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électrothérapie TENS (= courant antalgique). Massage (lent pour favoriser la
détente) : effleurage, pétrissage longitudinal et transversal (MF, ADD et IJ).
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REEDUCATION DE LA HANCHE APRES TRAUMATISME.
I. Après fracture du col fémoral traité par ostéosynthèse (appui
immédiat).
Exemple : vis plaque DHS. 1. Phase hospitalière.
Pourquoi ?
Le sujet a fait une chute, il est opéré et dès le lendemain, le MK
intervient.
1. quel est l'impact de ce traumatisme sur la hanche ?
2. il faut relancer l'articulation.
Il faut :
- mobiliser.
- Réveil musculaire.
- Eviter les complications du décubitus (surtout chez les PA). a. Le bilan MK.
1. interrogatoire :
- antécédents :
. problèmes circulatoires ( risque de phlébite.
. Problèmes respiratoires ( bronchiteux chroniques.
- si c'est sa 1ière hospitalisation ou non.
- Essayer d'analyser les motivations du patient, participera-t-il à sa
rééducation ? (pas toujours facile à déterminer la 1ière fois). 2. Bilan morpho-statique :
- regarder l'attitude spontanée du patient dans son lit et l'analyser.
- Recherche de contractures mais il n'y en a pas souvent après une
opération. 3. Bilan douloureux.
- normalement, pas ou peu de douleur mais il faut s'intéresser aux
traitements médicaux que la personne prend.
- Il faut demander si quand la personne bouge sa hanche, elle a mal et si
oui, il faut essayer d'évaluer cette douleur (avec une échelle) en
fonction de la mobilisation. 4. Bilan trophique cutané.
- chez la PA avec un risque trophique, on doit examiner tous les points
d'appui, les rougeurs, et tous les signes d'apparition d'escarre.
- Si la personne a un ?dème du MI ou pas ( si oui, signe d'un problème
circulatoire. En général, dans ce genre de fracture, il n'y a que
rarement des oedèmes du MI.
- Tant qu'il y a un pansement sur la cicatrice, on n'ouvre pas le
pansement et on ne fait pas de traitement dessus. 5. Bilan articulaire.
Si on a le droit à l'appui immédiat, cela signifie que le chirurgien a
fait un montage stable, solide de façon à mobiliser et à marcher
rapidement.
- on va faire un bilan articulaire passif et actif (+ sur actif).
- Par goniométrie : F/E, Abd/ Add et RL/RM.
Ceci doit nous permettre d'aboutir à une diminution de l'amplitude
articulaire. 6. Bilan musculaire.
On va rechercher une sidération surtout au niveau du quadriceps.
On va faire du travail en triple flexion : si le patient est incapable
de décoller le MI et il ne peut pas faire une flexion de hanche. On peut
alors placer la main sur le quadriceps pour le stimuler ; on peut également
la mettre sous le genou et lui demander d'écraser notre main. S'il n'y
arrive toujours pas, on peut réaliser une prise en berceau du MI, on
décolle le MI et on demande au patient de maintenir sa jambe.
On travaillera groupe musculaire par groupe musculaire.
En général, on a deux possibilités : soit le muscle est sidéré soit il
arrive à travailler contre résistance (rarement que cotation 2). 7. Bilan sensitif.
Il sera différent en fonction des voies d'abord ( le nerf fémoral et le
nerf fibulaire profond (test de la FD de la cheville). 8. Bilan des autres articulations.
Cheville, pied, genou. Normalement, il n'y a aucun autre problème. 9. Bilan fonctionnel et autonomie.
On va regarder si la personne bouge bien dans son lit, si elle se sert
de la potence, si elle arrive à faire son transfert lit fauteuil seule, si
elle déambule avec CA ou non et si elle se débrouille dans les escaliers. 10. Conclusions du bilan.
Diminutions :
- amplitude articulaire.
- Force musculaire.
- Autonomie.
- Risque de complication du décubitus.
- Douleur, trophicité (risque de phlébite). Diagnostic kiné :
- déficience : articulaire, musculaire, cutanée (cicatrice), circulatoire
(risque de phlébite), respiratoire.
- Incapacité : de déambulation sans aide technique, de transfert (si le
patient n'y arrive pas seul).
- On ne peut pas réellement parler d'handicap à ce stade de la
rééducation. b. Le traitement kiné.
But :
- prévention des complications du décubitus.
- Travail des amplitudes articulaires.
- Réveil musculaire (lever les sidérations + retrouver la force
musculaire).
- Douleur, trophicité.
- Autonomie la plus rapide possible. Moyens :
- prévention des complications du décubitus :
o bonne installation au lit : éviter les draps froissés, mettre des
matelas anti escarre si il y a un risque ou une rougeur. Quand il
y a un risque plus important, il faut axer la rééducation sur la
marche pour que la personne reste le moins longtemps possible
allongée.
o Dès qu'il y a une rougeur, il faut masser les points d'appui,
appliquer du froid,...
o Exercices ventilatoires : augmentation du flux expiratoire.
o Conseils : lui donner beaucoup d'exercices actifs à faire seul
pour qu'il reste le moins longtemps possible inactif. On peut lui
demander des contractions statiques, des exercices en triple
flexion, triple extension, en abduction, creuser le dos,
l'arrondir, décoller le bassin, F/E des MS.
Il faut toujours motiver le patient pour qu'il fasse un minimum de
choses.
- travail des amplitudes articulaires :
o mobilisation active aidée, passive (avec des prises courtes). Pour
les rotations, les 1ier jours, on les fera uniquement sur le plan
dur du lit et pas en position assise car la rotation est le
mouvement qui induit le plus de contraintes. Une limitation
d'amplitude articulaire se fera toujours de manière globale (pas
qu'une amplitude touchée).
o Mobilisation du bassin sur le fémur : si la personne a peur de la
mobilisation, de bouger, on se sert alors des mouvements du bassin
pour entraîner des mouvements au niveau de la hanche. On va alors
lui demander de décoller une crête iliaque (rotation des CF), de
pousser le bassin sur le côté (abd/add) et arrondir et creuser le
dos (F/E).
o Mobilisation active : on réalise des exercices actifs pour essayer
de maintenir les gains articulaires.
o Utilisation d'arthromoteur en complément de la kiné.
- relance musculaire :
o irradiations à partir des MS. On va néanmoins toujours placer une
main en regard du muscle pour sentir sa réaction. On peut
également en réaliser à partir du MI controlatéral (écrasement/
écartement), à partir du pied (FD contre résistance), en position
assise en effectuant des déstabilisations (le patient va réagir
par une contraction du quadriceps).
o Quand les sidérations sont levées, on va réaliser un renforcement
musculaire avec les mains toujours en contact pour vérifier le bon
déroulement de l'exercice.
o Le plus rapidement possible, on va le réaliser en position assise
avec les pieds relevés et on va également essayer de lever le plus
rapidement la personne. On va alors conseiller des exercices à
réaliser par el patient en position assise.
o Déambulation avec appui (avec CA) avec des bas de contention. On
va toujours soutenir la personne, faire attention à un éventuel
vertige (transpiration, sueur,...). On réalise de la marche à 2
temps puis, on le fait travailler la montée et la descente des
escaliers : on monte avec le pied sain et on descend avec le
membre lésé.
- lutter contre la douleur (normalement 0 en phase hospitalière) :
o électrothérapie TENS (= courant antalgique).
o Massage (lent pour favoriser la détente) : effleurage, pétrissage
longitudinal et transversal (MF, ADD et IJ).
- entretien du schéma de marche : si la personne reste alitée longtemps,
il faudra penser au travail du schéma de marche car il y a un risque de
perte de ce schéma.
o Travail de dissociation des ceintures (une main sur l'EIAS et
l'autre sur l'épaule controlatérale).
o Chaînes croisées : on décolle une jambe et on demande au patient
d'appuyer son autre jambe vers le lit. On ne fait pas le même
travail musculaire que pendant la marche mais....
- exercices de vigilance neuro-musculaire en décharge : on demande au
patient de maintenir une position et on essaye de le déstabiliser. On
peut par exemple lui demander de maintenir une flexion de genou et on
déséquilibre à partir du MS ou du MI controlatéral. On peut travailler
dans 3 positions de flexion : 45, 75/80, 120° de flexion de genou. On
amène passivement avec les yeux fermés et le patient doit dire quelle
est la position dans laquelle est le genou. On peut agir également sur
l'écartement. Déroulement d'une séance :
- inspection.
- Travail d'amplitude articulaire.
- Relance musculaire.
- Transferts, déambulation.
En général, les séances de travail se font à un rythme de 2 fois par
jour, il faut tenir compte de la fatigabilité du patient. Au début, il faut
lever les sidérations puis travailler les amplitudes articulaires. 2. Phase post hospitalière immédiate.
Pendant cette phase, les séances sont beaucoup plus longues avec comme
but de récupérer l'articulation. On a le droit à l'appui mais ce n'est pas
totalement solide même si le montage est solide et stable.
a. Bilan MK.
- la douleur : le médecin va tout faire pour diminuer la posologie don il
est intéressant de diminuer et d'évaluer la douleur avec la fiabilité et
la reproductibilité. Pour cela, on peut utiliser le questionnaire de Mac
Gill, la dolométrie.
- Le bilan morpho-statique : on recherche une éventuelle position
vicieuse, on mesure la longueur des MI (s'il y a une différence, il
faudra alors penser à une compensation par une talonnette).
- Trophicité : normalement, il n'y a pas d'?dème dans cette pathologie. On
va mesurer l'amyotrophie du quadriceps = 5 - 10 - 15 20 cm par r