Bonjour - Techno-HADF

TECHNOLOGIE : AGREGATION, C'EST PRESQUE FAIT ? (Contribution-réponse rédigée le 14 septembre 2006 pour l'association
PAGESTEC www.pagestec.org )
Suite à la question mettant un peu en cause la compétence des professeurs
d'université spécialistes de l'enseignement de la technologie et des
professeurs de technologie qui ont fait l'effort d'acquérir un diplôme
universitaire, voici mon point de vue personnel : 1 - pour moi je n'ai aucun souci d'avenir pour les professeurs de
technologie qui auraient à se « recycler » parce qu'ils auraient des
recherches INRP, obtenus DEA, MASTER, THESE de doctorat tant ce qu'il leur
est demandé leur permet d'enseigner avec compétences en sciences de
l'éducation en IUFM ou comme formateur auprès des corps d'inspection,
relativement à leurs connaissances pratiques en pédagogie, y compris en
TICE : je sais qu'ils sont déjà très appréciés ; 2 - pour moi le problème de l'agrégation est déjà réglé et vous l'aurez :
le nouveau programme de 6e (où aucune notion d'économie et gestion n'est
obligatoire) peut être facilement être enseigné par des agrégés Sciences et
Techniques Industrielles en conception de produits industriels, productique
mécanique, systèmes motorisés au moins. Il « suffit » donc de passer l'une
des ces agrégations internes, ou d'accueillir de agrégés qui seront
éventuellement en surnombre lors de la future réforme des baccalauréats STI
(relire un article de la Lettre de l'Education du Monde sur ce sujet que
j'ai déjà cité en son temps) et parce que la technologie de demain, selon
l'académie des sciences, c'est la réduction à la seule découverte
professionnelle en 4e 3e , la technologie en 6e 5e devant être assurée par
des professeurs « des écoles » de collège enseignant indifféremment SVT,
Sc.Phy. technologie jusqu'à épuisement des « stocks » des professeurs en
place, dixit l'expérimentation de l'intégration de la technologie dans les
sciences ; voir mon analyse
http://perso.orange.fr/techno-hadf/edu/5-college_fr_2005_2009-2/HADF_5-
24_Quel_avenir_en_2008_pour_la_technologie_et_ses_professeurs_selon_l_academ
ie_des_sciences.doc 3 - quant à une agrégation « technologie générale » il me semble que c'est
déjà « plié » depuis longtemps : cela serait une super agrégation économie
et gestion, électronique, mécanique, systèmes motorisés, génie civil, etc.
Il ne faut pas rêver, quelle est la discipline universitaire existante
capable de fournir de tels candidats en licence ou maîtrise ? Cela n'existe
déjà pas pour les trois champs techniques des recrutements des professeurs
de technologie. Le ministère et les chantres du nouveau programme de 6e ont sûrement pensé
à cela pour les professeurs et satisfaire à cette revendication
corporative. Et je pense que c'est bien pour les professeurs qu'ils
puissent accéder à l'une des agrégations STI pour enseigner aussi bien au
collège et qu'au lycée. Au moins les choses seraient claires tant
l'économie et gestion est absente du débat dans la rédaction du programme
de 2005 en 6e. Quant à l'intérêt des élèves pour une éducation
technologique générale, c'est une autre question qui fait partie
(désormais ?) de l'histoire des programmes 1985 et 1996.
L'agrégation est donc déjà là pour vous en STI sans aucun problème avec
cette nouvelle orientation de programme décrite 6e/5e/4e/3e dans le
préambule du programme de 6e . Cela n'est qu'une question de jours ? A suivre dans les décisions politiques prochaines, s'il y en a avant les
prochaines élections, car l'agrégation interne STI au moins, c'est
l'aboutissement normal de ce que ce gouvernement a initié avec la
refondation de la technologie en 2001-2005 prônée par L.Ferry dès son
arrivée et satisfaire à une promotion demandée par l'ensemble des
associations. Sinon le gouvernement n'aura pas tenu ses promesses. Comme quoi les réorientations politiques ont débouché sur les décisions
pédagogiques pour les élèves que vous connaissez, au moins pour la 6e pour
le moment. Ces dernières pouvant ainsi satisfaire pleinement l'accession
aux agrégations internes STI (si elles sont ouvertes dans les spécialités
concernées), agrégations internes qui ne sont pas quand même de simples
« intégrations ».