Petit préambule - 1000 nouvelles

Avant de parler de dépolitisation, il faut pointer la destructuration des rapports
...... Combien d'entre nous consentent à un tel examen personnel et collectif et
...... Nous avons cru que les puissants radars scientifiques avaient remplacé les ...

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LIVRE CINQ
La Grande Catastrophe. Ou Bien La R (AE)naissance. Avertissement de l'auteur : Avant d'attaquer ce qui devrait constituer le cinquième tome de la saga des
Mandalas, je ressens une sorte de culpabilité à propos de certains récits
que je n'ai pas encore franchement bouclés. Ainsi le lecteur pourrait se
sentir frustré de ne pas savoir ce qu'il advint d'Arthur et de sa compagne
sur la Planète Rymt. Mais je n'éprouvais aucun plaisir à la perspective de
recommencer un Robinson Crusoé pour montrer, dans une insipide histoire,
comment ils se débrouillèrent au début. Je ne me voyais pas non plus, apte
à écrire une Genèse pour vous expliquer comment ils devinrent des demi-
dieux pour les autochtones. Alors, j'ai remis cela à plus tard. Un jour,
sans doute, mais je ne le promets pas, je sauterai quelques générations
pour raconter ce qu'il advint de leurs petits-enfants. Le texte qui suit révélera au lecteur, parmi d'autres choses, ce qu'il
advint, du temps du Président Artog, de la cinquième tentative des Terriens
pour sortir de leur système solaire. Note de lecture : AE = Autres Entités Au sujet du récit de R(AE)naissance, objet de ce tome, je dois vous
préciser que chaque fois que j'ai su que les AE s'en mêlaient, je vous l'ai
indiqué franchement. Mais il existe des circonstances pour lesquelles il
m'est difficile de départager entre ce qui ressort du pur hasard ou ce qui
vient d'une intervention de leur part. Aussi, lorsque je ressentais un fort
soupçon j'indique : (AE ?). Et, lorsque je m'en sens bien moins sûr, je me
contente du petit signe : (æ) pour que vous puissiez y songer et construire
votre propre conviction. La grande Catastrophe. Préambule. Je préfère vous raconter l'histoire de Daniel qui connut la malchance de
subir, bien avant Arthur, et très exactement en l'an 45 avant A.A., un Hop
qu'il ne chercha pas et, ce, dans des circonstances de fin du monde ! Il atteignait tout juste ses vingt et vivait sur ce qui constitue la Terre
de référence pour nous. Celle dite de quanda[1] zéro (ou par abréviation Qd
0). Il se trouva parmi les victimes d'un terrible accident de chemin de fer
et resta dans une sorte de coma durant quatre semaines avant de décéder.
Pendant cette période, il « sauta », sans en prendre conscience, en
réalisant un Hop avec un autre enfant de son âge qui délirait sur son lit
d'hôpital. Quanda ? Mais sur une Terre parallèle et peu distante de la
nôtre dans le temps corpusculaire. Le décalage correspondait à environ deux
heures ! Un mois après ce Hop, son corps d'origine devenu cadavre, il ne
put réintégrer son propre monde et survécu donc là où il restait vivant. Il
s'agit, ici, de l'une des règles du Hop, non encore découverte dans le
monde de Vrop. Compte tenu de son jeune âge, la fusion se réalisa presque
immédiatement et sa vie se déroula normalement. A un détail près, mais
porteur d'une énorme importance ! Quel détail ? Sur cette Terre là, les hommes ne surent pas éviter une
guerre atomique généralisée ! Je vous dirais pourquoi, plus loin. Cela se
produisit, vu par nous, une vingtaine d'années avant A.A. (soit dans la
période 1980-1990 de l'ère chrétienne) de notre quanda. A l'issue de cette
catastrophe, Daniel, dont je vous raconte un peu plus loin, l'histoire, et
une poignée d'autres, tentèrent de sauver l'espèce humaine. Ce rude combat
pour la survie de l'humanité se déroula en plusieurs phases que les
descendants des survivants nommèrent 'les quatre temps'. Donc, pour une
meilleure intelligence du récit, je subdivise ce livre cinq de la saga des
Mandalas en quatre parties distinctes. Je dois aussi vous prévenir que les
AE devront intervenir plusieurs fois. La question des Autres Entités (AE). Normalement ce sujet a été traité dans le texte et la post face du
quatrième Livre de la saga des Mandalas. Mais, puisque les AE initièrent,
entre autres, un Hop lourd de conséquences, il me faut bien, ici, en
toucher un mot. Les Cephs qui appartiennent à une civilisation infiniment plus vieille que
la nôtre donnèrent toujours la primeur à la philosophie et se consacrent,
depuis des lustres, à de profondes et laborieuses spéculations
intellectuelles. A la fin, juste avant que Centrale ne disparaisse des
cartes du ciel, ils concevaient notre Univers comme explicable et mesurable
dans un système utilisant jusqu'à onze dimensions ce qui leur permit la
théorie et la pratique des Mandalas les plus perfectionnés. Mais, ces êtres sages n'excluaient évidemment pas que certains objets
mathématiques ou concrets puissent exister dans un nombre de dimensions
inférieur à onze ou encore à six, pour simplifier le côté calcul. Comme
nous, ils considèrent que le point virtuel ne possède aucune dimension, que
le trait relève d'une seule, qu'une surface en comporte deux et un volume
trois. Ceci pour les dimensions purement spatiales. Rien n'existant hors du
temps, à chaque point virtuel, une ou deux, des dimensions du temps peut ou
peuvent exister. Là encore, pour l'expliciter mieux, les fibres ou tenseurs
supplémentaires 'fibrés' confirment sa réalité. Ainsi ce même point, resté
virtuel, possède, dans cette théorie, une réelle existence. Mais ce qui reste au centre de notre affaire concerne les AE qui peuvent,
en un premier degré de compréhension, se voir assimilés à des ombres ne
possédant, en principe, que deux des dimensions dans l'espace et, dans les
faits, plus exactement, le même nombre de dimensions que nous, moins une. Pour les AE, il n'existe pas de force de gravité, comme nous l'entendons,
mais une force de substitution ne pouvant s'exercer que le long des plans !
Ce que peut représenter la vie d'un AE reste difficilement concevable pour
les humains. S'il semble patent que nous passons à côté les uns des autres,
il faut souligner la rareté des circonstances qui veulent que nous
interagissions volontairement entre nous. Mais cela arrive et, pour vous
l'expliquer, je dois vous ramener à vos souvenirs scolaires à propos de la
bande de Moëbius. Je crois bien que je vous en ai déjà parlé ailleurs.
Celle-ci se réalise aisément selon la 'recette' suivante : A l'aide d'une paire de ciseaux, coupez le long d'une feuille de papier,
une bande d'un centimètre de large par exemple. Collez les deux extrémités
en tournant cette bande d'un demi-tour sur elle-même. Vous obtenez un corps
à deux dimensions de l'espace existant, grâce au retournement, dans notre
monde volumétrique. Si vous le posez tel quel sur une table il n'a plus
rien d'une ombre mais existe en tant qu'objet complet. Un hypothétique
animal à deux dimensions qui s'y promènerait, passerait d'une face à
l'autre sans s'en rendre compte car cet objet ne possède qu'une seule et
unique face ! Si, à l'aide d'un crayon, vous tracez une ligne continue au
milieu de cette bande, vous verrez indiscutablement que vous revenez à
votre point de départ. Je vous laisse le soin d'en redécouvrir les
propriétés en coupant la bande selon la trace laissée par votre crayon.
Résultat surprenant garanti, car vous pensez obtenir deux bandes alors que
vous n'en possédez finalement qu'une seule mais tordue deux fois ! Après,
vous pourrez jouer à couper la bande en trois ou quatre. Ce qui doit rester
dans votre esprit de toute cette expérience c'est qu'un objet ne possédant
que deux dimensions peut quelques fois entrer dans le monde tridimensionnel
dans lequel nous vivons Les phénomènes dits « de Poltergeists » trouvent
leur explication dans cette petite démonstration. Regardez, maintenant, un écran de cinéma ou de télévision. Il nous montre
en deux dimensions réelles tout un univers que notre esprit reconstitue en
trois. Nous y distinguons les reliefs et les formes (quelques fois
capiteuses) de tout ce que nous connaissons. Nous rétablissons mentalement
les proportions et les perspectives. En fait, nous donnons, par un travail
de notre intellect et de notre imaginaire, une dimension de plus à ce que
nous voyons. Souvenez-vous, le quatrième tome vous décrit, par le menu, les
confrontations, survenues entre les AE et nous, dans la coexistence
simultanée de ces mondes spatiaux différents. Il vous suffira, pour ce tome
cinq, de savoir que, pour les AE, lorsque nous, (les espèces intelligentes
et dotées d'imaginaire comme les humains, les Cralangs ou les Cephs)
passons de vie à trépas, nous ne disparaissons pas totalement. Il subsiste
de nous un 'Objet AE' qui possède, pour eux, les vertus d'un spectacle
infiniment renouvelé. Nous pouvons affirmer que, sans cela, leur existence
ne présenterait plus le moindre intérêt. Comme pour eux et comme pour nous, chaque monde possède sa population et
ses mondes parallèles dans le temps. Ils circulent infiniment peu entre
planètes voisines dans l'espace car ils n'en éprouvent pas le besoin. Ils
réalisent des Hop très accessoirement et uniquement en cas de grave danger.
Ils possèdent, en raison de leur nature, une compréhension de l'avenir et
du passé aussi nette que pour celle du présent. Ils peuvent aussi, en se
regroupant, déplacer des masses importantes en leur donnant l'impulsion
voulue pour un Hop Total (matière et esprit). Plus la masse croît, plus il
leur faut regrouper d'A E. Pour déplacer, par exemple, un vaisseau spatial
et son équipage, d'un quanda de deux heures, sur un même plan, il leur
faudrait conjuguer les efforts de quatre-vingt-cinq mille AE. Hypothèse
totalement exclue, car ils ne se comptent que quelques milliers sur