12-methodologie_ethnos.doc - Mourepiane

3ème partie : Les résultats du suivi de la pisciculture à Ziga. 3.1. ... Les étangs A1
, B1, C1 et C2 où le problème est très fréquent ont des surcharges ... En outre l'
examen des organes internes (foie, rein et bile) n'a pas décelé de signe ....
Conseil technique 2 = régulation du fer .... Rome: FAO, CIFA Occasional Paper
No 2.

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Une Méthode pour l'Ethnos
Michel Vial
Références : -Géraud, M-O., Leservoisier, O. & Pottier, R. Les notions clés de
l'ethnologie, Paris: Armand Colin, 1998 -Rivière, C. Introduction à
l'anthropologie, Paris: Hachette, 1999 (1995)
-Coulon A. L'ethnométhodologie, que sais-je n° 2393, 1987
-N° 11/12 octobre 86 de Pratiques de formation analyse, Paris VIII
Ethnométhodologies
-Coulon, A Le métier d'étudiant, Paris: Puf, 1997
-Lapassade, G., "La méthode ethnographique", Pratiques de formation
-Analyses, no20: L 'approche ethnographique : l'école et la formation
d'adultes, 1990, pp. 119/131
-Lapassade, G. " L'ethnographie de l'école, une lecture de Peter Woods",
cahiers de LlSP, no11, 1992 (La passade, 1990)
.Mucchielli, R, Dictionnaire des méthodes qualitatives en sciences humaines
et sociales, Paris: A. Colin, 1996 pages 67168
-Woods, P. L'ethnographie de l'école, Paris: A Colin, 1990
-N° 18, 1989 Pratiques de formation analyse "Recherche-action et formation:
le travail de terrain"
-Affergan, F., La pluralité des mondes, Paris: Albin Michel, 1997 Citation 1
"À l'heure actuelle, les termes ethnologie, anthropologie ou anthropologie
sociale sont à peu prés synonymes. Le fait d'utiliser l'une ou l'autre de
ces dénominations, ou de se définir comme simple "ethnographe", correspond
à des enjeux de distinction ayant cours à l'intérieur même du champ
disciplinaire, qui peuvent varier selon les circonstances ou les positions
théoriques, thématiques voire institutionnelles" (Géraud et ali. 1998, p.
15).
C2
La triade ethnologie, ethnographie et anthropologie "correspondrait à des
étapes méthodologiques clairement dissociées, premièrement observation et
description des données (ethnographie), deuxièmement interprétation des
données (ethnologie), enfin généralisation et comparaison
(anthropologie).[...] les trois termes continuent d'être utilisés pour
signifier la forme particulière que prendra, à un moment précis, le travail
ethnologique: on parlera encore par exemple d'ethnographie pour
caractériser le terrain et d'ethnologie ou d'anthropologie pour insister
sur l'effort d'explicitation de l'apport théorique de la recherche"
(Géraud, Leservoisier, Pottier, 1998, p.14). C3
"Au lendemain de la seconde guerre mondiale, sous l'influence de la
tradition anglo-saxonne, l'usage du terme anthropologie sociale se répandit
en France. [...] Pour Balandier, il s'agissait avant tout de se défaire de
la connotation péjorative d'une ethnologie trop identifiée à la science des
seules sociétés primitives et qui avait par ailleurs à se défendre d'une
histoire liée à celle de la colonisation. En cherchant à rompre avec les
idées reçues de l'ethnologie sur lef populations dites traditionnelles, en
se proposant de mettre au coeur de la réflexion les bouleversements sociaux
induits en Afrique par la décolonisation." (Géraud, Leservoisier, Pottier, 1998, p. 15) C4 "Parler des autres, ce n'est pas parler sur le dos des autres ni contre
eux. Rien de moins facile, cependant étant donné l'ethnocentrisme [...].
Chacun s'identifie, par sa langue, son faciès, ses manières de vivre, à une
communauté dont il a assimilé les valeurs. Il a tendance à rejeter,
critiquer ou dévaloriser ceux qui ne sont pas comme lui. Lors de la
découverte de l'Amérique, des espagnols refusèrent d'abord aux indiens le
caractère d'humanité, parfois pour justifier l'esclavage, tandis que des
indiens tuèrent des espagnols pour vérifier qu'ils étaient mortels. [...]
L'ethnocentrisme, dont cherche à se.débarrasser l'ethnologue, est
l'attitude consistant à juger les formes morales, religieuses et sociales
d'autres communautés selon nos propres normes et donc à juger leurs
différences comme une anomalie [...]. L'exotisme, comme culture du
pittoresque retenant les curiosités et les bizarreries des autres, peut
virer à l'ethnocentrismme lorsqu'il s'accompagne d'une attitude
dévalorisante à leur égard et au racisme lorsqu'il produit rejet et
hostilité" (Rivière, C. 1999 (1995), pages 12/13). C5
"Pour Levi-Strauss, l'utilisation du terme anthroplogie correspondait à la
volonté de mettre sur pied un projet intellectuel de vaste envergure visant
à l'étude comparative de l'Homme en société. Anthropologie semblait plus à
même de restituer l'ambition théorique et la vocation généraliste de ce
programme " (Guéraud et all, 1998, p. 15). C6
« L'anthropologie prend pour objet des unités sociales cohérentes et de
faible ampleur qui, ou bien constituent un échantillon représentatif d'une
société globale qu'on souhaite appréhender [...], ou bien ont une position
originale par leur sous-culture spécifique [...]. La démarche consiste bien
à extrapoler le global à partir du local par la saisie des rapports
interindividuels et institutionnels, des principes d'organisation et de
production, des valeurs dirigeant la vie commune. [...]. L'anthropologue
pose les questions suivantes: quelle est la nature et l'origine des
coutumes et des institutions ? Quelle est la façon dont l'individu vit sa
culture ? Quelles significations revêtent entre groupes voisins les
différences sociales et culturelles ? Le point de vue comparatif demeure
donc toujours à l'arrière-plan lorsqu'on cherche les ressemblances et
différences entre groupes humains, Iorsqu'on souligne les clivages entre
hommes et femmes, jeunes et vieux, chefs et sujets à l'intérieur d'un
groupe, ou bien lorsqu'on confronte en miroir les anthropologies allemandes
et françaises. Soucieuse de totalité, l'anthropologie étudie l'homme sous
toutes ses dimensions, en montrant comment, à l'intérieur de ce que M.
Mauss appelle le phénomène social total, des éléments d'une économie par
exemple ne peuvent être compris et expliqués qu'en relation avec des
phénomènes politiques, religieux, parentaux, techniques, esthétiques.
Chaque élément isolé prend signification de l'ensemble culturel et social
dans lequel il s'insère. Le même ensemble social peut aussi être saisi par
d'autres disciplines avec lesquelles l'anthropologie entre en
complémentarité. » (Rivière, C., 1999, page 16). C7
"L'ethnologie est le plus souvent associée à la science des sociétés
exotiques. Les recherches récentes, en milieu urbain, par exemple, n'ont
pas totalement invalidé cette idée bien ancrée dans le sens commun. Tout au
Plus, le grand public a-t-il vu dans ces entreprises une manière amusante
de «tribaliser» les populations occidentales. Mais rien ne sert de dénoncer
l'archaïsme de cette représentation de la discipline si ce n'est pour
répondre à la question faussement simple: qu'est-ce que l'ethnologie ?
A priori, l'ethnologie semblerait bien être la conjonction entre un objet
d'étude privilégié, les sociétés traditionnelles, une méthode, l'enquête
prolongée de terrain, mais surtout des problématiques classiques
concernant par exemple le rituel et la croyance, les structures de parenté
ou l'organisation sociale.[...] Mais on ne peut se contenter d'un tel
implicite: les recherches et les approches reconnues comme ethnologiques
dépassent désormais très largement le domaine classique et clairement
identifié de la discipline [...]" (Géraud, Leservoisier, Pottier, 1998,
p.11 )
C8
"Les phénomènes sociaux et culturels sont cohérents et structurés:
l'ethnologue doit se pencher sur l'ensemble des aspects d'une société, sans
écarter a priori certains domaines de la vie sociale, ni certains types de
phénomènes: il ne s'agit pas de préférer les évènements publics aux
événements privés, ni les actes sociaux d'importance aux menus gestes du
quotidien, ni les manifestations rituelles à la vie matérielle. L'ensemble
des observations doit s'intégrer pour donner sens à une totalité sociale.
Ce projet de totalité est perceptible dans les monographies, ces ouvrages
par lesquels les ethnologues classiques ont restitué à la communauté
savante leur analyse des sociétés étudiées." (Géraud et all. 1998, p. 27/28
; sur la notion de monographie cf. pages 28/30).
C9
pour l'ethnobiographie, cf. Mucchielli, R, Dictionnaire des méthodes
qualitatives en sciences humaines et sociales, Paris : A. Colin, 1996,
pages 63/64/66 :
"Le champ disciplinaire, comme le mot, est jeune. L'expression a été forgée
par jean Poirier en 1979 et définie par lui dans l'ouvrage qu'il a consacré
aux Récits de vie, théorie et pratique: « L'ethnobiographie constitue, à
partir de l'informateur, une méthode de maïeutique sociale qui permet au
sujet de se retrouver lui-même et qui lui donne la possibilité de porter
témoignage sur son groupe, sa société, sa culture » (p. 42).
L'ethnobiographie est la forme la plus récente de l'approche biographique
en sciences humaines et plus particulièrement de la collecte des récits de
vie en ethnologie. Cette dernière remonte à la fin du siècle dernier avec
les travaux des ethnologues anglo-saxons". C10 :
Marie, C. "La possible utilisation de l'ethnométhodologie en SdE", Mémoire
de maîtrise sous la direction de Michel Vial, Université de Provence,
département des SdE, 1999 :
[. ..] Harold Garfinkel :
Il est le père fondateur de l'éthnométhodologie. Il est né en 1917 et est
toujours vivant. En 1946, il commence des études doctorales à Harvard sous
la direction de Talcott Parson. Celui-ci a eu une très grande influence sur
lui. H. Garfinkel soutient sa thèse en 1952 et obtient un poste dans
l'Ohio. Entre temps il s'initie à la phénoménologie principalement par
l'intermédiaire de Husserl, Schutz et Merleau-Ponty. En 1954, il est nommé
à l'université de Californie (University of California Los Angeles) où il
enseigne touj