MICRODISC

la régulation de tension d'alimentation regroupée vers le dissipateur, à l'arrière
du .... Un examen de la page .2 de la mémoire nous a montré que plusieurs ...

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MICRODISC L'INTELLIGENCE
DU SYSTÈME : LE DOS
Disk Operating System : le logiciel de gestion de la machine. Il vous sera
livré sur une disquette et nous vous conseillons vivement de la dupliquer.
Après avoir connecté le lecteur de disquettes à l'ORIC, l'alimentation du
lecteur, la prise secteur de l'alimentation, branché à la fiche jack
T y a deux mois. Annoncé autour de 2 500 F par les plus optimistes, il vous
en coûtera en fait 3 600 F. Dommage, car beaucoup hésiteront à payer ce
périphérique plus cher que la machine ! Pourtant certains ne sauraient s'en
passer et c'est la raison pour laquelle nous vous présentons aujourd'hui
cette petite merveille technique.
liaison avec un autre lecteur, un poussoir destiné à l'initialisatîon après
la mise sous tension et ... une prise 4 broches pour l'alimentatîon. En
effet, le lecteur ORIC puise son énergie à l'extérieur et il vous sera
fourni avec un nouveau boîtier d'alimentation. Plus volumineux car plus
puissant que celui qui alimentait votre ATMOS, il vous permettra d'éliminer
le précédent car il alimente à la fois l'ordinateur et le lecteur de
disquettes. Il est même capable d'alimenter un second lecteur.
Les cordons de liaison sont d'une longueur raisonnable qui vous autorisera
à mettre l'alimentation sous la -table. Une diode électroluminescente
signale sa mise sous tension, mais il n'y a pas d'interrupteur marche-
arrêt.
Un gros défaut : cette alimentation fournit du 12 V à l'ORIC, alors que la
précédente délivrait 9 V. Résultat : le régulateur de tension 5 V interne à
l'ordinateur chauffe beaucoup plus. Tiendra, tiendra pas ? Il était si
simple de prévoir une prise intermédiaire sur le transformateur et une
sortie 9 V séparée pour l'alimentation de l'ordinateur. Quelques francs de
plus dans le coût de revient global, Il n'est hélas pas facile d'ouvrir le
boîtier d'alimentation pour d'éventuelles modifications.
Un câble en nappe de 34 conducteurs assure la liaison disqueordinateur. Un
connecteur supplémentaire a été prévu pour vos périphériques.
ASPECT EXTÉRIEUR
Le lecteur se présente habillé d'un boîtier noir et rouge orangé, donc
identique aux couleurs de l'ATMOS.
Ses dimensions sont 300 x 120 x 75. Un support incliné vient s'emboîter
sous son ventre pour rendre son utilisation plus agréable. La longueur du
boitier aurait pu être, à notre avis, diminuée, mais ce n'est qu'un détail.
La face avant présente une ouver ture protégée par un volet : c'est là que
vous introduirez la disquette. En dessous, un large poussoir pour son
éjection. Un voyant s'éclairant en vert ou rouge (selon que la disquette
est sur la face A ou B) signale la rotation du disque. Il est formellement
interdit de manipuler la disquette quand le voyant est allumé. Des ouies
d'aération ont été prévues sur le capot supérieur. A l'arrière du boîtier
se trouvent : un radiateur sup-portant un régulateur, un connecteur 34
broches pour la
OUVRONS LE LECTEUR
Une intrusion à l'intérieur du boîtier permet de voir :
- le bloc lecture HITACHI enfermé dans un boitier métallique (nous l'avons
ouvert : les deux cartes électroniques de gestion de l'ensemble tiennent en
sandwich la mécanique). L'ensemble est d'un bel aspect : la fiabilité
électronique devrait être assurée de ce côté-ci 1
- la carte contrôleur, donc spécifique à l'ORIC avec une vingtaine de
circuits intégrés. Le logiciel est stocké sur une EPROM 2764 (8 koctets).
- la régulation de tension d'alimentation regroupée vers le dissipateur, à
l'arrière du boîtier.
Le lecteur est une simple tête. Il faut donc retourner la disquette pour
changer de face.
La disquette 3" étant physiquement décrite dans le banc d'essai TRAN, nous
invitons nos lecteurs à se reporter à la page correspondante.
rès attendu, le lecteur de disquettes est arrivé en France
sur l'ordinateur (ouf, ça y est !) un message apparaît sur l'écran s'il
n'apparaît pas vous devrez appuyer sur le poussoir à l'arrière du lecteur)
sur la ligne réservée : "insert systern disk". Le voyant vert en face avant
du lecteur est allumé : vous pouvez introduire la disquette "system".
Le message de "bienvenue" de la disquette vous proposera deux options :
HELP et DEMO.
DEMO présente assez peu d'intérêt et semble réservé à une présentation en
vitrine !
HELP vous permettra d'obtenir un effet résumé de chaque commande ou
rubrique, ce qui pourra s'avérer pratique au début, si vous ne voulez pas
vous encombrer du manuel. Bien sûr, le tout est en anglais !
HELP est en fait un ensemble de petits programmes et vous ne serez pas
obligé d'encombrer vos disquettes avec si vous copiez le DOS. En effet, il
est possible de ne copier que le DOS. Nous trouvons pratique de le mettre
sur chaque disquette il occupe 45 secteurs.
Pour ce faire, si on part d'une disquette vierge, il faudra d'abord
l'initialiser, c'est-à-dire la formater et la baptiser. Les informations
contenues sur une
disquette sont stockées par groupes d'octets : les secteurs. Chaque face
contient 40 pistes partagées en secteurs. Les enregistrements sont repérés
dans un secteur réservé (directory) par leur nom et l'adresse de leur
premier secteur de données. Ce découpage piste-secteur se fait lors du
formatage.
Toutes les commandes du DOS sont précédées du !
Prenons un disque vierge et tapons ! FORMAT. Les ennuis commencent ! En
effet, sur 7 disques essayés (donc 13 faces car l'un des disques contenait
le DOS), pas une seule fois nous ne sommes arrivés au bout du formatage
sans encombres. Il a fallu s'y reprendre jusqu'à huit fois (donc à chaque
fois faire recharger le DOS, etc ... ). C'est une sacrée séance de
manipulations de disquettes. Premier reproche. Malgré tout, et après avoir
pris notre mal en patience, nous avons réussi à formater une disquette. Il
ne restera plus qu'à donner un nom à notre disquette (jusqu'à 9
caractères). Pour copier notre disquette d'origine nous disposons de la
commande ! BACKUP qui effectuera la recopie intégrale de la disquette. Les
opérations sont commentées à l'écran et il y a peu de risque d'erreurs. Vérifiez le bon fonctionnement de votre
copie de sauvegarde en réinitialisant le système par appui sur le poussoir
au dos du lecteur. Le message de bienvenue doit apparaître. Notez que le
fait que le DOS soit présent ne réduit en rien la quantité de la mémoire
disponible puisqu'il est logé dans les 16 K de RAM en overlay avec la ROM.
Le passage du DOS au BASIC de la ROM est invisible pour l'utilisateur. LES
COMMANDES DU DOS
Nous n'entrerons pas dans le détail des instructions, mais vous les
présentons en résumé.
! FORMAT, déjà vu, formate la disquette
! BACKUP, effectue une recopie intégrale de disquette
! COPY, permet de copier un enregistrement (ou un groupé d'enregistrements)
d'une disquette à une autre.
Notons que les opérations de copie peuvent se faire avec un seul lecteur ou
plusieurs lecteurs.
Vue intérieure du microdisc Des options permettent la protection ou la surcharge des enregistrements .
Une option MERGE existe également. Hélas ! nous ne sommes pas parvenus à
l'utiliser...
DELETE, effacera des enregistrements.
DIRECTORY, vous donne le catalogue (titre et volume des programmes de vos
disquettes).
DRIVE, initialise le système (peu utile en mono-disque).
LOAD et SAVE chargent et sauvegardent sur disquette comme CLOAD et CSAVE
sur cassette. Des options intéressantes permettent d'afficher les adresses
de début et fin d'enregistrement ainsi que d'inhiber un lancement AUTO.
PROTECT, autorise ou inhibe la protection d'un enregistrement avec une
option pouvant le faire disparaitre (pour les curieux) du catalogue.
RENAME, permet de changer le nom d'un enregistrement.
SYSTEM, reconfigure le système.
OPEN - CLOSE et PUT et GET vous donnent l'accès aux fichiers.
STORE et RECALL manipulent des tableaux comme avec le BASIC de l'ATMOS.
Une liste des 29 erreurs vous permet de vous tirer d'affaire.
NOTRE AVIS
APRES UTILISATION
à nous écrire pour nous faire part de leurs observations ou de leurs
déboires. Nous essayerons ainsi de rechercher ensemble des solutions aux
défauts.
Un nouveau DOS -sortira peut-être, mais qui va le payer ! En effet, il ne
nous paraît pas logique que les premiers acheteurs (ceux qui ont essuyé les
plâtres et « déverminé » un système pas suffisamment testé avant son
lancement sur le marché), fassent les frais de l'affaire. Souhaitons qu'un
échange standard et gratuit de la disquette système soit alors proposé ...
On peut toujours rêver !
LES PROBLÈMES
DU SYSTEME
"MICRODISC" ORIC
Nous allons tenter de résumer ici,
et parfois nous vous proposeronsune solution, les problèmes du disque
ORIC. "Bogues" cachées dans le DOS ou défauts de conception du matériel,
ces tares sont des maladies de jeunesse. Il nous appartient de faire en
sorte que "l'enfant" ne grandisse pas avec.
Le manuel utilisateur livré avec le
Le système ORIC complété d'un lecteur de disquettes s'avère bien agréable
d'emploi. En effet, plus de perte de temps pour charger un programme : 9
secondes pour charger un gros programme de 30 k-octets... et plus de
problème d'erreur de chargement.
Hélas ! tout n'est pas si beau car il semblerait que le système ne soit pas
bien au point. Des problèmes de matériel et de logiciels subsistent et vous
rendront la vie dure ! Le fonctionnement avec l'ORIC-1 est sujet à caution
car nous ne l'avons pas essayé et un additif au manuel invite les
utilisateurs à reporter leur ORIC-1 à leur fournisseur "pour une petite
modification" si le message de bienvenue n'apparaît pas.
Nous avons parlé de l'excessive température qui règne dans l'ATMOS
lorsqu'il est alimenté avec le disque et ne reviendrons pas làdessus. Par
contre, nous allons passer en revue les quelques points qui nous ont déplu
après un mois d'utilisation. Nous n'avons sûrement pas tout vu et nous
invitons nos lecteurs La carte contrôleur de Oric
disque en anglais (il sera peut-être traduit en français quand vous lirez
ces lignes) nous a paru trop succinct parfois, et nous avons souvent
cherché la cause