Communiqué de presse - Mobilit.Belgium

Date: 27 mars 2015
Objet: Réforme des examens pour la navigation de plaisance :
« Pas plus facile, mais bien plus efficace ! » La navigation de plaisance est un secteur en pleine croissance en Belgique.
Le nombre de bateaux de plaisance battant pavillon belge augmente
annuellement de 700 à 800 unités. Chaque année, c'est également plus de
4000 candidats qui participent à un examen en vue de l'obtention d'un
brevet de conduite général ou restreint (navigation de plaisance sur les
eaux intérieures), auxquels s'ajoutent encore plusieurs centaines de
candidats pour l'examen de yachtman/navigateur de yacht (navigation de
plaisance en mer).
Ces examens ne pouvaient auparavant être organisés que trois jours par an.
Les examens écrits avaient lieu au même moment pour tous les candidats mais
dans différents lieux. Pour l'obtention du brevet de yachtman, un examen
oral devait ensuite être présenté. Tout ce processus est dorénavant
entièrement informatisé. Une simplification administrative importante
présentant de multiples avantages tant pour les candidats que pour le SPF
Mobilité et Transports.
Malgré un certain ralentissement de la croissance du secteur, encore
exponentielle il y a quelques années, la navigation de plaisance intéresse
toujours de plus en plus de personnes. Intérêt qui se traduit dans les
chiffres :
- une augmentation annuelle du nombre de bateaux de plaisance battant
pavillon belge de 700 à 800 unités ;
- près de 8000 lettres de pavillon délivrées en 2014 ;
- plus de 4000 candidats ayant passés les examens pour l'obtention d'un
brevet de navigation de plaisance.
Bart Tommelein, Secrétaire d'Etat en charge de la mer du Nord : « Notre mer
du Nord est la voie maritime la plus empruntée au monde. Le secteur de la
navigation de plaisance a connu un essor important ces dix dernières
années. J'aspire à créer en collaboration avec la ministre de la Mobilité
Jacqueline Galant un meilleur encadrement du secteur de la navigation de
plaisance. La simplification administrative et l'informatisation des
examens de brevet de conduite en est l'un des premiers exemples important.
Je suis convaincu que par ces mesures nous pouvons encourager le secteur de
la navigation de plaisance, tant au niveau économique qu'au niveau
récréatif »
Le processus de passage de ces examens et les tests associés ont
effectivement été profondément modifiés. Alors qu'auparavant, les examens
n'avaient lieu que 3 fois par an impliquant ainsi que tous les candidats
passent leurs épreuves en même temps dans un nombre de lieu restreint. Ces
sessions nécessitaient une très grande organisation logistique, permettant
de distribuer de grandes quantités de papier dans les différents locaux.
Des surveillants devaient également être prévus pour chacun de ces locaux
et la correction de ces examens se faisait au rythme d'un véritable
marathon.
Pour les candidats aussi, cet ancien procédé était bien trop rigide. Seules
quelques fédérations, agréées par le Ministre, organisaient les
inscriptions pour un nombre restreint de date, offrant ainsi peu
d'opportunités et peu de flexibilité. La correction du questionnaire à
choix multiples demandait ensuite plusieurs jours ou semaines, en fonction
du nombre de copies à réviser.
Tout ce processus est maintenant complètement automatisé. Le candidat fait
sa réservation en ligne, l'examen se déroule sur ordinateur et est
constitué de questions choisies de façon aléatoire à partir d'une réserve
d'items. Le résultat est directement connu et envoyé par e-mail à l'adresse
électronique indiquée par le candidat. De cette manière, le processus se
déroule de manière bien plus rapide et bien plus efficace.
Un autre avantage important découlant de cette automatisation est qu'il ne
faut désormais plus organiser les examens à des jours fixes. C'est pour
cette raison que des locaux d'examen ont vu le jour à Ostende et à Anvers
(et bientôt aussi à Bruxelles), permettant aux candidats de choisir
librement le moment où ils souhaitent se présenter. Ils peuvent opter entre
le mardi ou le mercredi à Ostende ou entre le lundi ou le jeudi à Anvers,
laissant ainsi une grande liberté au candidat. Il ne devra, de plus, plus
attendre des mois pour avoir une deuxième chance si sa première tentative
s'est soldée par un échec.
Le nouveau système d'examen est un bel exemple de la volonté de
simplification administrative du SPF Mobilité et Transports. Cette
simplification a été rendue possible grâce à une modification interne de
l'organisation. En revoyant sa propre façon de fonctionner, le SPF a su
créer de nouveaux avantages tant pour ses clients que pour l'organisation
elle-même.
La simplification administrative fait partie intégrante de la vision du SPF
Mobilité et Transports. Cette ambition s'est traduite, ces dix dernières
années, au travers d'une série de projets de simplification. Parmi les plus
connus, l'immatriculation des véhicules en ligne (WebDIV) qui a été
plusieurs fois cités en exemple.
En 2010 déjà, un bilan de ces efforts a été établi en collaboration avec
l'Agence pour la Simplification Administrative (ASA) et KPMG. Ces calculs
ont démontré que le SPF a réalisé pas moins de 180 millions d'euros
d'économie en 5 ans de temps, incitant le SPF à poursuivre ces efforts
encore et encore (vous trouverez l'étude complète sur :
www.kpmg.com/BE/en/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Documents/DAV-
fr.pdf Info:
Audrey DAVISTER - Porte- parole FR
SPF Mobilité et Transports
Rue du progrès, 56
1210 Bruxelles
GSM : 0471/ 35.96.33
E-mail : presse@mobilit.fgov.be