Aquaculture Ziga/ Burkina
2. 2.5 Semestrul. 4. 2.6. Tipul de evaluare. Examen. 2.7 Regimul disciplinei ... e)
monitorizarea derul?rii contractului de asigurare; .... risk management for the 21st
century?, Sigma No. 2/1999, Swiss Re, http://www.swissre.com; Culp, ....
Caballero, R., Jewson, S., Brix, A., Long memory in surface air temperature: ?
Detection, ...
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MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE Institut du
L'HYDRAULIQUE ET DU
développement rural.
RESSOURCES HALIEUTIQUES. Unité de
recherche en
MAITRISE D'OUVRAGE DE ZIGA (MOZ) pêches et faune
(URPF/DD) [pic]
Suivi de la pisciculture à Ziga Burkina Faso
par Pr André T. Kabré
Août 2006 Sommaire
Pages
Listes des sigles et abréviations
3 Listes des tableaux, photos et figures
4 1ère partie : Introduction
5
1.1. Contexte socio-économique
6
1.2. La politique sectorielle
6 2ème partie : Description de l'existant
9
2.1. Personnel technique
10
2.2. Producteurs
10
2.3. Infrastructures
11
2.4. Le poisson et son environnement aquatique
13 2.5. L'eau
13
2.6. La fabrique d'aliment
16
2.7. Le maraîchage
17
2.8. Le marché d'écoulement
18
2.9. Les collaborateurs potentiels
18
2.10. Forces et faiblesses
20 3ème partie : Les résultats du suivi
22
3.1. Conduite générale de l'étude
23
3.2. Description des maladies des poissons et
proposition
de fiche technique
23
3.3. Analyse du substrat et de la qualité de l'eau
28
3.4. Suivi de la reproduction et de la croissance
35
3.5. Conseils préconisés pour une conduite adéquate de l'élevage
38 Conclusion générale
42 Bibliographie consultée
43
Annexe
45 Listes des sigles et abréviations IAAS : Integrated Agriculture Aquaculture System CSLP : Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté SDR : Stratégie de Développement Rural SNPPDGRH : Stratégie Nationale et Programmes Prioritaires de Développement
et de Gestion des Ressources Halieutiques ONEA : Office National de l'Eau et de l'Assainissement MOZ : Maîtrise d'Ouvrage de Ziga OMS : organisation mondiale de la santé ICLARM : International Center for Aquatic Living Resources Management FAO : Food and Agriculture Organization of United Nations DGRHa : Direction Générale des Ressources Halieutiques BKF : PEP/Bagré : Projet d'Elevage Piscicole de Bagré BRFD : Bio-resources Flux Diagram DRAHRH : Direction Régionale de l'Agriculture de l'Hydraulique et des
Ressources Halieutiques PDAV : Programme de Développement de l'Aviculture Villageoise URPF/IDR : Unité de Recherche en Pêche et Faune / Institut du Développement
Rural UPB : Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso Listes des tableaux, figures et photos
Pages
Tableau 1 : Inventaire des différents collaborateurs actuels ou potentiels
de la MOZ dans le cadre de la pisciculture intégrée de Ziga.----------------
------- 19 Tableau 2: Donnés sur le suivi des mortalités dans le complexe aquacole de Ziga. 2005-2006----------------------------------------------------------
-------------------- 27
Tableau 3 : Données sur les teneurs en minéraux dans le benthos
des étangs du complexe aquacole de Ziga--------------------------------.----
-------- 31
Tableau 4 : Données sur les teneurs en métaux lourds dans le benthos
des étangs du complexe aquacole de Ziga. 2005-2006--------------------------
----- 32
Tableau 5 : Données sur la qualité physico-chimique de l'eau des
Etangs du complexe aquacole de Ziga . 2005-2006-----------------------------
---- 33 Figure 1 : Schéma du complexe piscicole de Ziga.----------------------------
-----------12
Figure 2 : Courbe de croissance pour un taux de croissance estimé de
24,56 % par semaine à partir d'alevins de Oreochromis niloticus récoltés
dans les étangs du complexe aquacole de Ziga.-------------------------------
-------- 36
Figure 3: Courbe de développement linéaire entre les croissances en
longueur et en poids d'individus de Oreochromis niloticus récoltés
dans les étangs du complexe aquacole de Ziga.-------------------------------
---------- 37
Photo 1 : Poissons chats (Clarias gariepinus) et tilapia (Oreochromis
niloticus)
issues de la première récolte commerciale des étangs de Ziga, mars 2006.---
---14
Photo 2 : Source de prise d'eau des eaux de décompression du
barrage (A) et eau stockée en aval du déversoir (B) ; en B au premier
plan le canal conduisant les eaux de décompression vers les étangs
de pisciculture de Ziga.----------------------------------------------------
---------------------- 15
Photo 3 : La technicienne de la station devant le moulin de fabrique
d'aliment (A) ; les matières premières utilisées dans l'aliment.------------
------------ 16
Photo 4 : Le bassin de récupération (A) et les parcelles de cultures
d'oignons (B).--------------------------------------------------------------
------------------- 17
Photo 5 : Chargement dans un conteneur du poisson de la première
récolte de poisson chat et de tilapia des étangs de pisciculture de
Ziga, mars 2006-------------------------------------------------------------
----------------- 18
Photo 6 : Collecte du benthos à l'aide d'une benne géologique (A)
et récolte du poisson avec du filet épervier (B) dans les étangs
de pisciculture de Ziga-----------------------------------------------------
----------------- 29
1ère partie : Introduction
1.1. Contexte socio-économique Le Burkina Faso est un pays enclavé dont la population est de 12
millions d'habitants. Le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant est
d'environ 320 dollars US en 1990 ; c'est un des pays les plus pauvres du
monde. L'économie est dominée par l'agriculture qui génère 60 % des
recettes d'exploitation et emploie près de 90 % de la population active.
L'élevage constitue la seconde source d'exportation agricole et représente
10 % des recettes d'exportation.
Les principales sources d'alimentation sont les céréales (mil,
sorgho, maïs, et riz). Les taux de consommation nationale de viande et de
poisson, respectivement de 5-7 kg et 1,5 kg par habitant par an, sont
particulièrement très faibles en milieu rural. Le pays connaît des
problèmes de malnutrition très observables au niveau de la classe des
jeunes de la population. Les carences nutritionnelles en protéines animales
sont bien connues au niveau de cette frange de la population dont le taux
de mortalité est de 134 pour 1 000 (134 %0) est très élevé.
Les efforts développés par le Gouvernement afin de juguler les
problèmes alimentaires sont très remarquables dans le secteur de
l'agriculture totalement ou partiellement irriguée : actuellement, le
Burkina compte environ 1.100 plans d'eau dont le rôle est essentiellement
hydro-agricole, mais parfois hydro-électrique.
L'existence de ces plans d'eau a permis le développement de la pêche
artisanale et parfois de la pisciculture (pisciculture de repeuplement
notamment) au niveau des villages. 1.2. La politique sectorielle
Les activités de pêche et de pisciculture ont commencé depuis les
années 1950 avec a) l'arrivée de pêcheurs professionnels maliens et
nigériens et le début des activités de quelques pêcheurs occasionnels
Burkinabè et b) la création de la station de pisciculture de Bérégadougou
dans le sud-ouest. Cependant le développement du secteur pêche et
pisciculture est resté timide jusqu'en 1970, année de sécheresse à partir
de laquelle le Gouvernement, dans la recherche des solutions aux problèmes
alimentaires, a prêté une attention au sous secteur de la production
halieutique. La pêche est devenue actuellement une activité économique qui
emploie près de 7 000 pêcheurs et qui génère un chiffre d'affaires de 2,2
milliards de FCFA aux producteurs. Le potentiel de production halieutique
national a sensiblement pris de l'importance depuis la création des grands
barrages de la Kompienga et de Bagré et tout récemment Ziga ; elle est
actuellement estimée à 12 500 tonnes de poissons par an. Les quantités de
poisson effectivement pêchées s'évaluent à 8 500 tonnes. Cette production
nationale a permis de réduire les importations de 9.000 tonnes (dans les
années 1980) à 4.000 tonnes de poissons actuellement.
Depuis les années 1980, le Gouvernement a voulu donner une impulsion
particulière à la production halieutique en créant les projets de
pisciculture de Banfora (dans le Sud-Ouest) et de Bazèga (dans le Centre).
L'introduction de cette nouvelle technologie fut un enjeu de taille car
elle devait dynamiser la production piscicole afin de satisfaire une
demande en poisson de plus en plus croissante dans les grands centres
urbains tels que Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, etc.
Malheureusement, après quelques années de succès éphémères de production de
carpes (Tilapia nilotica notamment), ces deux projets ont vite connu des
échecs. Ces échecs éta