Comportement sexuel, maîtrise de la reproduction
Chez les animaux, on appelle cela pure race. Hybridation : c'est le ..... La méiose
est un processus qui se produit chez les organismes à reproduction sexuée. .....
Exemple de problème demandé à l'examen du ministère : À l'aide de la roue ...
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Comportement sexuel, maîtrise de la reproduction
Procréer, c'est engendrer un nouveau descendant. Dans le groupe des
Vertébrés, chez les Mammifères placentaires auxquels l'Homme appartient, le
développement de l'embryon s'effectue dans l'utérus de la mère. La
reproduction sexuée nécessite, dans ce cas, une rencontre des gamètes dans
les voies génitales de la femelle, précédée par le rapprochement de
partenaires de sexes différents. Un contrôle hormonal intervient tout au
long de ce processus de reproduction. La connaissance des différents
mécanismes impliqués permet une meilleure maîtrise de la reproduction. I - Aspect comportemental de la reproduction 1) Influence des hormones sur le comportement Le comportement reproducteur, ensemble d'attitudes qui aboutit à la
réalisation d'actes sexuels, est inhibé chez les individus des deux
sexes en cas de castration ; il est rétabli plus ou moins totalement
par des injections d'hormones sexuelles. Chez la femelle, les
?strogènes jouent un rôle important alors que chez le mâle c'est la
testostérone qui intervient dans le comportement sexuel. Ces
observations posent le problème de spécificité d'action des hormones ?
En fait, toutes les hormones sexuelles existent dans les deux sexes
mais c'est le rythme de sécrétion et la durée d'action qui paraissent
déterminants. Ainsi, chez des mâles adultes castrés, on peut induire
une reprise d'activité sexuelle en injectant quotidiennement des
?strogènes. Les hormones sexuelles agissent aussi sur un certain
nombre de neurones comme ceux de l'hypothalamus qui joue un rôle clé
dans le déclenchement du comportement sexuel. L'ensemble de ces
phénomènes aboutit au rapprochement des partenaires sexuels. 2) ?strus et cycle ?strien . Chez tous les Mammifères autres que les Primates, on observe, chez
la femelle, une période d'acceptation du mâle appelée ?strus. Cet
état est lié à un équilibre hormonal entre ?strogènes et
progestérone, qui dépend lui-même de l'évolution folliculaire.
. Dans un cycle ?strien, l'ovulation se produit au moment de l'?strus
qui a lieu au début du cycle. Dans la nature, les cycles entiers
n'existent qu'exceptionnellement car les accouplements sont presque
toujours suivis d'une gestation puis d'un allaitement et d'une
période de repos sexuel (un ?strus saisonnier). Par contre les
animaux d'élevage les cycles ?striens sont beaucoup plus visibles. 3) Influence de l'environnement . Les facteurs de l'environnement agissent sur le comportement
sexuel. Ainsi, la présence d'individus de sexe opposé stimule ce
comportement. D'autres facteurs, comme la photopériode, déterminent
des variations de comportement saisonnier, en relation avec une
modification de l'équilibre hormonal.
. Le synchronisme entre la photopériode et le début des cycles
?striens permet à certaines espèces de Mammifères de se reproduire
seulement dans un contexte favorable (alimentation abondante,
température viable...). Ces variations cycliques sont à mettre en
relation avec une modification de l'équilibre hormonal. 4) Particularités du comportement humain Pour l'espèce humaine, les phénomènes sont plus complexes, non
seulement les hormones sexuelles interviennent, mais d'autres agents
comme l'environnement socioculturel et un ensemble de facteurs
psychologiques (affectifs, moraux, culturels...) sont déterminants.
L'importance des signaux hormonaux paraît ainsi amoindrie chez
l'Homme. II - Maîtrise de la procréation 1) Régulation des naissances a. Méthodes raisonnées, avant le rapport sexuel Il s'agit de la contraception classique. La contraception -
contraire de conception - désigne au sens strict toute méthode
qui empêche la fécondation. Un contraceptif efficace inhibe
réversiblement la capacité de reproduction, sans perturber
l'activité sexuelle. La contraception hormonale :
. Il s'agit d'une administration, le plus souvent orale,
d'hormones sexuelles. Elle vise généralement, chez la
femme, à bloquer l'ovulation.
. Ces hormones agissent au niveau de l'hypophyse en inhibant
la production de LH et de FSH, ce qui bloque l'évolution du
follicule ovarien et donc l'ovulation. Par ailleurs, la
muqueuse utérine évolue peu et la glaire cervicale devient
impropre au passage des spermatozoïdes.
. Il s'agit souvent d'une association d'?strogènes et de
progestérone dont le dosage varie selon le type de pilule.
Il existe aussi des pilules constituées seulement d'un
progestatif, préconisées lorsque les oestrogènes sont mal
tolérés. Elles n'empêchent pas l'ovulation mais agissent
sur la muqueuse utérine et sur la glaire cervicale.
. Dans tous les cas, l'efficacité contraceptive n'est assurée
que si la prise de pilule est très régulière. Toute levée
de l'inhibition hypophysaire, par chute du taux hormonal en
l'absence de prise de pilule, provoque une reprise du cycle
ovarien et peut conduire à une ovulation. Dans ce cas, la
prise de pilule est poursuivie mais doit être accompagnée
d'un autre moyen contraceptif jusqu'aux règles suivantes.
. Il existe maintenant une possibilité d'implantation sous-
cutanée de contraceptif, pour une durée de trois ans.
. Des méthodes de contraception hormonale masculine sont
aujourd'hui développées. Elles restent cependant d'un usage
limité, notamment dans les pays occidentaux.
Les moyens contraceptifs non hormonaux :
. Le plus répandu est l'utilisation du préservatif masculin,
efficace s'il est correctement utilisé, et qui présente
surtout l'avantage de préserver des maladies sexuellement
transmissibles dont le SIDA.
. Des méthodes anciennement utilisées, fondées sur la
connaissance de la phase du cycle (suivi par exemple de
l'évolution de la température), ne constituent pas des
moyens sûrs de contraception et sont davantage utilisées
aujourd'hui, pour augmenter les chances de conception !
. Pour les femmes ayant déjà eu un enfant, le stérilet posé
dans l'utérus est un moyen généralement efficace et peu
contraignant de contraception. Les dispositifs intra-
utérins sont ainsi considérés comme des méthodes
contraceptives bien qu'ils ne s'opposent pas à la
conception le plus souvent mais à l'implantation de l'?uf. b. Méthodes d'urgence, après le rapport sexuel En cas d'absence de contraception au moment du rapport sexuel et
lorsqu'un risque de grossesse peut être pris, on peut avoir
recours soit à une dose hormonale massive, appelée pilule du
lendemain soit à une contragestion (contra-gestation) qui
s'oppose à l'implantation de l'?uf ou à la poursuite d'une
grossesse débutante. La pilule du lendemain :
Connue commercialement sous le nom de « Norlevo », elle
constitue une contraception hormonale d'urgence à prendre au
plus tard dans les 72 h qui suivent un rapports sexuel non
protégé. Elle doit cependant rester d'usage exceptionnel en
raison de la forte dose de progestatifs qu'elle représente.
D'autres types sont proposés, correspondant à un mélange
d'?strogènes et de progestatif.
Ces pilules entraînent un déséquilibre hormonal brutal qui,
selon le moment du cycle, empêche l'ovulation ou la fécondation.
La RU 486 : une méthode contragestive :
. Il s'agit d'une molécule prise oralement sous contrôle
médical qui est capable d'empêcher et même d'interrompre un
début de grossesse.
. La RU 486 est une molécule dont la structure ressemble à
celle de la progestérone (c'est un analogue structural de
la progestérone) et qui peut prendre la place de celle-ci
sur les récepteurs qui se trouvent alors bloqués. Les
cellules de la muqueuse utérine sont alors insensibles à la
progestérone et cette muqueuse s'oppose à la nidation. En
cas de grossesse débutante, elle bloque aussi la production
hormonale placentaire ce qui entraîne indirectement
l'expulsion de l'embryon. 2) Rencontre des gamètes et début de grossesse
a. La rencontre des gamètes Les spermatozoïdes, déposés dans le vagin lors d'un rapport
sexuel, remontent vers l'utérus et peuvent rencontrer, dans le
tiers supérieur des trompes, l'ovocyte expulsé par l'ovaire. Sur
les quelques millions de spermatozoïdes éjaculés, seul l'un
d'entre eux va féconder l'ovocyte. Après