L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE EN FRANCE ...

... préuniversitaires, 2 de licence, grandes écoles ou écoles d'application. .....
Sanction : examen et délivrance d'une mention complémentaire. ..... Agence
nationale pour le développement de l'éducation permanente (Adep) : tour
Franklin ..... verre et céramique), génie électrique (électronique, électrotechnique,
informatique ...

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L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE EN FRANCE (Origines - 1959)
Source Le QUID on line ( http://www.quid.fr)
Enseignement primaire et secondaire en France
Durée moyenne des études : 1998 : 19 ans. Les jeunes sortis de formation en
1995, 96 et 97 sont âgés en moyenne de 21,6 ans (1990 : 20,7 ; 1975 :
18,6). Source : Ministère de l'Éducation nationale.
Quelques dates
Époque gallo-romaine. 3 cycles. 7-12 ans : sous la direction du maître
d'école (magister ludi), on apprend à lire et à compter. 12-15 ans : auprès
du grammairien (grammaticus), étude de la langue, explication de texte.
Prose : ?uvres de Cicéron et Salluste. Poésie : Horace, Virgile, Ovide,
Térence. Enseignement supérieur : art oratoire enseigné par le rhéteur. Les
campagnes n'ont pas d'écoles et la population est illettrée. Dans les
familles riches, précepteurs. Universités célèbres : Autun, Marseille et
Bordeaux.
Fin du Moyen Age et Ancien Régime (surtout dans les villes marchandes).
Naissance de la scolarisation. " Petites écoles ", apprenant à lire,
écrire, compter en langue vernaculaire, tenues par des " régents ", souvent
mixtes malgré l'interdiction de l'Église ; écoles pratiques, formant au
métier d'écrivain public ; manécanteries, éducation vocale, apprentissage
de la lecture et de l'écriture ; écoles " techniques " (ou empiriques),
organisées par des particuliers, artisans, etc. XVIe s. à partir du concile
de Trente, écoles de charité destinées aux pauvres dans certaines paroisses
urbaines. XVIe et XVIIe s. essor de l'école urbaine et rurale, création des
écoles religieuses tenues par les curés, des collèges tenus par les
congrégations. Jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes (1685), les
protestants ont des établissements scolaires et universitaires (académies)
qui échappent au contrôle de l'Église.
1791-3 et 14-9 lois supprimant les congrégations : les enseignants sont
autorisés à faire la classe à titre personnel (en touchant une pension de
l'État). 1792-12-12 décret. 1793-15-9 et 21-10 décrets : grandes lignes des
3 degrés (primaire, secondaire, supérieur) ; décrets Lakanal (Joseph, 1762-
1845) : " l'enseign. est libre [...] tout citoyen a le droit d'ouvrir une
école et d'enseigner [...] muni d'un certificat de civisme et de bonnes
m?urs. " 1795-août la Constitution du Directoire reconnaît la liberté
d'enseigner. Jusqu'au XIXe s. alphabétisation au nord d'une ligne Saint-
Malo-Genève (en Normandie, 80 à 90 % des hommes, 75 % des femmes savent
écrire leur nom) ; au sud, la majorité ne sait ni lire ni écrire.
1802-1-5 loi du 11 floréal an X. 1808-17-3 décret créant l'Université
nouvelle (d'État). La France est divisée en académies. Le primaire reste
aux mains de l'Église, le secondaire et le supérieur passent sous le
contrôle de l'État. Des collèges secondaires privés existent à côté des
lycées d'État. 1816-29-12 loi obligeant les communes à pourvoir à
l'enseignement primaire. 1824-8-4 une ordonnance met en place un support
juridique pour les établissements privés, qui place l'enseign. primaire
sous la responsabilité des évêques et des congrégations. 1833-28-6 loi
Guizot : crée aux chefs-lieux d'arrondissements une école primaire sup. ;
aux chefs-lieux de départements une école normale d'instituteurs. 1836
Friedrich Fröbel (1782-1852) crée à Blankenburg (Thuringe) un Kindergarten
(jardin d'enfants) pour orphelins de 1 à 6 ans. 1850-15-3 loi Falloux
(Alfred-Frédéric, Cte de, 7-5-1811/6-1-86) : affirme la liberté de
l'enseign. ; oblige les communes de 800 hab. et plus à entretenir une école
primaire de filles ; l'Église a encore un droit de regard. Les établ.
congréganistes se développent. 1867-30-10 Victor Duruy (1811-94) étend
cette obligation aux communes de 500 hab. et crée des cours publics pour
jeunes filles. 1875 liberté étendue à l'enseign. sup. A partir de mai 1877,
les républicains combattent l'Église et l'éducation religieuse. 1879-9-8
loi obligeant les départements à entretenir une école normale
d'institutrices. 1880-21-12 loi Camille Sée (1847-1919) : organise
l'enseign. secondaire féminin. 1881-16-6, 1882-28-8 loi Jules Ferry (5-4-
1832/17-3-93) : instruction primaire obligatoire de 7 à 13 ans, l'école
publique devenant neutre et gratuite ; l'instruction morale et civique
remplace l'enseign. religieux ; la religion pourra être enseignée le jeudi,
mais en dehors de l'école. L'enseign. religieux reste un droit des élèves
et des familles, à condition qu'il soit organisé en dehors des heures de
classe et des édifices scolaires. Charge des commissions municipales
scolaires de contrôler l'assiduité. 1886-30-10 loi René Goblet (1828-1905)
: laïcise le personnel enseignant dans les écoles laïques (laïcisation
achevée en 1897, mais il y a encore 7 000 religieuses dans les écoles
publiques en 1901) et décide de l'organisation de l'enseign. primaire. 1889-
18-7 les instituteurs deviennent des fonctionnaires d'État. 1890-8-8
enseign. secondaire moderne crée.
1902-27-6 décret ordonnant la fermeture des 120 écoles congrégationistes
ouvertes, après la loi du 1-7-1901 sur les associations, sans avoir demandé
une autorisation législative. -15-7 circulaire ministérielle ordonnant la
fermeture de 2 500 écoles tenues par des religieux et des s?urs en
situation irrégulière pour n'avoir pas sollicité l'autorisation législative
ou pour avoir ouvert après la promulgation de la loi du 1-7-1901. Troubles
graves dans le Finistère. 1904 interdiction des congrégations enseignantes
(en 1912, on ne comptera plus que 27 écoles congréganistes, contre 13 000
en 1880). 1905 séparation de l'Église et de l'État. 1907 Maria Montessori
(1870-1952) chargée à Rome de la Casa dei bambini. 1912-10-5 arrêt Bouteyre
du Conseil d'État. Les ecclésiastiques sont exclus de l'enseign. public.
1919-25-7 loi Astier sur l'enseign. technique. 1924-25-3 arrêté du ministre
de l'Instruction publique assimilant l'enseign. secondaire féminin au
masculin. 1930-12-3 gratuité en 6e (étendue à tout le secondaire en 1930-
32). -5-4 ouverture du 1er jardin d'enfants à Paris, place du Cardinal-
Amette. 1931-10-3 la Chambre des députés vote à l'unanimité des 414 votants
l'article 50 de la loi de finances du 31-3 accordant la gratuité de
l'enseignement secondaire public (classe de 5e), " sous réserve du maintien
de la liberté de l'enseign. qui est l'une des lois fondamentales de la
République ". Le Conseil constitutionnel s'est récemment référé à ce vote
pour affirmer le principe constitutionnel de la liberté de l'enseignement.
Les votants avaient refusé des dégrèvements fiscaux compensateurs pour les
familles confiant leurs enfants à l'enseignement privé (438 députés contre
les dégrèvements et 121 pour). 1936-9-8 réforme de Jean Zay (6-8-1904/21-6-
1944) : réorganisation du 1er degré pour que les plus doués puissent passer
dans le 2e degré, puis le supérieur ; prolongation de la scolarité de 1 an.
1941-2-11 loi du gouvernement de Vichy accordant des subventions aux écoles
privées. 1945-28-3 à l'Assemblée consultative, Georges Cogniot, communiste,
demande, avant leur suppression définitive, la réduction de ces subventions
pour l'année scolaire en cours, Gaston Tessier (CFTC) demandant leur
augmentation. -2-11 loi du 2-11-1941 abrogée par le gouvernement De Gaulle. 1946 dans la Constitution : accès égal pour tous à la culture. 1947-19-6
rapport de la commission Paul Langevin (1872/19-12-1946)-Henri-Wallon (1879-
1942) : prolongation de la scolarité obligatoire par paliers jusqu'à 18 ans
; prise en charge par l'école de la formation professionnelle à partir de
15 ans ; 3 cycles : 6-11 ans primaire, 11-15 ans orientation, 15-18 ans
détermination ; supérieur : 2 années d'études préuniversitaires, 2 de
licence, grandes écoles ou écoles d'application. Plan non retenu. 1951-11-1
loi Deixonne sur l'enseignement des langues régionales (alsacien, breton,
catalan et corse). -17-6 élections, le " front laïque " devient
minoritaire. -21-9 loi Marie étendant le bénéfice des bourses aux élèves de
l'enseignement privé votée par 361 voix contre 236 grâce à l'union du
centre et de la droite (mrp, rgr, rpf, indépendants, paysans). Les laïques
regroupent communistes, socialistes et quelques radicaux ou progressistes.
-28-9 loi Barangé (Charles, né 1897) créant une allocation scolaire pour
les familles quelle que soit l'école choisie, votée par 313 voix contre
255. Les 2 lois donnent lieu à des débats de 10 jours chacun. 1956-3/4-6
projet Billières : constitution d'écoles moyennes d'orientation : scolarité
de 2 ans, collaboration de maîtres de divers degrés, établissements ni
primaires ni secondaires ; abandonné juillet 1957 ; suppression de l'examen
d'entrée en 6e. -29-12 suppression des devoirs à la maison pour le
primaire. 1959-6-1 réforme Berthoin (décret) : scolarité obligatoire
jusqu'à 16 ans ; cycle d'observation (6e-5e) ; nouvelles dénominations :
CET, CEG, lycées, lycées techniques.
Enseignement primaire
La loi d'orientation sur l'éducation du 10-7-1989 a organisé la scolarité
préélémentaire et élémentaire en cycles pédagogiques pluriannuels, mis en
place de manière généralisée depuis le 1-1-1992 : cycle 1 (apprentissages
premiers) à l'école maternelle ; cycle 2 (apprentissages fondamentaux)
débute au cours de la dernière année de maternelle et se poursuit les 2
premières années de l'école élémentaire (cours préparatoire et cours
élémentaire 1) ; cycle 3 (approfondissement) se déroule les 3 dernières
années de l'école élémentaire (cours élémentaire 2 et cours moyen 1 et 2),
jusqu'à l'entrée au collège.
Un arrêté du 22-2-1995 a fixé les nouveaux programmes pour l'école
maternelle et élémentaire, allégés et recentrés sur les apprentissages de
base, et les horaires. La durée passée à l'école élémentaire peut être
réduite ou prolongée d'un an sur proposition des maîtres du cycle. En cas
de désaccord, la famille peut, dans les 15 jours, faire appel auprès de
l'inspecteur d'académie. A l'issue de la scolarité élémentaire, l'enfant
accède de droit au collège, à m