Sortir du cauchemar européen - Graspe

Évaluation des risques de corruption (CIA) concernant la solution proposée ... la
cohérence interne des dispositions particulières, car des dispositions claires et
sans .... et d'examen des décisions prises, principalement sous la forme de
recours. ...... Article II. La présente partie du projet de loi, dans sa version adoptée
par le ...

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Sortir du cauchemar européen
Jacques Defay 20 MARS 2009
Table des matières Introduction 7
Du rêve optimiste au cauchemar ? Non, si nous le voulons ! 8
Les périls planétaires : le climat, la fracture salariale nord-sud, les
ogives nucléaires, plus une crise systémique 9
L'Union européenne affaiblie par le désamour de ceux qu'elle laisse au
bord de la route 10
Deux témoignages 11
Jeremy Rifkin et le rêve européen 12
Joseph Stiglitz et la politique désastreuse de deux organisations
mondiales 12
La transition de l'Europe en construction vers cette autre mondialisation
14 Chapitre 1 - Le rêve européen en danger de désamour 16
Le contenu du rêve européen : la voie cool plutôt que la voie hard 16
L'Europe peut-elle faire partager son rêve de la voie cool ailleurs sur la
planète ? 17
Le rêve nous pousse et nous anime, certes, mais l'Union européenne n'est
pas encore un acteur mondial de premier plan. Dilemme ! 18
L'intensité du combat climatique mènera inéluctablement à une politique
extérieure vraiment commune. 19
L'attente des citoyens européens. L'attente dans le reste du monde.
L'Union devra assumer pleinement sa politique extérieure. 20
La globalisation affronte le rêve européen. L'Union a-t-elle lâché son
rêve pour embrasser la globalisation selon Washington? 20
L'obsession de la contraction salariale (appelée 'modération'). D'énormes
sommes sont passées des salariés aux capitalistes passifs. 22
La 'révolution' conservatrice avait besoin d'une idéologie pour
« justifier » sa grande man?uvre de transfert d'argent de classe à classe.
22
La contraction salariale : un recul relatif du pouvoir d'achat (et, pour
une marge des travailleurs, un recul absolu). For the working poor : no
future. 23
L'hypocrisie du discours officiel sur la stabilité des prix. Les prix des
logements sont soumis à des bulles spéculatives que le « pacte de
stabilité » ignore. 24
Le retour de la pauvreté, le chômage structurel, l'insécurité du travail,
la baisse du salaire (relativement au PIB) à chaque accident de
l'économie ont pour effet le désamour des moins nantis pour la
construction européenne 25
La perspective d'un désamour persistant : une crise sociale 25
Les responsabilités du grand échec social 26
Le retour de l'état. 27 Chapitre 2 - Au désamour s'ajoute la honte 29
Le déshonneur de la forteresse Europe. Nos violations permanentes des
Droits de l'Homme aux frontières de l'Union. Retour de l'esclavage en des
lieux de non-droit. Des prisons pour innocents. 29
Créer des emplois dans les pays d'émigration pour atténuer la misère qui
fait émigrer. 29
Faire monter les salaires du sud au lieu d'exiger de ces pays l'ouverture
de leurs marchés nationaux à des concurrents globaux. 30
A la tyrannie du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale
s'est ajoutée l'exigence d'ouverture au marché mondial, une obsession de
l'Organisation mondiale du commerce. 31
Les bas salaires sont la plaie du monde. Peut-être faudrait-il proposer de
faire du premier mai le jour mondial de la lutte contre les bas salaires.
La désindustrialisation nous menace. 32
Le danger du nivellement salarial par le bas. 33
Une nouvelle exploitation de l'homme par l'homme : le commerce inéquitable
des articles manufacturés à partir de salaires ricardiens (1 très petit
nombre d'E par jour de travail) 34
L'enchaînement causal depuis notre chômage structurel jusqu'à la honte qui
règne sur nos frontières sud 35
Nous aurons besoin d'accueillir (avant 2020) la jeunesse surnuméraire
d'autres parties du monde 36
Un malentendu à éviter : il n'y a pas lieu d'opposer la croissance du PIB
à la décroissance de l'empreinte de l'homme sur la planète. 37 Chapitre 3 - Les dégâts idéologiques 40
La pensée unique est une idéologie. 40
Le remake de l'idéologie de 1817 maintenait le thème de la dérégulation
et le thème du salaire 'naturel' (celui que la 'loi de l'offre et de la
demande' détermine) 41
La récupération du mythe de la main invisible 43
1981 - La prise du pouvoir à Londres et à Washington 44
1929-1979. Les cinquante années que les néo-conservateurs voulaient
effacer 45
Du paradigme ricardien au compromis fordien 46
1951 (la Communauté charbon-acier) et 1957 (la Communauté économique
européenne). L'égalité dans le progrès (social), la convergence vers le
haut. 47
Le temps de travail techniquement nécessaire à la production d'une unité
de marchandise (et de service) ne fait que diminuer. Il peut être divisé
par huit en un siècle. 47
La société du bien-être est fordienne, jamais ricardienne 48
La social-démocratie historique n'était pas proche en pensée de Keynes et
de Truman. Elle avait cependant adopté l'économie sociale de marché dans
les années '50. 49
John Maynard Keynes, rejeté par les conservateurs orthodoxes, régna
jusqu'à la fin des « trente glorieuses ». 49
Les économistes classiques avaient une préférence pour la baisse des
salaires 50
La coalition ouvrière fut dépénalisée dans plusieurs pays au XIXme siècle,
en prélude au compromis fordien, ouvrant la voie à une future économie
sociale de marché. 51
Les années « glorieuses », puis les années ralenties, en chiffres
officiels comparés. 51
Faute de motifs plus rationnels, le tête-à-queue des politiques
économiques en 1980 doit avoir eu des causes émotives. 52
1980 - Une agression monétaire contre les pays en développement. 54
1981 - La 'politique de l'offre' au pouvoir. La contraction salariale et
l'augmentation du profit sont ses objectifs 54
Avant la prise de pouvoir de 1981, le prologue. 55
Les principes de légitimité ont été renversés et inversés 56
La liberté est un visage à deux profils. De gauche et de droite. 56
Les salaires ne sont pourtant pas redevenus des prix de marché ; ils sont
toujours négociés collectivement dans le triangle patronat - syndicats -
gouvernement, un triangle national (pas encore européen). 57
Une baisse relative (par rapport au PIB) des salaires a été appliquée
longtemps avec constance. 57
Delors avait résisté à l'influence de Chicago et sauvé en 1992 ce qui
pouvait l'être en créant la monnaie unique 58
Le marché financier mondial va-t-il mieux que celui des matières ? Il se
traîne de crise en crise. Récapitulons cela. 59
Les traces profondes de la révolution conservatrice. Des résultats
négatifs pour l'Europe mais beaucoup plus négatifs encore pour le reste
du monde 59
Une agression mondiale des très riches contre les moins riches et les
pauvres, un combat heureusement non abouti. 60
On ne pourra sauver et développer les conquêtes sociales qu'en plaçant
d'abord le dialogue patronat-salariat au niveau européen. C'est à ce
niveau qu'un pacte européen devra être conclu. 61
Un obstacle sérieux : une partie du patronat européen adhère toujours à la
globalisation selon Milton Friedman. 61
Le temps de la réflexion. Polycentrisme, planétisme, union climatique.
Une Europe rassembleuse. 62 Chapitre 4 - La fragilité de l' idéologie occidentale 1979-2008 65
L'économie politique classique est fragile. Elle fut en ce temps-là (1776-
1817) une analogie du système solaire newtonien.. 65
Première simplification : Homo oeconomicus, un être schématique, irréel 66
En ce siècle-ci, un vertébré supérieur animé par ses émotions est aidé par
la raison quand il veut bien s'en servir. L'homme réel n'est pas Homo
oeconomicus. 66
La deuxième simplification est de ne voir qu'un seul modèle de marché,
celui qui rétablit l'équilibre 67
Les agriculteurs et les salariés n'aiment pas le « tout au marché » 70
La troisième simplification : Une croissance illimitée sur une planète
limitée ! 72
La quatrième simplification : A la longue, la main invisible arrange tout.
73
La cinquième simplification : dans le modèle classique, les entreprises
sont petites, indépendantes, farouchement concurrentes. 74
Une réalité : le recul de la concurrence. Les multinationales : des
galaxies de filiales, des empires dans le marché globalisé. D'énormes
échanges ont lieu hors marché. 75
Le capitalisme pur et dur fut créateur d'inégalité et de pauvreté en même
temps qu'il faisait grandir la production par tête. De nos jours aussi
bien qu'au temps de la machine à vapeur. 75
Un système social nouveau, le capitalisme industriel, naissait et prenait
force au XIXme siècle. Les premiers théoriciens libéraux ne l'avaient
apparemment pas prévu, mais ils l'ont grandement aidé à s'établir. 77
La perte de légitimité de l'Organisation mondiale du Commerce, une
conséquence. 78
Le retour de l'état dans l'économie globalisée conduira à des accords
commerciaux négociés plus substantiels que ceux de l'OMC. En Europe, cette
compétence appartient à l'Union. 78
Les dégâts humains et matériel de l'emprise idéologique des
fondamentalistes du marché sont différents dans le grand sud, dans l'Union
européenne et pour l'empire américain 79
La globalisation a-t-elle rendu redondant le « marché commun » des Six
pays européens devenus Vingt-Sept ? Les devoirs nouveaux de l'Union
indiquent le contraire. 80
Face au capitalisme multinational, la force syndicale est-elle en
difficulté ? 83
Toutes les mises en question se bousculent à l'heure de la panne de
système. 83
La gauche est surprise en état d'impréparation relative. 84
La résistance au néo-conservatisme se développe enfin plus fortement. 85
Le 'pacte de stabilité' n'assure pas la stabilité. 86
Syndicats de salariés et petits patrons. Un partenariat qui n'est pas
impossible. 87 Chapitre 5