Synthèse et lettre de juin 2015 - Académie de l'Entrepreneuriat

En 2012, le taux de pauvreté, reste le plus élevé en Corse, ...... et 2% des Picards
), 12% un BTS, DUT ou diplôme d'ingénieur (17% des Picards). ...... ?Analyse de
bases spécialisées : XERFI, SESSI, CRCI, pôles de compétitivité, DATAR, ...

Part of the document


Notes mensuelle d'analyses de juin 2015 d'andre.letowski@free.fr Un bref résumé des analyses que je juge les plus « importantes » Créations et reprises d'entreprises > Conjoncture de la création d'entreprises :
Analyse André LETOWSKI à partir des données INSEE Mai 2015, au regard du trimestre précédent, est en régression dans les deux
modalités de création, un fait constaté entre 2009 et 2015 ; toutefois, sur
un an, les non autoentrepreneurs ont progressé de 3,4% et les
autoentrepreneurs ont régressé de 5,9% ; quoiqu'il en soit 4 secteurs
d'activité (dont la santé/éducation) confortent leur évolution positive,
alors que 3 activités régressent (la construction, « l'industrie » et les
services aux particuliers), Entrepreneuriat, sensibilisation, formation à l'entrepreneuriat > Les français, l'argent et l'entrepreneuriat
« Les rendez-vous de l'économie, juin 2015 », sondage Odaxa pour FTI
consulting, les Echos et Radio Classique, et dossier « l'argent des
français », les Echos du 24 juin Pour les Français, on est « riche » à partir du moment où l'on dispose d'un
revenu supérieur à 5KE par mois ou que l'on dispose d'un patrimoine
immobilier et financier supérieur à 500KE. En fait, pour les Français, le
riche est celui qui gagne en gros deux à trois fois plus que lui ; Il en
est de même s'agissant de la richesse patrimoniale. 78% pensent qu'être riche est « mal perçu », une conviction unanimement
partagée par toutes les catégories de la population ; pourtant 71% estiment
que la société « n'encourage pas les Français à gagner de l'argent et à
devenir riches » et 72% disent que « c'est une bonne chose de vouloir être
riche », même s'ils sont 74% à ne pas « s'être fixé personnellement comme
objectif de vie de gagner de l'argent et de devenir riche »
On enregistre aussi une plus grande difficulté des Français à parler
d'argent depuis trois ans : pour 67% il n'est pas facile de parler du
montant de son épargne (contre 64% 3 ans avant), ou du montant de son
salaire (48% contre 62%). La publication du dossier des Echos fait place à l'interviewe de Roger-Pol
Droit :
« Mon intuition est qu'une singularité française est d'accepter la richesse
patrimoniale héritée et d'être réticent envers la richesse acquise...Dans
l'imaginaire français gagner vite et beaucoup parait condamnable...Les
héros français sont forcément artistes, écrivains, grands inventeurs, pas
entrepreneurs... ces derniers, dans notre imaginaire collectif, ce sont des
hommes d'influence, parfois des icônes, pas des héros....La mentalité de
beaucoup de français est d'être « peinard », pas de prendre des risques ». Territoires
> Contrairement à ce que l'on dit souvent, les ilots de pauvreté sont
d'abord dans les centres villes et non dans les couronnes
périphériques
« Une pauvreté très présente dans les villes-centres des grands pôles
urbains », Insee Première N° 1 552, juin En 2012, le taux de pauvreté, reste le plus élevé en Corse, Languedoc-
Roussillon et Nord-Pas-de-Calais (autour de 20%) ; il est le plus faible en
Bretagne et Pays de la Loire (moins de 11 %). Globalement, 77% de la population pauvre réside dans les 230 grandes aires
urbaines de métropole, dont 65% dans les grands pôles urbains (20% dans
l'aire urbaine de Paris). À l'inverse, alors que les couronnes des grands
pôles urbains regroupent 20% de la population, à peine plus de 10% des
personnes pauvres y résident. Le taux de pauvreté est ainsi le plus
important dans les c?urs de pôles (villes-centres, moyens pôles et petits
pôles) et les communes isolées ; il l'est moins dans les « couronnes »,
quelle que soit l'intensité du pôle. Tous territoires confondus, les ménages les plus touchés par la pauvreté
monétaire sont généralement :
- les ménages jeunes, de 17% (Pays de la Loire) à 30% (Languedoc-
Roussillon, Nord-Pas-de-Calais)
- les ménages de cinq personnes ou plus, de 15% (Bretagne) à 34% (Nord-Pas-
de-Calais)
- les familles monoparentales, de 24% (Île-de-France) à 40% (Nord-Pas-de-
Calais)
Les villes-centres des grands pôles urbains, ainsi que dans les moyens et
petits pôles, concentrent ces populations : 27% des jeunes, 35% des
familles monoparentales, 37% des ménages de cinq personnes ou plus dans les
villes-centres et autour de 27% dans les moyens et petits pôles
À l'inverse, c'est dans les couronnes des pôles que les taux sont
généralement les plus faibles, en particulier dans les couronnes des grands
pôles urbains où 13% des personnes parmi les ménages jeunes sont pauvres,
14% parmi les ménages de cinq personnes ou plus et 23% parmi les familles
monoparentales. Pour les personnes modestes, le niveau de vie dépend fortement des
prestations sociales ; parmi les 10% de personnes ayant les plus faibles
niveaux de vie, les prestations sociales représentent plus de 35% du revenu
disponible dans les trois quarts des régions (de 27% en Corse à 48% en Nord-
Pas-de-Calais). Le marché du travail, l'emploi
Les études sur la mesure du chômage et sur le solde des créations d'emploi
sont souvent quelque peu divergentes, oubliant le grand flux permanent des
embauches :
> Le taux de chômage : alors que, selon Pôle emploi, le chômage a
augmenté lors du premier trimestre 2015, les chiffres publiés par
l'Insee affirment une baisse de 0,1 point par rapport au trimestre
précédent.
« L'Insee voit le chômage baisser, contrairement à Pôle emploi » La Croix 4
juin C'est que Pôle emploi recense les demandeurs d'emploi inscrits dans ses
services et que l'Insee utilise la méthode du Bureau international du
travail (BIT), opérant par sondage auprès d'un large échantillon.
Les deux organismes ne comptabilisent pas tout à fait les mêmes personnes.
« Un demandeur d'emploi inscrit en catégorie A, qui n'a pas fait d'autres
démarches de recherche que sa réinscription à Pôle emploi, ne sera pas
considéré comme en recherche active d'emploi, au sens du BIT et ne sera
donc pas comptabilisé comme chômeur BIT ; à l'inverse, certains chômeurs au
sens du BIT peuvent ne pas être inscrits à Pôle emploi, notamment les
jeunes lorsqu'ils n'ont droit à aucune indemnisation. » > Le nombre des embauches et des disparitions d'emploi : un vaste
mouvement que masquent l'observation du chômage et des soldes de
l'emploi net, les plus souvent observés
En moyenne, entre 2008 et 2013, 4,2 millions d'emplois salariés ont été
concernés chaque année, soit 28% de l'emploi total du secteur marchand.
« Un tiers du tissu productif local se renouvelle chaque année », Insee
Première N°1551, mai
Limites :
- L'étude prend en compte tout type d'établissement et les salariés quel
que soit leur temps de travail
- mais elle ne prend pas en compte les non-salariés (notamment le
repositionnement de chômeurs et des salariés qui quittent le salariat pour
devenir chef d'entreprise) Entre les 1er janvier 2008 et 2013, le nombre d'établissement est passé de
3,5 millions à 4,2 millions dans les activités marchandes hors agriculture,
du fait notamment des autoentrepreneurs. Cette croissance s'est accompagnée
d'un important renouvellement des établissements : chaque année, l'ensemble
des entrées et sorties, sous forme de créations, cessations, transferts,
reprises, cessions représente 38% des établissements présents en début
d'année ; 21% des établissements sont nouveaux, alors que 17%
disparaissent. En termes d'emploi, ce sont en moyenne chaque année :
- 644 400 emplois salariés « créés » dans les établissements nouveaux ou
repris et 632 700 supprimés (solde positif de 11 700),
- 324 600 emplois créés du fait de transferts et 316 500 supprimés (solde
positif de 8 100),
- 1 139 200 emplois créés dans des entreprises pérennes et 1 142 300
supprimés (solde négatif de 3 200),
Au total, 4,2 millions d'emplois salariés ont été concernés, soit 28% de
l'emploi total. Selon les zones d'emploi, l'ampleur du renouvellement annuel varie de 20% à
49%
Même constat selon les activités : plus de 50% de renouvellement dans
l'information et la communication (notamment activités de programmation
informatique et portails internet) et les services aux personnes (soins de
beauté, entretien corporel), 45% dans la construction, et les services aux
entreprises, mais plus faibles dans les activités industrielles. > Le solde net des emplois : « Pour la première fois depuis 2012, le
nombre de création d'emploi est supérieur aux destructions (solde :
+16.223) ». La situation diffère selon les régions (solde globalement
négatif au nord, est et centre, et positif à l'ouest et au sud)
« Créations et destructions d'emplois en 2014 en France : attractivité des
territoires », groupe France Industrie&Emploi, 6éme édition, mai
Une affirmation, qui a beaucoup de limites, notamment :
- Les TPE ne sont pas intégrées dans l'étude, alors qu'elles chiffrent,
dirigeants compris, plus du 1/3 des emplois du secteur marchand ; hors,
l'INSEE constate un solde négatif du fait notamment d'une situation
défavorable des TPE.
- Le champ observé prend par ailleurs en compte les prévisions d'emploi
pour l'année
- 2014 intègre pour la 1er fois le commerce et rend les comparaisons
globales impossible avec les années antérieures.... En termes de création d'emploi, les activités tertiaires (services aux
entreprises, à la personne et commerce) représentent 75% des emplois créés,
contre 68% en 2013 ; les services aux entreprises y représentent 54% des
emplois program