DU TABLEAU DE FINANCEMENT AU TABLEAU DES FLUX DE ...

Comptabilité financière et comptabilité de gestion, 6 ème édition -Litec. -
Comptabilité générale - Epreuve n04 ? DPECF - Foucher .... Examen partiel. 30
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DU TABLEAU DE FINANCEMENT AU TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE DU PROCESSUS 4 AU PROCESSUS 6 1 le tableau de financement du plan comptable général
1. structure du tableau de financement |Emplois |Ressources |
|Emplois du cycle d'investissement |Ressources du cycle |
| |d'investissement |
|(accumulation) | |
|. acquisitions d'immobilisations |. capacité d'autofinancement |
| |(fonctionnelle) |
|. remboursement de dettes |. augmentation de capital |
|financières | |
|(hors trésorerie) |. augmentation des dettes |
| |financières |
|. dividendes |(fonctionnelle) |
| |. cessions d'immobilisations |
|Emplois du cycle d'exploitation |Ressources du cycle d'exploitation|
|+. en stocks |. en crédit fournisseurs |
| |d'exploitation |
|. en créances commerciales |. en autres crédits d'exploitation|
|Emplois hors exploitation |Ressources hors exploitation |
|. en créances diverses |. en dettes diverses |
|Emplois de trésorerie |Ressources de trésorerie |
|. placements |. concours bancaires courants |
|. augmentation des disponibilités |. diminution des disponibilités | Le tableau de financement du PCG que l'on peut qualifier de fonctionnel
entérine la distinction des cycles et de la zone hors exploitation par une
présentation en deux tableaux permettant de faire ressortir la variation du
fonds de roulement fonctionnel (ou fonds de roulement net global) (tableau
I), la variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation, la
variation du besoin en fonds de roulement hors exploitation et la variation
de la trésorerie (tableau II). 2. L'étude du tableau de financement en classe de BTS CGO
Voir annexe 1
2. le tableau des flux de trésorerie de l'ordre des experts comptables 2.1 structure du tableau des flux de trésorerie
| | |
|Flux de trésorerie liés à l'activité (a) | |
|Flux de trésorerie liés aux opérations | |
|d'investissement (b) | |
|Flux de trésorerie liés aux opérations de | |
|financement (c) | |
| | |
|Variation de trésorerie (a + b + c) | |
|Trésorerie d'ouverture (e) | |
|Trésorerie de clôture (a + b + c + e) | |
Le tableau des flux a pour objet d'analyser les causes de la variation de
la trésorerie. Différentes classifications des flux de trésorerie sont concevables (par
nature, par objet, par fonctions, etc.), Le tableau étudié privilégie un
classement par fonctions. Trois fonctions sont retenues : activité,
investissement et financement.
2.2 logique de construction 2.2.1 La définition de la trésorerie. Le tableau de financement devant être considéré comme un document de
synthèse, la trésorerie doit être issue des rubriques concernées du bilan.
Cela exclut de tenir compte d'éléments inscrits en engagements hors bilan
tels que les effets escomptés non échus.
Auparavant, l'ordre recommandait au contraire de procéder au retraitement,
classique en analyse financière, qui consiste à ajouter les effets
escomptés non échus aux concours bancaires courants (trésorerie négative)
et simultanément aux créances clients. Outre la trésorerie disponible
immédiatement, la trésorerie comprend l'ensemble des instruments financiers
qui permettent à l'entreprise de gérer, sans prendre de risques
significatifs, ses excédents ou ses besoins de trésorerie à court terme. La trésorerie s'obtient en faisant la somme algébrique
- des comptes de caisse, sauf ceux faisant l'objet de restrictions (1) ;
- des comptes à vue, sauf ceux faisant l'objet de restrictions (1);
- des comptes à terme, sauf ceux faisant l'objet de restrictions (1), et
des intérêts courus et non échus qui s'y rattachent, à condition que ces
comptes à terme aient été ouverts moins de trois mois avant la clôture et
que leur échéance ne dépasse pas trois mois;
- des valeurs mobilières de placement qui ne présentent pas de risque
significatif de variation de valeur en raison de leur nature et peuvent
être aisément converties en disponibilités du fait de l'existence d'un
marché ou d'un acquéreur potentiel (par exemple, SICAV et FCP monétaires ou
obligations acquises moins de trois mois avant leur échéance) (2);
- de la partie des soldes créditeurs de banques, et des intérêts courus et
non échus qui s'y rattachent, correspondant à des découverts momentanés
(3);
- le cas échéant, de tout ou partie des comptes courants avec des
entreprises liées, lorsqu'ils résultent d'opérations de trésorerie (4). (1) Résultant par exemple de leur détention par des filiales situées dans
des pays soumis à un contrôle de change strict. (2) Sont ainsi exclues les obligations acquises depuis plus de trois mois
avant leur échéance et las actions, soit parce qu'elles sont cotées et
présentent dès lors des risques de modification de valeurs liés aux
fluctuations du marché boursier, soit parce qu'elles sont non cotées et que
l'absence de marché ne permet pas de les convertir aisément en
disponibilités. (3) Sont exclus les soldes créditeurs de banque et les découverts
autorisés, ainsi que les autres concours bancaires courants, dès lors que
ces éléments, à la différence des découverts momentanés, correspondent à un
financement.
De même, la part à moins de trois mois des prêts et dettes financières
contractés à l'origine à plus de trois mois n'est pas à prendre en compte
dans la trésorerie. (4) En effet, sauf exception, l'inscription en compte courant vaut
encaissement ou décaissement. 2.2.2 Le flux net de trésorerie généré par l'activité Définition Le flux net de trésorerie lié à l'activité fournit une
indication essentielle sur la capacité de l'entreprise à rembourser les
emprunts, payer les dividendes et procéder à de nouveaux investissements,
sans faire appel à des sources de financement externes. Les flux de trésorerie liés à l'activité comprennent l'ensemble des flux
non liés aux opérations d'investissement ou de financement, à savoir
- les flux de trésorerie d'exploitation correspondant aux charges et
produits d'exploitation monétaires, tels que les sommes encaissées auprès
des clients (qui correspondent aux ventes) et les sommes versées aux
fournisseurs et aux salariés (qui correspondent respectivement aux achats
et aux frais de personnel);
- les autres encaissements et décaissements qu'il est possible de rattacher
à l'activité, tels que les flux de trésorerie correspondant aux charges et
produits financiers, aux charges et produits exceptionnels, à la
participation des salariés et à l'impôt sur les sociétés Concernant l'impôt sur les sociétés, l'ordre précise qu'en principe il est
présenté en totalité parmi les flux liés à l'activité (solution commune aux
normes SFAS 95 et IAS 7), mais que, lorsque la société a réalisé
d'importantes plus-values sur cessions d'immobilisations, il est recommandé
d'affecter l'impôt correspondant aux opérations d'investissement. Deux méthodes de calcul sont proposées par l'ordre
- l'une part du résultat net et met en évidence la marge brute
d'autofinancement;
- l'autre part du résultat d'exploitation et fait apparaître le flux net de
trésorerie d'exploitation. C'est celle-ci seulement qui est présentée en
BTS CGO A partir du résultat net
Présentation la plus répandue des flux de trésorerie liés à l'activité,
elle consiste à éliminer du résultat net comptable les charges et les
produits sans incidence sur la trésorerie en vue de déterminer la marge
brute d'autofinancement, puis à déduire de celle-ci la variation du besoin
en fonds de roulement lié à l'activité. À partir du résultat d'exploitation, mise en évidence du flux net de
trésorerie d'exploitation.
Il est aussi possible de faire apparaître distinctement le flux net de
trésorerie d'exploitation
- en éliminant du résultat d'exploitation les charges et produits
d'exploitation sans incidence sur l'exploitation (à l'exclusion des
provisions pour dépréciation de l'actif circulant qui ne sont pas
éliminées), ce qui conduit au résultat brut d'exploitation;
- en déduisant du résultat brut d'exploitation (y compris autres charges et
produits d'exploitation, mais avant dotations aux amortissements et
provisions) la variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation
(BFRE). La variation du BFRE correspond à la variation des décalages de trésorerie
sur opérations d'exploitation (clients, fournisseurs, dettes fiscales et
sociales...) et à la variation des charges et produits dont l'inscription
au compte de résultat est différée (stocks, charges et produits constatés
d'avance). Pour passer au flux net de trésorerie généré par l'activité, le flux net de
trésorerie d'exploitation sera corrigé des autres encaissements et
décaissements liés à l'activité Bien que l'avis de l'ordre ne le précise pas, ces deux présentations sont
de type indirect. L'ordre ne fait pas plus que dans sa précédente
recommandation référence à la méthode directe, si ce n'est implicitement
dan