ci-et-là...
ECS/ Ecricome LV2/ 2011
En version, le candidat est invité à veiller non seulement à
l'exactitude de sa traduction, mais également au respect des règles de la
langue française.
Des pénalités allant jusqu'à deux points de la note sur 20 sont
appliquées au titre des fautes d'orthographe.
Une omission, volontaire ou non, est toujours pénalisée comme la faute
la plus grave.
Sensibles à la qualité de la pensée et à la maîtrise de l'expression,
les correcteurs bonifient les trouvailles et tournures de bon aloi au cas
par cas, ce qui rend possibles d'excellentes notes, même si un exercice
n'est pas parfait. Par ailleurs, le concours ayant pour but de classer les
candidats, il est juste que des bonifications systématiques soient
appliquées lorsque l'ensemble de la copie atteint un très bon, voire un
excellent niveau.
Le sujet de la version proposée au concours 2011 était, de l'avis
général, intéressant mais l'exercice s'est avéré difficile pour les
candidats, notamment lorsqu'il s'est agit de rendre, voire de comprendre
la langue orale dont le texte est empreint. Pour autant, les pénalités
infligées l'ont été essentiellement pour des fautes lexicales ou des
erreurs syntaxiques qu'un étudiant en CPGE ne devrait pas faire.
Tout d'abord on notera une langue française très malmenée :
On ne peut admettre « au cas où je maigris » (l. 6), « au final » (l.
6), « dissuadra » (l. 13), « un espèce » (l. 13), « il arrive le jour dans
lequel » (l. 7), l'omission de « ne » dans la traduction de « nunca
utilizamos » (l. 5).
De la même façon, l'orthographe fautif est inadmissible, plus
particulièrement dans les cas suivants : « achetter », « penssons »,
« tout se que... », « nous somme... » L'orthographe n'est maîtrisée que par
peu d'étudiants ; beaucoup de fautes (d'accord notamment) sont pourtant
évitables avec une relecture intelligente : « le cado », « sotons haut »
(pour « soltemos lastre » l. 14), « nous pouvons les accumulés », « nous
serons plus légé,... »
Sur le plan lexical, les correcteurs s'étonnent de la méconnaissance de
« personas mayores » (l.