EAF epreuves orales ? charte des examinateurs

E.A.F. Epreuves orales Charte des examinateurs
Sommaire . Définition des épreuves du baccalauréat : L'EAF, les textes officiels
de référence :
p.2 . Enseigner et évaluer les Lettres : de Montaigne aux textes officiels :
p.3 . Comment préparer l'évaluation en utilisant le descriptif :
p.5 . Comment formuler la question lançant l'exposé :
p.7 . L'organisation matérielle de l'examen oral :
p.8 . Principes généraux d'évaluation :
p.10 . Comment évaluer l'exposé :
p.11 . Comment renseigner le bordereau d'évaluation (partie exposé) ?
p.14 . Comment mener et évaluer l'entretien :
p.15 . Comment renseigner le bordereau d'évaluation (partie entretien) ?
p.18
Définition des épreuves du baccalauréat L'EAF
Les textes officiels de référence B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011 : épreuves orales, obligatoire et de
contrôle, de français littérature en série littéraire, de français en
séries économique et sociale et scientifique du baccalauréat général et
dans toutes les séries du baccalauréat technologique à compter de la
session 2012 des épreuves anticipées. http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57488 Enseigner et évaluer les Lettres :
de Montaigne aux textes officiels Les E.A.F. : une évaluation certificative.
« Il est bon qu'il le fasse trotter devant lui pour juger de son
train, et jusques à quel point il se doit ravaler pour s'accommoder à sa
force. »
Montaigne, « De l'institution des enfants », Les Essais. « Les épreuves anticipées de français portent sur le contenu du
programme de la classe de première ; elles évaluent dans le cadre d'un
sujet unique les objets d'étude communs à l'ensemble des séries et, pour la
série L, ceux de français et de littérature. Elles permettent de vérifier
les compétences acquises en français tout au long de la scolarité et
portent sur les contenus du programme de la classe de première. » ( B.O.
spécial n° 7 du 6 octobre 2011)
Evaluer des connaissances et des compétences. « L'examen oral a pour but d'évaluer la capacité du candidat à
mobiliser ses connaissances. Il doit lui permettre de manifester ses
compétences de lecture, d'exprimer une sensibilité et une culture
personnelles et de manifester sa maîtrise de l'expression orale ainsi que
son aptitude à dialoguer avec l'examinateur. » (B.O. spécial n° 7 du 6
octobre 2011) Formateur - Evaluateur : le risque des attentes subjectives.
« L'autorité de ceux qui enseignent nuit la plupart du temps à ceux qui
veulent apprendre. » (Cicéron, De Natura Deorum, livre I, chap. V, cité par
Montaigne) « Dans la première partie de l'épreuve, le candidat rend compte de
la lecture, partielle ou exhaustive selon le choix de l'examinateur, qu'il
fait d'un texte choisi par celui-ci dans le descriptif des lectures et
activités. Cette lecture est orientée par une question initiale à laquelle
il doit répondre en partant de l'observation précise du texte, en menant
une analyse simple et en opérant des choix afin de construire une
démonstration. On n'attend donc de lui ni une étude exhaustive du texte ni
la simple récitation d'une étude faite en classe. » (B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011)
« C'est témoignage de crudité et indigestion que de regorger la viande
comme on l'a avalée. »
Montaigne, « De l'institution des enfants », Les Essais. | |Exposé |Entretien |
|Expression et |Lecture correcte et |Aptitude au dialogue |
|communication |expressive |Qualité de l'expression et |
| |Qualité de l'expression et|niveau de langue orale |
| |niveau de langue orale |Qualités de communication |
| |Qualités de communication |et de conviction |
| |et de conviction | |
|Réflexion et |Compréhension littérale du|Capacité à réagir avec |
|analyse |texte |pertinence aux questions |
| |Prise en compte de la |posées pendant l'entretien |
| |question |Qualité de l'argumentation |
| |Réponse construite, |Capacité à mettre en |
| |argumentée et pertinente, |relation et à élargir une |
| |au service d'une |réflexion |
| |interprétation | |
| |Références précises au | |
| |texte | |
|Connaissances |Savoirs linguistiques et |Savoirs littéraires sur les|
| |littéraires |textes, l'?uvre, l'objet ou|
| |Connaissances culturelles |les objets d'étude |
| |en lien avec le texte |Connaissances sur le |
| | |contexte culturel | (B.O. spécial n° 7 du 6 octobre 2011) Comment préparer l'évaluation en utilisant le descriptif ?
1. A qui s'adresse le descriptif ?
Les modalités de l'épreuve anticipée de français imposent que le descriptif
soit un véritable contrat entre l'élève, l'enseignant et l'examinateur :
. L'élève et l'enseignant y ont consigné les activités menées en classe ou
à la maison et retenues pour l'examen pour leur capacité à traiter la
problématique de la séquence.
. L'examinateur est informé sur le travail effectué par l'élève.
Le descriptif contient donc les textes, activités et documents sur lesquels
le candidat peut mettre en oeuvre ses compétences de réflexion. Pour chaque séquence le descriptif présente :
. le ou les objets d'étude concernés.
. la problématique qui a guidé le professeur pour l'étude de l'?uvre
intégrale et/ou du groupement de textes. Elle oriente le cheminement de la
pensée dans les textes, chacun de ceux-ci fournissant un élément de réponse
à la problématique initiale.
. un titre, facultatif, peut donner des indications sur le contenu de la
séquence. Cette première série d'informations permettra à l'examinateur de comprendre
la démarche suivie et les choix qui ont orienté le travail sans pour autant
l'enfermer dans un cadre trop étroit ou rigide. . Les textes étudiés en lecture analytique pour l'exposé permettent de
comprendre les thèmes, concepts ou notions qui ont été travaillés.
Les textes étudiés en lecture cursive, les documents relevant de l'histoire
des arts et des langues et culture de l'Antiquité, les autres activités de
la séquence (lectures personnelles cursives, comptes rendus de sorties au
théâtre, travaux de recherches sous forme d'exposés écrits ou oraux)
permettent de comprendre les perspectives de réflexion ouvertes pour
préparer, prolonger et enrichir le travail. 2. Comment prendre en considération les informations que le descriptif
contient pour préparer l'évaluation de l'oral ? Pour préparer les questions d'exposé.
. Le jury peut identifier les textes, oeuvres et documents qu'il n'a pas
encore eu l'occasion de découvrir afin d'en prendre connaissance. Un
élève doit en effet pouvoir être interrogé sur tous les textes étudiés
en lecture analytique quel que soit l'examinateur.
. Il s'agit de s'approprier le descriptif des séquences pour en
comprendre la cohérence. Ce travail permettra de formuler ensuite des
questions pour lancer les exposés en respectant le cadre de travail de
l'année.
. Le descriptif est un guide, un cadre de travail qui doit permettre à
l'élève de mettre en oeuvre ses diverses compétences. Il ne donne pas
lieu à une vérification systématique et exhaustive de connaissances.
L'examinateur ne doit donc pas l'utiliser pour préparer la trame de
l'entretien.
. Il est nécessaire de repérer la diversité des descriptifs. Les
descriptifs pléthoriques ou indigents, les descriptifs très directifs
ou très érudits, les descriptifs aux cohérences inégales ne proposent
pas des situations d'examen égalitaires. L'examinateur doit donc
prendre en considération cette hétérogénéité et tenter d'y remédier
en :
. profitant de la réunion initiale pour favoriser la
mutualisation des remarques à propos des descriptifs
ainsi que la mutualisation des questions d'exposés.
. repérant les liens possibles entre les différentes
séquences dans le cas d'un descriptif indigent sur
lequel le candidat se trouverait démuni. Ces liens
peuvent alors éventuellement alimenter utilement
l'entretien. Comment formuler la question lançant l'exposé ?
La question doit donner l'occasion à l'élève de s'appuyer sur le texte.
|Elle ne doit pas être une simple |Elle doit proposer un parcours, une |
|reprise de la problématique de la |nouvelle situation de réception du |
|séquence